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03/06/2013

Musica présente - 67 Claudio Arrau

Claudio Arrau

pianiste chilien, 1903 - 1991

*

Claude Debussy

Estampes - Preludes - Images

merci à Nicole R


07:15 Écrit par Claude Amstutz dans Musica présente, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique | |  Imprimer |  Facebook | | |

02/06/2013

Lire les classiques - Alfred de Musset

Alfred de Musset

littérature; poésie; anthologie; livres

Oui, si j'étais femme, aimable et jolie, 
Je voudrais, Julie, 
Faire comme vous;
Sans peur ni pitié, sans choix ni mystère, 
A toute la terre 
Faire les yeux doux.
 
Je voudrais n'avoir de soucis au monde 
Que ma taille ronde, 
Mes chiffons chéris,
Et de pied en cap être la poupée 
La mieux équipée 
De Rome à Paris.
 
Je voudrais garder pour toute science 
Cette insouciance 
Qui vous va si bien;
Joindre, comme vous, à l'étourderie 
Cette rêverie 
Qui ne pense à rien.
 
Je voudrais pour moi qu'il fût toujours fête, 
Et tourner la tête, 
Aux plus orgueilleux;
Être en même temps de glace et de flamme, 
La haine dans l'âme, 
L'amour dans les yeux.
 
Je détesterais, avant toute chose,
Ces vieux teints de rose 
Qui font peur à voir.
Je rayonnerais, sous ma tresse brune, 
Comme un clair de lune 
En capuchon noir.
 
Car c'est si charmant et c'est si commode, 
Ce masque à la mode, 
Cet air de langueur!
Ah ! que la pâleur est d'un bel usage! 
Jamais le visage 
N'est trop loin du coeur.
 
Je voudrais encore avoir vos caprices, 
Vos soupirs novices, 
Vos regards savants.
Je voudrais enfin, tant mon coeur vous aime, 
Être en tout vous-même... 
Pour deux ou trois ans.
 
Il est un seul point, je vous le confesse, 
Où votre sagesse 
Me semble en défaut.
Vous n'osez pas être assez inhumaine. 
Votre orgueil vous gêne; 
Pourtant il en faut.
 
Je ne voudrais pas, à la contredanse, 
Sans quelque prudence 
Livrer mon bras nu;
Puis, au cotillon, laisser ma main blanche 
Traîner sur la manche 
Du premier venu.
 
Si mon fin corset, si souple et si juste,
D'un bras trop robuste
Se sentait serré, 
J'aurais, je l'avoue, une peur mortelle 
Qu'un bout de dentelle 
N'en fût déchiré.
 
Chacun, en valsant, vient sur votre épaule 
Réciter son rôle 
D'amoureux transi;
Ma beauté, du moins, sinon ma pensée, 
Serait offensée 
D'être aimée ainsi.
 
Je ne voudrais pas, si j'étais Julie, 
N'être que jolie 
Avec ma beauté.
Jusqu'au bout des doigts je serais duchesse. 
Comme ma richesse, 
J'aurais ma fierté.
 
Voyez-vous, ma chère, au siècle où nous sommes, 
La plupart des hommes 
Sont très inconstants.
Sur deux amoureux pleins d'un zèle extrême, 
La moitié vous aime 
Pour passer le temps.
 
Quand on est coquette, il faut être sage. 
L'oiseau de passage 
Qui vole à plein coeur
Ne dort pas en l'air comme une hirondelle, 
Et peut, d'un coup d'aile, 
Briser une fleur.
 

Alfred de Musset, Conseils à une parisienne, dans: Poésies nouvelles (coll. GF/Flammarion, 2000)

image: daisy13.unblog.fr 

07:51 Écrit par Claude Amstutz dans Lire les classiques, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

01/06/2013

Morceaux choisis - Marcel Proust

Marcel Proust

littérature; nouvelles; morceaux choisis; livres

merci à Christiane H

La mer fascinera toujours ceux chez qui le dégoût de la vie et l'attrait du mystère ont devancé les premiers chagrins, comme un pressentiment de l'insuffisance de la réalité à les satisfaire. Ceux-là qui ont besoin de repos avant d'avoir éprouvé encore aucune fatigue, la mer les consolera, les exaltera vaguement. Elle ne porte pas comme la terre les traces des travaux des hommes et de la vie humaine. Rien n'y demeure, rien n'y passe qu'en fuyant, et des barques qui la traversent, combien le sillage est vite évanoui! De là cette grande pureté de la mer que n'ont pas les choses terrestres. Et cette eau vierge est bien plus délicate que la terre endurcie qu'il faut une pioche pour entamer. Le pas d'un enfant sur l'eau y creuse un sillon profond avec un bruit clair, et les nuances unies de l'eau en sont un moment brisées; puis tout vestige s'efface, et la mer est redevenue calme comme aux premiers jours du monde. Celui qui est las des chemins de la terre ou qui devine, avant de les avoir tentés, combien ils sont âpres et vulgaires, sera séduit par les pâles routes de la mer, plus dangereuses et plus douces, incertaines et désertes. Tout y est plus mystérieux, jusqu'à ces grandes ombres qui flottent parfois paisiblement sur les champs nus de la mer, sans maisons et sans ombrages, et qu'y étendent les nuages, ces hameaux célestes, ces vagues ramures.

La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nuit, qui sont pour notre vie inquiète une permission de dormir, une promesse que tout ne va pas s'anéantir, comme la veilleuse des petits enfants qui se sentent moins seuls quand elle brille. Elle n'est pas séparée du ciel comme la terre, est toujours en harmonie avec ses couleurs, s'émeut de ses nuances les plus délicates. Elle rayonne sous le soleil et chaque soir semble mourir avec lui. Et quand il a disparu, elle continue à le regretter, à conserver un peu de son lumineux souvenir, en face de la terre uniformément sombre. C'est le moment de ses reflets mélancoliques et si doux qu'on sent son coeur se fondre en les regardant. Quand la nuit est presque venue et que le ciel est sombre sur la terre noircie, elle luit encore faiblement, on ne sait par quel mystère, par quelle brillante relique du jour enfouie sous les flots.

Elle rafraîchit notre imagination parce qu'elle ne fait pas penser à la vie des hommes, mais elle réjouit notre âme, parce qu'elle est, comme elle, aspiration infinie et impuissante, élan sans cesse brisé de chutes, plainte éternelle et douce. Elle nous enchante ainsi comme la musique, qui ne porte pas comme le langage la trace des choses, qui ne nous dit rien des hommes, mais qui imite les mouvements de notre âme. Notre coeur en s'élançant avec leurs vagues, en retombant avec elles, oublie ainsi ses propres défaillances, et se console dans une harmonie intime entre sa tristesse et celle de la mer, qui confond sa destinée et celle des choses.

Marcel Proust, Les plaisirs et les jours (coll. Folio/Gallimard, 2007)

image: lapetitesourie.canalblog.com 

31/05/2013

Carjo Mouanda 1b

Morceaux choisis - Carjo Mouanda

image.html.png

Congo, mon Congo
La terre de mes aïeux
Dans ton sein mes ancêtres ont vu le jour
Autrefois terre sereine avec eux
 
Mais? Pourquoi?
O! Congo
Mieux vaut pour moi la vie avec rien
Que ma mort dans un cercueil en or
Pourquoi! Pourquoi! Congo
Pourquoi me fais-tu gémir?
 
Je pourrais faire de toi une école
Pour mieux apprendre la liberté
Celle que nous chantons tous les jours haut et fort
Si j'étais au théâtre
Un grand rire jaillirait de ma bouche
Un rire, hélas, saturé d'émoi
 
Congo, mon Congo
Laisse-moi grandir. 
 

Carjo Mouanda, Congo la terre des aïeux, dans: Cri de douleurs (Lire et Méditer, 2013)

17:04 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Morceaux choisis | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

Carjo Mouanda 1a

Bloc-Notes, 31 mai / Les Saules

littérature; poésie; livres

Sans Abbassia Naïmi - à qui, outre ses propres oeuvres, nous devons déjà deux belles anthologies de poètes d'aujourd'hui:  Le chant des larmes en 2010 et Les cygnes de l'aube en 2011 - Carjo Mouanda demeurerait pour nous un parfait inconnu, et ce serait bien dommage. Né en 1980 à Pointe-Noire, capitale économique du Congo où il fit ses études secondaires, il a, parallèlement à ses activités, poursuivi ses études universitaires au Sénégal, où il réside aujourd'hui.

Après avoir publié en 2007 un premier recueil de poèmes, Couleur douloureuse, voici qu'il nous en offre un nouveau intitulé Cri de douleurs. Un ensemble de textes militants, qui, au-delà d'un constat d'échec sur les rêves et les mensonges des politiques en Afrique - entre autres - exhorte son pays, le Congo tout particulièrement, à se réveiller, à refuser la médiocrité et prendre un nouveau départ. Indigné par le retard pris par sa terre natale, il décoche des flèches acérées contre ce peuple refroidi, passif, oublieux de sa culture et de ses racines dans le sang: La nuit raconte que les veilleurs de paix sont devenus des voleurs de paix...

Pourtant, sa voix ne se borne pas à dénoncer, à fustiger ou s'abandonner au désespoir. Tournée vers les sans-nom qui peuplent le Congo, elle sait demeurer humaine, patiente malgré l'épuisement des attentes déçues, malgré la corruption organisée, et exalte contre vents et marées sa marche vers la vie. Coeur de poète en exil, Carjo Mouanda ne cède pas à la facilité littéraire qui souvent, à force de mots outranciers ou surabondants, annihilent paradoxalement l'impact des écrits poétiques. Rien de tel chez lui: une écriture sobre, concrète, naturelle pour dire, entre ces pages versatiles de l'histoire, la solitude du poète, la liberté baîllonnée, le refus dêtre confondu aux fantômes ou aux traîtres:

Le moment venu
Je vous dirai merci!
(...)
J'aurai la force de mes mains
La paix dans mon coeur
La terre, surtout la patrie
Est pour nous tous.

 Et plus loin:

O ma force
O mon amour
Rebâtissez ma case
Reconstruisez mon village
Je suis moi
Je suis L'Afrique

Puisse son cri de douleur et de combat être entendu... 

Carjo Mouanda, Cri de douleurs (Lire et Méditer, 2013)

préface de Abbassia Naïmi

Carjo Mouanda, Couleur douloureuse (Le Manuscrit, 2007)

pour mieux connaître Carjo Mouanda: http://carjo-mouanda.skyrock.com

pour commander son dernier livre:  http://http://www.lireetmediter.fr

16:43 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; poésie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

Olivier Adam

9782879296463.gifOlivier Adam, Des vents contraires (Editions de l'Olivier, 2009)

Sarah a disparu depuis un an, sans plus jamais faire signe. Pour Paul, son mari, qui vit seul avec leurs deux jeunes enfants, chaque jour est à réinventer. Il doit lutter avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leurs vies. Epuisé, il espère se ressourcer par la grâce d’un retour à Saint-Malo, la ville de son enfance.Voici, sans doute, le roman le plus émouvant d’Olivier Adam à ce jour. Il raconte la vie de Paul qui dérive avec ses deux enfants, après la disparition brutale de son épouse Sarah. Avec infiniment de finesse et de pudeur, il décrit le quotidien bouleversé de ces êtres aux états d’âme rythmés par les vents et  les humeurs de l’océan, peinant à se reconstruire et vaincre le chagrin glacé qui s’empare d’eux. Une œuvre qui étreint le cœur et l’envahit d’une chaleur apaisante, à la mesure de l’humanité qui s’en dégage.

Disponible également en collection Points (Seuil, 2010)

07:08 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

30/05/2013

Noëlle Revaz

Mini_Revaz.gifNoëlle Revaz, Quand Mamie (coll. Mini Zoé, 2011) 

Noëlle Revaz signe dans cette revue un court texte, sublime, Quand Mamie (sera morte), qui aurait pu commencer par d’autres mots. Par exemple : Quand je serai à la retraite ou Quand Julie entrera au pensionnat ou Quand papa sera enfin parti. Car, derrière le choix de l’auteur, c’est de prétextes dont il est question, pour imaginer au lieu d’agir, rêver plutôt que résoudre, justifier sans parvenir à infléchir le temps. Une litanie universelle qu’on ne peut s’empêcher de lire à voix haute et qui, depuis sa création a été maintes fois représentée à la scène. Des phrases courtes qui font mouche à tous les coups, une fluidité du langage et une justesse des observations qui l’apparentent à une obsédante musique des mots dont Noëlle Revaz, dans son exigence d’écrivain, est fortement imprégnée. Un ton nouveau, volontiers incisif, teinté d’un humour décapant et d’une sensibilité en constante recherche. Confirmation que la littérature romande n’est, heureusement, pas morte avec ses dinosaures … Après Ramuz, Chappaz et Chessex , la filiation est assurée: Il y a désormais un style Revaz et cela réjouit le cœur.

29/05/2013

Le poème de la semaine

Louis Latourre

merci à Michael L

Pas un mot, pas un vent… Rien, mon Saule, n'effeuille 
Un si frêle miroir où déjà le jour meurt.
Mais entière et parfaite est la paix qui m'accueille,
Et mes pas semblent faits pour ces lieux sans rumeur.
Te voici, mon bel Arbre, et si doux je le veuille, 
T'approcher de ces pas ne m'en fait pas moins peur: 
Moire offerte à mes yeux par un ciel couleur feuille, 
Trop d'espoir, trop d'amour peuple et hante mon cœur.
Qui ne sait, beau Miroir, que la vie est un leurre?
Que la mort est légère à qui veut que tout meure?
Les bois purs de tes bras sont d'un tendre cercueil…
Tu m'as dit bien souvent que tout vient à son heure; 
Mais du mal - mais du bien, je ne sais - que j'effleure 
Pas un mot, pas un seul, qui défende le seuil.
 
Me voici devant toi… Découvrant mon histoire…
Me voici découvrant - mon regard dans le tien -
Quels chemins j'ai suivis en longeant l'onde noire,
Quels chemins jusqu'aux bords où la soif me retient.
Me voici devant toi... Libre à toi de m'en croire:
Tant d'amour est en moi que nulle eau n'y peut rien… 
J'ai marché tout le jour dans l'espoir moins de boire
Que de perdre en tes bois maint chagrin toujours mien.
Mon pur Saule, aide-moi… Mon bel Arbre de gloire. 
S'il est vrai que mon bien m'est trop grand pour le croire, 
Mes chagrins sont d'un poids que trop d'ombre entretient:
Aide-moi, d'une branche, à franchir cette eau noire…
Terme pur des chemins dont mes pas font mémoire,
J'ai marché, tout le jour, sans espoir d'autre bien.
 
Ou bien Moire ou miroir… Ou mon Arbre aussi bien...
Plus d'un nom vous convient, composant l'or et l'ombre; 
Et plus d'un vous sait peindre, à la fois clair, et sombre,
Et soignant ou blessant plus d'un cœur - dont le mien.
Ou bien Moire ou miroir… Plus d'un nom vous convient; 
Plus d'un nom qui m'est cher - et mon Saule est du nombre.
Mais un seul, deviné dans vos yeux faits d'eau sombre
Est doré de moissons dont l'été ne sait rien.
Ou bien Moire, ou miroir, ou mon Arbre au besoin:
N'en croyez point mon cœur d'être lourd à ce point,
D'être sourd à ce nom, moi qui suis moins qu'une ombre;
Mais au moins, d'un regard, donnez-moi le moyen
De ne point me noyer dans l'émoi qui m'en vient...
Dans la chair de vos bois - me voici, moi qui sombre.

 
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle

06:28 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature; poésie | |  Imprimer |  Facebook | | |

24/05/2013

Lire les classiques - Alfred de Musset

Alfred de Musset

François-Martin Kavel_DP.jpg

Pâle étoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine?
 
La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés.
La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère;
Le phalène doré, dans sa course légère,
Traverse les prés embaumés.
 
Que cherches-tu sur la terre endormie?
Mais déjà vers les monts je te vois t'abaisser;
Tu fuis, en souriant, mélancolique amie,
Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
 
Étoile qui descends vers la verte colline,
Triste larme d'argent du manteau de la Nuit,
Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit, 
 
Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense?
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux?
Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence,
Tomber comme une perle au sein profond des eaux?
 
Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête; 
Étoile de l'amour, ne descends pas des cieux!
 

Alfred de Musset, Le saule, dans: Premières poésies (coll. GF/Flammarion, 1998)

image: Francois Martin Kavel, A Summer Rose (french-painters.blogspot.com)

05:29 Écrit par Claude Amstutz dans Lire les classiques, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

23/05/2013

Brian Freeman

9782258069138.gifBrian Freeman, Jamais je ne reviendrai (Presses de la Cité, 2007)

 

Rachel a dix-sept ans et la beauté du diable. Aussi sa disparition suscite-t-elle bien des questions à Duluth, petite ville paisible du Minnesota. Fugue ? Enlèvement ? Meurtre ? Tout est possible avec cette adolescente sulfureuse. Pour l'inspecteur Jonathan Stride, cette enquête a le goût amer du déjà-vu. Un an plus tôt, il n'a pas réussi à retrouver Kerry, une autre jeune fille disparue sans laisser de traces... Mais les deux affaires sont-elles liées ? Aidé par Maggie, femme flic au caractère bien trempé, Stride devra fouiller la vie tumultueuse de Rachel. Et ce qu'il découvrira fera voler en éclats toutes ses certitudes...


Le héros de ce roman, l’inspecteur Jonathan Stride, hanté par le souvenir de sa première épouse décédée d’un cancer, enquête sur la disparition de cette jeune lycéenne (la seconde en peu de temps qui le conduira des forêts enneigées du Minnesota aux boîtes de nuit de Las Vegas. Jamais à court de rebondissements, diabolique et déroutant, ce polar palpitant rappelle l'atmosphère propre à Michael Connelly.


Auteur de Las Vegas Baby, Le prix du péché, Je t'aurai, et Le voyeur, Brian Freeman avec Jamais je ne reviendrai - également disponible en coll. Pocket (2008) - a été traduit en seize langues. et vendu dans quarante-six pays.

03:34 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Littérature policière | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |