24/06/2015
Le poème de la semaine
Paul-Jean Toulet
Le temps irrévocable a fui. L'heure s'achève.
Mais toi quand tu reviens, et traverses mon rêve,
Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève,
Tes yeux plus clairs.
A travers le passé ma mémoire t'embrasse.
Te voici. Tu descends en courant la terrasse
Odorante, et tes faibles pas s'embarrassent
Parmi les fleurs.
Par un après-midi de l'automne, au mirage
De ce tremble inconstant que varient les nuages,
Ah! verrai-je encor se farder ton visage
D'ombre et de soleil?
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle
07:00 Écrit par Claude Amstutz dans Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : textes; poésie | |
Imprimer |
Facebook |
Commentaires
Écrit par : ATTUEL Josette | 07/10/2012
Merci de me l'avoir fait (re) découvrir !
Bonne fin d'après-midi !
Très cordialement.
Christian Couturier.
Écrit par : Christian Couturier | 15/12/2012
Écrit par : iman omar | 24/06/2015
Les commentaires sont fermés.