14/05/2015
Le poème de la semaine
Yves Bonnefoy
Ecoute-moi revivre dans ces forêts
Sous les frondaisons de mémoire
Où je passe verte,
Sourire calciné d'anciennes plantes sur la terre,
Race charbonneuse du jour.
Ecoute-moi revivre, je te conduis
Au jardin de présence,
L'abandonné au soir et que des ombres couvrent,
L'habitable pour toi dans le nouvel amour.
Hier régnant désert, j'étais feuille sauvage
Et libre de mourir,
Mais le temps mûrissait, plainte noire des combes,
La blessure de l'eau dans les pierres du jour.
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle
00:03 Écrit par Claude Amstutz dans Quelques traces de craie dans le ciel - Anth, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie | | Imprimer | Facebook |
24/04/2015
La citation du jour
Yves Bonnefoy
Et je vous disais bien, mes quelques compagnons, je vous disais bien, n'est-ce pas, que le jour se lève? Allons, avançons encore, ramassons tous nos voeux, tous nos souvenirs, vous ces cris, ces appels, ces hurlements, ces sanglots, et moi avec tous ces rires, ces grands rires si loin de toutes parts sous un ciel si bas que nous le touchons de nos mains tendues! Il est évident que le jour se lève, mes amis, évident qu'il déferle sur nous, recolore tout, emporte et disperse tout.
Yves Bonnefoy, L'heure présente (Mercure de France, 2011)
01:17 Écrit par Claude Amstutz dans La citation du jour, Littérature francophone, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (1) | | Imprimer | Facebook |
01/12/2014
Morceaux choisis - Yves Bonnefoy
Yves Bonnefoy
Et si demeureAutre chose qu’un vent, un récif, une mer,Je sais que tu seras, même de nuit,L’ancre jetée, les pas titubants sur le sable,Et le bois qu’on rassemble, et l’étincelleSous les branches mouillées, et, dans l’inquièteAttente de la flamme qui hésite,La première parole après le long silence,Le premier feu à prendre au bas du monde mort.Yves Bonnefoy, Les planches courbes / extrait (coll. Poésie/Gallimard, 2003)
00:01 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Morceaux choisis, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | | Imprimer | Facebook |
17/02/2014
Yves Bonnefoy
Yves Bonnefoy, L’inachevable - Entretiens sur la poésie (Albin Michel, 2010)
On ne présente plus Yves Bonnefoy qui, comme Philippe Jaccottet, incarne l’exigence de la poésie, du langage et du sens. Dans ces entretiens réalisés entre 1990 et 2010, l’auteur nous partage pêle-mêle les rencontres essentielles de sa vie artistique: Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Pierre-Jean Jouve, Paul Valéry, Alberto Giacometti, sans oublier William Shakespeare dont les traductions occupent une place privilégiée dans son œuvre. Une lecture exigeante dont on peut regretter parfois une certaine préciosité, mais qui nous aide à épanouir ce champ de la conscience qui peut-être, sommeille en nous.
Ce livre, quelques-uns des entretiens que j'ai eus avec divers interlocuteurs en ces vingt dernières années. D'une part ceux qui portèrent sur la création artistique - architecture ou peinture - ou des peintres et des poètes; et d'autre part ceux où j'ai eu à parler de mon propre travail ou de ma vie. Viendront plus tard des réflexions de nature plus générale bien que constamment sur la poésie. Pourquoi ce rassemblement? Parce que l'imprévu des questions avive et même sert le désir de comprendre de celui qui cherche à répondre, en un écrit parlé qu'il veut aussi précis que possible. Et parce que ce désir va peut-être trouver dans les hypothèses et digressions alors permises des voies qui en valent d'autres vers la sorte de vérité dont cet auteur est capable. Yves Bonnefoy
également disponible en édition de poche (coll. Livre de poche/LGF, 2012)
09:27 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Philippe Jaccottet, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: essais; entretiens; livres | | Imprimer | Facebook |
02/09/2013
Philippe Jaccottet
Philippe Jaccottet, L'encre serait de l'ombre: Notes, proses et poèmes choisis par l'auteur (coll. Poésie/Gallimard, 2011)
Comme autrefois René Char avec Commune présence ou Henri Michaux avec L'espace du dedans, l'auteur nous invite à une promenade au coeur de son oeuvre dont il a lui-même choisit les textes, de 1946 à 2008. En attendant son apparition prochaine dans la prestigieuse Bibibliothèque de la Pléiade, les amoureux des oeuvres de Philippe Jaccottet auront tout le loisir de se persuader qu'il est, aux côtés d'Yves Bonnefoy, l'une des voix les plus importantes de la poésie d'expression française.
Philippe Jaccottet, en introduction à son anthologie, nous livre un autoportrait très émouvant qui pourrait à lui seul résumer sa démarche d'homme et d'écrivain: Je me redresse avec effort et je regarde: il y a trois lumières, dirait-on. Celle du ciel, celle qui est de là-haut s'écoule en moi, s'efface, et celle dont ma main trace l'ombre sur la page. L'encre serait de l'ombre. Ce ciel qui me traverse me surprend. On voudrait croire que nous sommes tourmentés pour mieux montrer le ciel. Mais le tourment l'emporte sur ces envolées, et la pitié noie tout, brillant d'autant de larmes que la nuit.
00:35 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Littérature suisse, Philippe Jaccottet, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature; poésie; livres | | Imprimer | Facebook |
09/12/2012
Lire les classiques - William Shakespeare
William Shakespeare
Contemple en moi ce moment de l'annéeOù ont jauni puis sont tombées les feuilles,Et peu en restent, chapelle en ruine, nue,Où les chantres, ce furent tard des chants d'oiseaux. Contemple en moi la journée qui s'achève,La trace de soleil que les ténèbres,Cette autre mort, vont effacer, qui cousentPour le repos les paupières de tout. Contemple en moi le rougeoiement d'un feuQui gît parmi les cendres de sa jeunesse,Ce lit de mort où il faut qu'il succombe,Usé par cela même qui l'a nourri. Contemple, et contempler fasse ton amourPlus fort, d'aimer ainsi, beaucoup, ce qu'il faut perdreWilliam Shakespeare, Sonnet LXXIII, dans: Les Sonnets / précédé de: Vénus et Adonis - Le Viol de Lucrèce (coll. Poésie/Gallimard, 2007)
traduit par Yves Bonnefoy
image: Frank Bernard Dicksee, Miranda (pre-raphaelite.diandian.com)
06:58 Écrit par Claude Amstutz dans Lire les classiques, Littérature étrangère, William Shakespeare, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | | Imprimer | Facebook |
27/01/2012
Morceaux choisis - Pétrarque
Pétrarque
Que bénis soient le jour, le mois, l'année,La saison, le temps qui s'enfuit, l'heure, l'instantEt ce lieu, dans ce beau pays, où deux beaux yeuxMe firent prisonnier et m'enchaînèrent.Et béni soit le doux premier tourmentQue j'éprouvai, ainsi captif d'Amour.Béni soit l'arc, bénies les flèches qui me percèrent,Bénie la plaies qu'elles m'ont faite au coeur. Bénis mes mots qui clamèrent sans nombreA tous échos le nom de ma Dame.Bénis les soupirs et les larmes, et mon désir. Et bénis soient aussi tous ces écritsOù j'amasse sa gloire; et ma penséeQui ne sait qu'elle, et donc rien d'aucune autre.
Pétrarque, Je vois sans yeux et sans bouche je crie - 24 sonnets traduits par Yves Bonnefoy / édition bilingue (Galilée, 2012)
Sculpture: Marie-Paule Deville-Chabrolle
http://devillechabrolle.typepad.com/devillechabrolle/2010/03/index.html
04:41 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature italienne, Morceaux choisis, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; livres | | Imprimer | Facebook |
12/11/2011
Actualité de la poésie 2/2
Bloc-Notes, 12 novembre / Les Saules
Après avoir évoqué Yves Bonnefoy et Jean-Pierre Lemaire, c'est le poète grec Georges Séféris qui fait l'actualité avec Journal de bord, dont le texte original a paru dans sa version définitive en 1965, à Athènes. Chacun des trois recueils qui le composent est le reflet d'une épreuve subie, nous dit son traducteur, Vincent Barras: les prémices de la guerre (I), la guerre (II) et la crise chypriote (III). On pourrait citer tous les textes de cet ouvrage, tant la beauté de la langue nous entraîne dans le vertige de ses profondeurs: Rossignol timide, dans la respiration des feuilles, / toi qui offres la fraîcheur musicale du bois / aux corps séparés et aux âmes / de ceux qui savent qu'ils ne reviendront pas. / Voix aveugle, qui tâtonnes dans la mémoire surprise par la nuit / pas et gestes; je n'oserais dire baisers; / et l'amère tourmente de la captive effarouchée. Une pure merveille!
Deux anthologies de la poésie méritent aussi d'être citées dans ces colonnes. La première, intitulée Mon beau navire ô ma mémoire - Un siècle de poésie française - préfacée par Antoine Gallimard - célébre les 100 ans de la prestigieuse maison d'édition. Si le choix des auteurs s'avère assez classique, celui des textes est plus original. On y retrouve aussi certains écrivains injustement oubliés tels Edmond Jabès, Georges Schehadé, Jean-Philippe Salabreuil ou Georges Perros dont ce court extrait vaut à lui seul ce plaisir de lecture: Ferme les yeux pour mieux la voir / Celle qui blesse ton regard / Celle que tu nommes ta vie / Et qui ne te rendra ses billes / Qu'au bout du grand aveuglement / Qu'au bout de ce monde en dérive / Là-bas, dans le soleil levant.
La seconde anthologie est très différente dans sa conception et son contenu. Avec des textes choisis par Albine Novarino-Pothier et que les photographies de Michel Maïofiss illustrent avec beaucoup de fraîcheur, Une année de poésie - 365 jours de bonheur permet de retrouver chaque jour de l'année un poème choisi au fil des siècles, en harmonie avec les saisons. Délibérément, me semble-t-il, certains auteurs ont été écartés - René Char par exemple ou Paul Eluard et Louis Aragon réduits à une discrète présence - alors que d'autres sont exhumés par de nombreux poèmes, tels Leconte de L'Isle, Théophile Gautier, Albert Samain, Emile Verhaeren, Maurice Fombeure, Francis Carco, Paul-Jean Toulet ou encore parmi tant d'autres, Anne de Noailles: Instant salubre et clair, ô fraîche renaissance, / Gai divertissement des guêpes sur le thym, / Tu écartes la mort, les ombres, le silence, / L'orage, la fatigue et la peur, cher matin... Une très belle anthologie - 52 euros, tout de même - et un objet séduisant à la hauteur de ces écrivains de tous les temps. Un livre de chevet à offrir - Noël est proche! - à tous les amoureux de poésie.
Enfin, pour en finir avec ce rapide survol de l'actualité poétique, voici un très court texte de Carl Jacob Burckhardt, Une matinée chez le libraire - Souvenirs de Rainer Maria Rilke. Cet auteur, qui naît à Bâle en 1891 et s'éteint à Genève en 1974, nous dévoile un fragment de la vie quotidienne du poète qu'il a rencontré à Paris en 1924, ainsi que des réflexions judicieuses de Rainer Maria Rilke sur la littérature, l'art poétique, la création: La limite est dans le fini, l'achevé, et tout ce qui vit vraiment a quelque chose d'exclusif. La nature a un terrible sens de la hiérarchie et l'hirondelle ne se commet pas avec le moineau. Seul l'homme abolit les frontières et estompe l'unicité des formes.
Comme vous pouvez le constater: la poésie est loin d'être moribonde. Et voilà bien la plus réjouissante - et peut-être la seule - des certitudes en cette fin d'année ordinaire...
Georges Séféris, Journal de bord (Héros-Limite, 2011)
Collectif, Mon beau navire ô ma mémoire - Un siècle de poésie française (coll. Poésie/Gallimard, 2011)
Albine Novarino-Pothier et Michel Maïofiss, Une année de poésie - 365 jours de bonheur (Omnibus, 2011)
Carl Jacob Burckhardt, Une matinée chez le libraire - Souvenirs de Rainer Maria Rilke (L'Anabase, 2011)
image: Rossignol philomèle (http://www.jbnature.com/oiseaux/rossignolphilomele)
00:06 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Georges Perros, Littérature étrangère, Littérature francophone, Louis Aragon, Paul Eluard, Rainer-Maria Rilke, René Char, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; livres | | Imprimer | Facebook |
11/11/2011
Actualité de la poésie 1/2
Bloc-Notes, 11 novembre / Les Saules
Rares sont les magazines qui consacrent leurs colonnes à la promotion de la poésie, et c'est bien dommage car les efforts de qualité chez certains éditeurs - Gallimard, Mercure de France, Corti, Actes Sud, Cheyne, La Dogana, Héros-Limite, Conférence ou Empreintes pour n'en citer que quelques-uns - méritent un coup de pouce au regard de leur engagement financièrement plus délicat que la publication d'un roman, par exemple. Pourtant, comme dans une diététique du corps où rivalisent les sucres rapides - la majorité des oeuvres dites de (auto)fiction au succès souvent volatile - et les sucres lents - la poésie, les essais littéraires lus sans lien d'importance avec l'actualité - lesquels laisseront en nous l'empreinte la plus durable, la plus bénéfique, détachée des modes ou des convenances? A chacun d'y répondre: vraissemblablement un mélange des deux, sauf que, pour reprendre notre image, les sucres rapides sont accessibles en abondance dans les grandes chaînes de librairies, alors que pour les autres - à l'exception de la coll. Poésie/Gallimard - il faut se tourner vers les librairies indépendantes ou... les sites Internet - sans oublier Facebook - qui favorisent, exaltent ou éditent les ouvrages de ces domaines confidentiels désertant les rayonnages de nos professionnels du livre. Tout un débat dont les réponses sont multiples, contradictoires et mouvantes comme... les habitudes alimentaires!
Parmi les nouveautés en poésie, sachez que vient de paraître l'un des plus émouvants recueils de Yves Bonnefoy, intitulé L'heure présente qui, malgré son exigence poétique et son dépouillement, gagne en simplicité au fil des ans, avec ses battements de coeur déclinés au rythme de la nature et des hommes: On dit qu'on fait des feux sur des barques, dans ces pays de montagne. Que ces barques dérivent à travers le lac, tard la nuit. Allons voir, regardons loin devant nous puisque notre maison n'existe pas. D'admirables pages évoquent la haute mer, l'authenticité des choses vues, la sacralisation du livre, le mythe de Vénus et d'Adonis. On trouve également, dans ce volume, deux textes consacrés à la mise en scène de Hamlet - dont Yves Bonnefoy a, par le passé, assuré une traduction devenue célèbre - aux côtés de Raturer outre, L'heure présente - qui donne son titre au présent livre -, Frissons d'automne, et Aller, aller encore: à lire et relire avec reconnaissance envers ces pierres rares qui gonflent les poches de notre pardessus et ne vieillissent pas.
La même exigence hante Les marges du jour de Jean-Pierre Lemaire, poète peu connu né à Sallanches - en Haute Savoie - voici 63 ans. Cet éloge de la vraie vie ancrée dans un quotidien en constant mouvement, se rapproche de l'univers d'un Yves Bonnefoy ou d'un Philippe Jaccottet, qui tous deux ont salué la première édition de ce recueil paru en 1977 - très tôt épuisé - et que La Dogana ajoute aujourd'hui à son catalogue. La nuit laisse partout des indices / ces prunes bleues, secrètes sous les feuilles / et tu regardes monter le soleil / sur le balcon en marge du temps... Ces textes essentiels, dignes des plus grands poètes contemporains, sont, dans une préface inédite, présentés par Philippe Jaccottet.
Et le voyage en poésie se poursuit... demain!
Yves Bonnefoy, L'heure présente (Mercure de France, 2011)
Jean-Pierre Lemaire, Les marges du jour (La Dogana, 2011)
image: Antonio Canova, Vénus et Adonis (http://elbamboso.blogspot.com/2011/02/seduccion.html)
00:04 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Littérature francophone, Philippe Jaccottet, William Shakespeare, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; livres | | Imprimer | Facebook |
30/05/2011
Editions La Dogana, Chêne-Bourg (Suisse)
Collectif: Un visa donné à la parole - Trente ans d'édition (La Dogana, 2011)
Ce n'est pas par le nombre de publications que nous souhaitons nous distinguer, mais par leur qualité et la cohérence des choix. Et pour cette même raison que la poésie demeure à nos yeux - au sein des discours scientifiques, didactiques ou idéologiques dont nous sommes trop souvent devenus la proie - une des rares paroles à la fois légère, durable et nécessaire, nous avons accordé un soin particulier à l'aspect extérieur de nos livres; afin d'aboutir à une sorte de point d'équilibre entre la petite masse de papier, de toile et d'encre et l'énorme densité des oeuvres qui s'y trouvent inscrites.
Ainsi s'exprime Florian Rodari pour célébrer les trente ans de sa maison d'édition. Je ne vais pas vous raconter l'histoire de La Dogana, puisque - dans ces mêmes colonnes - un article lui a déjà été consacré par le passé, de même que plusieurs livres parmi lesquels ceux d'Ossip Mandelstam, Anna Akhmatova et Philippe Jaccottet. Par la critère de recherche sur ce site, vous pouvez les découvrir, les lire ou relire, si le coeur vous en dit. Ce petit cadeau fait à tous les passionnés de poésie est un catalogue illustré de toutes les publications de cet éditeur - 80 titres - entrecoupé par des textes inédits d'Yves Bonnefoy, Pierre-Alain Tâche, Jacques Réda, Philippe Jaccottet, Jean-Pierre Lemaire, Fréderic Wandelère, Alain Madeleine-Perdrillat et Angelika Kirchschlager. De l'autre côté du miroir, une autre résonance conclut ce bel anniversaire, avec Muriel Bonicel: Impressions d'une libraire à Montparnasse.
Florian Rodari peut être fier de son travail d'éditeur passionné, minutieux, insensible au rythme effréné des mondes, comme ces vagues de l'âme unissant une communauté d'artisans qui, refusant toute compromission, en scellent toute la beauté et l'authenticité.
00:01 Écrit par Claude Amstutz dans Anna Akhmatova, Littérature étrangère, Littérature francophone, Littérature italienne, Littérature suisse, Philippe Jaccottet, Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; essais; musique classique; livres | | Imprimer | Facebook |