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19/09/2013

Katherine Pancol

9782226131379.gifKatherine Pancol, Un homme à distance (Albin Michel, 2002)

Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. Ainsi commence ce roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle. Il raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et d'un inconnu qui lui écrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, ils se font des confidences, ils se tendent des pièges, s'engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser. Mais qui pourrait prédire vers quelle révélation l'emmène ce nouveau lien noué à travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ?

Correspondance attachante entre une libraire et un mystérieux client qui l’entraîne dans un rapport plus personnel, non exempt de danger, qui la confronte à des réminiscences douloureuses. Kay est un très émouvant portrait de femme, fragile et volontaire à la fois. De plus, ce récit est un hommage au pouvoir émotionnel des livres.

également disponible en coll. de poche (Livre de poche, 2004)

00:16 Écrit par Claude Amstutz dans Katherine Pancol, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

17/04/2012

Morceaux choisis - Katherine Pancol

Katherine Pancol

littérature; roman; morceaux choisis; livres 

Kay Bartholdi
Les Palmiers sauvages
Fécamp 

Le 5 mai 1998. 

J'ai le coeur brisé, Jonathan... Et je ne suis pas sûre que les morceaux se soient recollés. Parce que j'ai eu si mal, si mal que j'ai cru en mourir... Parce qu'un autre que moi, mon semblable, mon même sang, mon même souffle, ma même peau, mes mêmes cheveux, mes mêmes dents, mon même sourire, en est mort tout debout, lui. Parce que, je vous l'ai dit, je veux aimer la vie, malgré tout. 

Le soleil de printemps qui rebondit à mes pieds et me force à me lever... Les bains du petit matin quand la ville s'ébroue à peine. Les galets polis sur la plage que mes plantes de pied ont apprivoisés. Le bruit des vagues qui font chanter les galets quand elles se retirent. Ma peau toute salée que je lèche à grands coups de langue. Les fromages de Madame Marie. Les gâteaux de Monsieur Lainé. Les moules-frites de Laurent et Josepha. La présence tendre et bourrue de Nathalie. Les pinceaux blancs du phare, la nuit, ma seule compagnie.

Je chasse toutes les autres. Je les chasse tous. Je les désire, je les convoque, je me jette à leur cou, je leur fais des noeuds partout et... je les tranche. D'un seul coup. Sans avertissement. Ils durent ce que durent le désir physique, l'envie de frotter ma peau contre une autre, de se faire étreindre, entourer, fouiller, retourner... Comme le tracteur dans la terre... Ou plus doucement... Comme les lunettes cerclées embuées de tendresse. 

Je hais la douceur, la tendresse, la passion quand elles ne viennent pas de lui... De cet homme qui s'est éloigné, un beau matin, en bateau sur le port. Que j'ai regardé partir en serrant la main d'un autre dans ma main. Un autre qui aimait aussi cet homme plus que tout. Cet homme qui nous abandonnait. Pour qui? Pour quoi? Pourquoi, Jonathan? Pourquoi est-il parti? Je n'ai jamais compris.

Alors je préfère rester seule. Dans ma chambrette, face à la mer. Avec mes livres, les mouettes qui me raillent, le vent et la tempête. Ces compagnons-là me vont bien. Ils ne me demandent rien. Je ne leur donne rien. Un amour commence à exister quand chacun offre à l'autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. Sinon, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'échange de peaux, de désir immédiat, et l'on se retrouve, détroussé, comme après le passage d'un cambrioleur. 

Gardez votre secret. Je garderai le mien. Souvenez-vous de la vieille femme et du curé, dans Maison des autres.* Les secrets ne sont pas faits pour être échangés avec des inconnus. Elle en est morte. 

Qu'est-ce que je sais de vous? Et vous voulez me raconter votre vie! Sans façon, Jonathan! Restons-en au rayon des livres, prudemment. Il y en a plein d'autres magnifiques qui ne nous déchireront pas les entrailles, qui nous berceront d'illusions, ou nous infuseront dans des douleurs plus tièdes, plus lointaines.

Pein d'autres qui nous feront voler très haut, loin de nos pourquoi.  

Si pouvoir - équivalait à vouloir -
Ténu serait - le Critère -
C'est l'ultime de la Parole -
Que l'impuissance à dire. 
Emily Dickinson

Je suis dans cette impuissance-là. 

Kay


Katherine Pancol, Un homme à distance (coll. Livre de Poche, 2004)

 

26/06/2011

Katherine Pancol

9782020319027.jpgKatherine Pancol, Les hommes cruels ne courent pas les rues (Coll. Points/Seuil 1997)

Le père de l'héroïne, homme cruel et fascinant, a disparu. Pour oublier, elle part à New York. Mais ni son amie Bonnie ni le frozen yoghourt ne suffisent à la consoler. Heureusement, Allan surgit, insaisissable, beau comme un dieu. Celui-là, il ne faut pas le laisser échapper. Entre souvenirs de petite fille et stratégies de séduction, Katherine Pancol dresse le portrait pétillant d'une femme d'aujourd'hui.

Précurseur de Vu de l’extérieur, ce roman développe presque tous les thèmes propres à Katherine Pancol : le père aimé mais absent, la mère austère, l’espièglerie et la provocation avec les hommes, le manque de confiance en soi et la peur de tout perdre. On éclate souvent de rire dans ce livre, même quand tout bascule et que les larmes ne sont pas loin ...

10:30 Écrit par Claude Amstutz dans Katherine Pancol, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

06/05/2011

Katherine Pancol

9782253150220.gifKatherine Pancol, J'étais là avant (Livre de Poche, 2001)

Peu souvent traité en littérature, le rapport aux mères, concurrentes, blessées autant que blessantes est le fil conducteur de ce roman d’amour mené tambour battant, écrit d'une plume tranchante, réaliste et convaincante. Même si les plus beaux rêves menacent de s'effondrer entre l'acidité des rapports familiaux où rien ne semble changer et la quête éperdue d'un bonheur possible, ni la trahison, ni la fatalité n'ont le dernier mot, et sans être franchement féministe, il se dégage de cette histoire une grande bouffée de liberté qui fait du bien.

04:51 Écrit par Claude Amstutz dans Katherine Pancol, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

25/01/2011

Devoir de vacances 1/3

Bloc-Notes, 25 janvier / Les Saules

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Il est des tâches qu'invariablement, je retarde au fil des ans. Celle par exemple, de ranger ma bibliothèque, non pas en raison de la poussière qui s'y accumule comme sur une bonne réserve de Bordeaux, mais parce que tout l'espace de ma chambre est occupé par des livres en attente: sur ma table de nuit, au pied de mon lit, même sur l'unique fauteuil où une cinquantaine d'ouvrages manquent d'être lus ou relus, classés ou offerts, voire d'être intégrés avec un commentaire sur le blog de La scie rêveuse... Je repousse jusqu'au dernier instant cette ingrate besogne avec tout l'aplomb d'une paresse congénitale, car je sais qu'avant de m'y atteler, il me faut déménager une centaine de livres de ma bibliothèque actuelle et les déplacer à l'autre bout de l'étage de notre maison, dans le bureau de mon père, que je squatte, faute de place. 

Le premier pas franchi, le plus difficile - mettre la main à la pâte, comme on dit chez nous -, je retrouve, comme un délicieux sortilège, ce contact physique au livre qui me confond au moment de sa lecture dans le temps, ce mélange d'odeurs, de papiers et d'encres qui porte la trace de voyages dans mes poches ou d'annotations, de passages significatifs tracés au stabilo. Tout un monde!

Et voici que je prends les livres de ma bibliothèque, l'un après l'autre - avec la menace d'une éviction - pour mesurer s'ils me sont encore d'une quelconque importance, porteurs d'apprentissage ou de vécu, et comme à chaque fois, j'accorde des grâces à profusion: A Maurice Blanchot dont la plupart des récits, tels Le dernier homme ou Au moment voulu ne parviennent plus à m'émouvoir mais ressemblent à un vitrail de jeunesse qui me bouleversait alors; à E.M. Cioran dont les écrits, à l'exception de La chute dans le temps, me confortaient dans un mal de vivre récurrent et qui aujourd'hui m'ennuient, me font rire ou me soulagent, m'aidant toutefois par leur présence singulière à mesurer le chemin parcouru; au peu sympathique Henry de Montherlant, dont Port-Royal et Mais aimons-nous ceux que nous aimons ont suscité à une certaine époque, de vrais bonheurs de lecture; à Julien Green qui, outre son Journal, m'a bouleversé avec Chaque homme dans sa nuit, un roman qui, je le crains, a dû terriblement vieillir. 

Beaucoup de tendresse en revanche, à retrouver la trace personnelle d'écrivains dans ma vie. Ceux qui m'ont dédicacé un livre qui ne m'a jamais quitté: Hector Bianchiotti pour Sans la miséricorde du ChristVirginie Lou pour Eloge de la lumière au temps des dinosauresYves Navarre pour Le coeur qui cogne, et plus près de nous, Jean-Louis Kuffer pour Les passions partagées, Olivier Adam pour A l'abri de rien, Katherine Pancol pour Vu de l'extérieur. 

Sans oublier, entre deux ouvrages, involontairement dissimulées, les lettres ou cartes postales, dont un message sensible et reconnaissant de Jacques Chessex, à la parution de son recueil de poèmes Le désir de la neige... 

Je me rappelle - ici, maintenant - devant l'étendue de tous ces livres, une phrase de Cicéron qui me chamboule tout soudain comme une évidence: Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut.  

Il va à l'essentiel, le bougre...

(à suivre)

00:13 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Jacques Chessex, Jean-Louis Kuffer, Katherine Pancol, Yves Navarre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : auteurs; littérature; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

04/01/2011

Dans le rétroviseur

Bloc-Notes, 4 janvier / Les Saules

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Voilà, c'est reparti! Le très sérieux Livres Hebdo - revue professionnelle consacrée au livre - n'annonce pas moins de 510 nouveaux romans à paraître au cours des deux premiers mois de l'année, dont 329 voués à la littérature francophone, mais... pas si vite, car l'année 2010 à peine achevée, je prends plaisir à vous partager les petites ou grandes joies que la saison dernière aura suscitées, au nez et à la barbe des statistiques qui, au contraire de la résonance affective des uns et des autres, masquent souvent l'essentiel, heureusement!

Avec un constat très encourageant: Le lecteur actuel cède beaucoup moins que par le passé, aux sirènes des prix littéraires. S'il les lit ou les offre, c'est parce qu'il les découvre ou les aime, qu'il s'agisse de Michel Houellebecq avec La carte et le territoire (Flammarion), de Jean-Michel Olivier avec L'amour nègre (De Fallois/L'Age d'Homme), de Maylis de Kérangal avec Naissance d'un pont (Verticales), de Patrick Lapeyre avec La vie est brève et le désir sans fin (P.O.L.), de Fatou Diome avec Celles qui attendent (Flammarion) ou encore de Sofia Oksanen avec Purge (Stock) et de David Vann avec Sukkwan island (Gallmeister).

Il est aussi plus curieux, exigeant et surtout... prend son temps pour choisir ses livres! Ainsi, il a jeté son dévolu - pour mon plus grand plaisir! - sur Douna Loup avec L'embrasure (Mercure de France), Valérie Zenatti avec Les âmes soeurs (L'Olivier), Rosa Montero avec Instructions pour sauver le monde (Métailié), Erri de Luca avec Le jour d'avant le bonheur (Gallimard) ou Sarah Hall avec Comment peindre un homme mort (Bourgois) - à mon avis le plus beau roman de l'année! - sans oublier Kathryn Stockett avec La couleur des sentiments (Jacqueline Chambon) dont le succès repose pour une part prépondérante sur le bouche à oreille entre lecteurs et le coup de pouce des libraires, ou Jean d'Ormesson avec C'est une chose étrange à la fin que le monde (Laffont), bel exemple de fidélité entre le public et un auteur qui n'a cessé de se remettre en question, de partager ses passions, ses convictions, ses interrogations, auprès des plus jeunes et des autres...  

Qu'on se le dise enfin: La poésie n'est pas reléguée aux oubliettes. Le succès de la correspondance entre René Char et Nicolas de Staël (Editions des Busclats), l'anthologie des Poètes de la Méditerranée (coll. Poésie/Gallimard) ou les écrits récents de Jean-Michel Maulpoix, Andrée Chédid et Charles-Ferdinand Ramuz en sont la preuve vivante.

Seuls auront manqué en 2010 quelques romans légers et attachants comme on les aime... Hormis une réédition - Les raisons du coeur de Mary Wesley (Héloïse d'Ormesson) - et une nouveauté, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol (Albin Michel), je n'ai pas oublié - comme de nombreux lecteurs, ces plaisirs de lecture plus anciens que sont La grand-mère de Jade de Frédérique Deghelt (Actes Sud) ou Les bonnes dames de Jean-Louis Kuffer (Campiche) qui rencontrent aujourd'hui encore un succès aussi vif que celui des dernières parutions en librairie!

Pour en finir avec ce petit tour d'horizon de l'année écoulée, j'ajoute que le lecteur actuel - pour autant qu'il trouve dans les librairies ou bibliothèques ce qu'il cherche - n'est pas nécessairement conditionné par l'attrait de la nouveauté, ce qui me ravit! Savez-vous que le roman de Léon Tolstoï, Anne Karénine, demeure le roman le plus populaire de 17 à 87 ans, aux côtés de celui d'Alexandre Dumas, Le comte de Monte-Cristo, parmi les classiques? Que Lark et Termite, le chef d'oeuvre de Jayne Anne Phillips (Bourgois), paru en 2009, demeure l'un des choix préférés du public, avec L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon (Laffont et Livre de poche) paru en 2004? Qu'on lit toujours le roman d'Axel Munthe, Le livre de San Michele (Albin Michel) ou La montagne magique de Thomas Mann (Fayard et Livre de poche)?

Sur le site de Culture Café - http://500-livres.com/index.html - vous pouvez consulter les 500 meilleurs livres choisis par les internautes, en 2008 - peu de changements, sans doute, avec aujourd'hui - avec près de 5'000 votes et 3'000 titres proposés. Comme moi, vous y reconnaîtrez bien des vôtres...  

image: Jean-Honoré Fragonard, La liseuse (National Gallery of Art, Washington)

 

03/06/2010

La citation du jour

Katherine Pancol

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Si on n’a pas de rêves, on n’est rien que de pauvres humains avec des bras sans force, des jambes qui courent sans but, une bouche qui avale de l’air, des yeux vides. Le rêve, c’est ce qui nous rapproche de Dieu, des étoiles, ce qui nous rend plus grand, plus beau, unique au monde… C’est si petit, un homme sans rêves. Si petit, si inutile… Un homme qui n’a que le quotidien, que la réalité du quotidien, cela fait peine à voir. C’est comme un arbre sans feuilles. Il faut mettre des feuilles sur les arbres. Leur coller plein de feuilles pour que ça fasse un grand et bel arbre. Et tant pis s’il y a des feuilles qui tombent, on en remet d’autres. Encore et encore, sans se décourager… C’est dans le rêve que respirent les âmes. Dans le rêve que se glisse la grandeur de l’homme. Aujourd’hui on ne respire plus, on suffoque. Le rêve, on l’a supprimé, comme on a supprimé l’âme et le Ciel…

Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (Albin Michel, 2010)

Image: sur http://www.voyagesphotosmanu.com/ecureuil_roux.html

03:09 Écrit par Claude Amstutz dans Katherine Pancol, La citation du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auteurs; citations; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

30/04/2010

Les écureuils de Central Park - 2

9782226208316.gifKatherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (Albin Michel, 2010)

On ne présente plus l'auteur de Les yeux jaunes des crocodiles et de La valse lente des tortues qui connaît avec ces deux titres un succès inespéré. Il est vrai que si, au contraire des auteurs traduits, les francophones confondent trop souvent les caractéristiques du roman avec le récit, l'autofiction ou le vécu et négligent la principale vertu du roman qui consiste à savoir raconter une histoire - "une œuvre d’imagination en prose, assez longue qui présente et fait vivre dans un milieu des personnages donnés comme réels et nous fait connaître leur psychologie, leur destin et leurs aventures" (Le Petit Robert) - , on ne peut en faire le reproche à Katherine Pancol.

Jugée avec une relative condescendance par les professionnels du livre qui lui reconnaissent un public - traduisez: un peu nunuche - mais adulée par ses fans de plus en plus nombreux, elle nous embarque pour la troisième et dernière fois semble-t-il dans l'ébouriffant tourbillon de la famille Cortes: Joséphine, Hortense, Shirley, sans oublier Josiane, Marcel ou Philippe, avec de nouveaux personnages - Becca et le jeune homme, par exemple - qui ont leur mot à dire pour infléchir le destin des uns et des autres.

Bien sûr que les esprits chagrins reprocheront à Katherine Pancol ces 852 pages - 200 de plus que ses deux précédents opus - ou une trame un peu prévisible - inévitable à force de côtoyer et de s'attacher aux personnages - mais qu'importe: La magie opère toujours, bienfaisante comme un vent léger qui nous fait respirer à pleins poumons, heureux tout simplement de savourer ces moments de la vie et de partager ce soleil indomptable qui voudrait briller pour tout le monde.

00:05 Écrit par Claude Amstutz dans Katherine Pancol, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature: roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

13/03/2010

Les écureuils de Central Park - 1

Bloc-Notes, 5 février - 12 mars / Les Saules

Katherine Pancol.jpg

Vous êtes nombreux à me demander, chaque jour ou presque, des nouvelles de Katherine Pancol, dans votre impatience à lire le dernier épisode de la trilogie commencée avec Les yeux jaunes des crocodiles et suivie par La valse lente des tortues. Vous avez rongé votre frein, fumé la moquette, activé vos grigris, à l'affût du moindre signe : Déjà 295 pages d'écrites, puis 450, 600 et plus... Alors ? Alors quoi? Souriez, la vie est belle, car elle arrive enfin, la suite tant attendue, avec un titre qui est à lui seul toute une histoire : Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Mais soyez zen, serrez les dents, fermez les yeux, respirez à fond - parole de fan! - car il vous faut patienter encore un peu: Sa parution est annoncée pour le 1er avril... et ce n'est pas une blague!

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il vous faut sortir vos agendas ou autres blackboards, coller un post-it sur votre frigidaire, inscrire la date à l'encre indélébile au creux de la paume de votre main droite, filer au pressing pour vous parer d'un habit de fêtes, car Katherine Pancol vient nous rendre visite en Suisse et se réjouit de vous rencontrer tous, amis fidèles de longue date ou hôtes de passage, vendredi 30 avril, chez Payot Libraire, Centre La Combe, à Nyon, de 16 h à 18 h.

Et qu'est-ce qu'on dit ? Merci Katherine, bien entendu !

Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (Albin Michel, 2010)

Icône Payot 3.jpg

 

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07:10 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Katherine Pancol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bloc-notes; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

23/01/2010

Coup d'oeil dans le rétroviseur

Bloc-Notes, 19 janvier / Les Saules

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Et si je vous parlais, en ce début d’année, des millésimes si chers aux viticulteurs ? Autrement dit, quel serait le livre de l’année, celui défendu becs et ongles, celui dont je ne me séparerais pour rien au monde, celui qui a enchanté mes nuits ou donné un sens à mon quotidien ? Bien sûr, cette attribution de roses rouges est personnelle, subjective, viscéralement liée au fil rouge des humeurs ou émotions, parfois graves, mais souvent légères comme une envolée de ballons dans une fête foraine.

 

Voici donc 11 titres, ceux qui m’accompagnent toujours, dont je ne me lasse jamais, que j’incite à faire découvrir à mes proches, connaissances ou amis de passage. Un bouquet de fleurs sauvages qui commence avec Vu de l’extérieur de Katherine Pancol (1993), suivi par Le jour des abeilles de Thomas Sanchez (2001), Rapport aux bêtes de Noëlle Revaz (2002), Tout ce que j’aimais de Siri Hustvedt (2003), Un amour de jeunesse de Ann Packer (2004), Oublier l’orage de Cédric Morgan et De l’art de conduire sa machine de Steven Carroll (2005), Le pays des ténèbres de Stewart O’Nan (2006), Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel (2007), Les intermittences de la mort de José Saramago (2008) et enfin Lark et Termite de Jayne Anne Phillips (2009).

 

Peut-être y trouverez-vous, dans un monde à certaines heures étrangement artificiel ces quelques vibrations communes qui nous rapprochent les uns des autres, qui sait? Dans tous les cas, livrez-vous à cet exercice jubilatoire et vous serez surpris par les poissons pris à votre hameçon. Pas forcément ceux auxquels vous sembliez pourtant si attachés …

 

La liseuse, de Pierre-Auguste Renoir (1876), Musée du Louvre, Paris

10:53 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Jayne Anne Phillips, Katherine Pancol, Noëlle Revaz, Philippe Claudel, Steven Carroll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bloc-notes; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |