01/01/2014
La musique sur FB 26 - J.Brahms
Johannes Brahms
Symphony No. 4 in E minor, Op 98
Wiener Philharmoniker
Carlos Kleiber
09:10 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, Johannes Brahms, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique classique; facebook | | Imprimer | Facebook |
07/10/2013
Les grands chefs d'orchestre 1b
Bloc-Notes, 7 octobre / Les Saules
Voici l'un des extraits du choix musical de Christian Merlin: Le Freischütz de Carl Maria von Weber (la scène de la gorge au loup) dirigé par Carlos Kleiber, avec Theo Adam, Peter Schreier, Gerhard Paul et l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde.
Christian Merlin, Les grands chefs d'orchestre (Buchet-Chastel, 2013)
11:45 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique | | Imprimer | Facebook |
Les grands chefs d'orchestre 1a
Bloc-Notes, 7 octobre / Les Saules
Si vous parcourez cette page, j'en déduis que vous aimez la musique classique. Un peu, beaucoup, passionnément? Conscients de vos lacunes culturelles, éprouvez-vous parfois - ce fut mon cas pendant de nombreuses années - un malaise à côtoyer les salles de concert ou à converser avec des mélomanes dont les connaissances côtoient la stratosphère? Oui? Alors nous sommes faits pour nous entendre, et vous comprendrez mon enthousiasme pour la collection Musique, aux éditions Buchet-Chastel, dont le dernier volume, Les grands chefs d'orchestre du XXe siècle, sous la plume de Christian Merlin - critique musical au Figaro et pour la revue Diapason - vient de paraître.
Nullement réservé aux musicologues, cet ouvrage s'adresse à un public large, curieux, avide de franchir de nouveaux horizons et qui, bien souvent, ne sait trop dans quelle direction s'aventurer. Dans Les grands chefs d'orchestre du XXe siècle, 37 portraits évoquant leur parcours et leur personnalité, sont présentés. Je vous fais grâce des noms les plus connus, soulignant simplement des maîtres parfois oubliés, tels Hermann Abendroth, Fritz Busch, Felix Weingarten, Hans Rosbaud ou Willem Mengelberg, dont il est aujourd'hui difficile de trouver des enregistrements ailleurs que chez les disquaires spécialisés, devenus hélas très rares...
La présentation didactique, se veut aussi objective que possible afin de laisser au lecteur le soin de choisir ses propres pistes, même si - heureusement - l'opinion personnelle de l'auteur déborde parfois de ce cadre un peu trop strict: sévère avec un Valery Gergiev, admiratif avec un Carlos Kleiber. Comme dans les trois autres volumes de cette collection, près de huit d'heures d'écoute au format MP3 vous permettent de vous plonger dans une oeuvre dirigée par chacun de ces chefs d'orchestre: un voyage magique à entreprendre à pas lents afin de savourer votre plaisir!
Et si vous ne l'avez déjà fait, je vous encourage vivement à vous procurer Les grands pianistes du XXe siècle de Alain Lompech et Les grands violonistes du XXe siècle de Jean-Michel Molkhou: deux ouvrages - déjà présentés dans ces colonnes - où l'osmose entre la personnalité des artistes et leur talent, est présenté d'une manière particulièrement originale et captivante.
En annexe, vous pouvez entendre le très bel extrait du Freischütz de Carl Maria von Weber, dirigé par Carlos Kleiber, mon préféré entre tous s'il fallait en choisir un seul...
Christian Merlin, Les grands chefs d'orchestre du XXe siècle (Buchet-Chastel, 2013)
Alain Lompech, Les grands pianistes du XXe siècle (Buchet-Chastel, 2012)
Richard Martet, Les grands chanteurs du XXe siècle (Buchet-Chastel, 2012)
Jean-Michel Molkhou, Les grands violonistes du XXe siècle / vol. 1: de Kreisler à Kremer, 1875-1947 (Buchet-Chastel, 2011)
image:Christian Merlin (blogs.qobuz.com)
11:41 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; livres | | Imprimer | Facebook |
01/01/2013
La musique sur FB - 305 L.van Beethoven
Ludwig van Beethoven
Symphony No 5
Vienna Philharmonic Orchestra
Carlos Kleiber
11:20 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, La musique sur Facebook, Ludwig van Beethoven, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique classique; facebook | | Imprimer | Facebook |
La musique sur FB - 1922 R.Strauss
Richard Strauss
Ein Heldenleben, Op 40
Wiener Philharmoniker
Carlos Kleiber
03:45 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | | Imprimer | Facebook |
15/12/2012
Bruno Le Maire 1c
Bloc-Notes, 15 décembre / Les Saules
Voici trois exemples de l'art de Carlos Kleiber, soit la Symphonie No 4, Op 98 de Johannes Brahms (avec le Wiener Philharmoniker), Le Freischütz / Ouverture, Op 77 - de Carl Maria von Weber (avec le Südfunk-Sinfonieorchester, et pour finir les Symphonies No 4, Op 60 et 7, Op 92 de Ludwig van Beethoven...
Bruno Lemaire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012)
16:44 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Carlos Kleiber, Johannes Brahms, Ludwig van Beethoven, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique | | Imprimer | Facebook |
Bruno Le Maire 1b
Morceaux choisis
Répéter ne voulait pas dire, pour Carlos, reprendre cent fois les cinq mêmes mesures, dans une parition : répéter voulait dire tenter. Tenter quelque chose de nouveau et de proprement inouï. Il connaissait les partitions mieux que personne. Avant de rentrer en répétition, il demandait aux archives de lui sortir les fac simile des éditions originales des œuvres. Il les scrutait. Il les annotait au crayon. A Betlin, un soir, les gardiens retrouvèrent Carlos enfermé dans la salle des archives de la Philharmonie, il avait oublié de les avertir de sa présence. Pardonnez-moi, messieurs, je travaillais et maintenant je cherche la sortie.
Aucun chef ne montait à son pupitre aussi bien préparé que Carlos. Pourtant, il ne rechignait pas à assister aux répétitions des autres chefs, au contraire, il leur en faisait la demande : Muti, Sawallich, Karajan dans les dernières années. A Salzbourg, il se cachait derrière une colonne du grand théâtre et, la tête penchée, le visage appuyé dans la paume, il écoutait les répétitions. Il avait pour Karajan un respect teinté de fascination, sans doute en raison de la force que ce petit bonhomme en acier trempé dégageait, tout le contraire de sa fragilité à lui.
Donc, dans son esprit, la répétition ne correspondait en rien à ce que vous entendez en France, par une répétition. Keine Wiederholung: eine Probe. La répétition démarrait au moment précis où il pouvait tenter ce que personne avant lui, vraiment personne, ne voulait avoir tenté. Ou osé tenter. Il disait : Il faut tâtonner. Avancer en pleine obscurité, n’est-ce pas? En pleine obscurité. Imaginez, le chef le mieux préparé au monde à ses répétitions qui vous déclare : Il faut tâtonner. Vous comprenez? Vous comprenez un instant ce que cela signifie? Les instruments, il demandait à les déplacer. Mettre les percussions à un autre bout de la pièce, juste pour voir. Il supprimait une flûte sur deux. Il ralentissait les tempi. Il poussait les pianissimi à la limite du silence. Il fallait tout essayer. Et encore, il gardait pour les concerts et les enregistrements les tentatives les plus risquées.
A Berlin, il enregistra la Huitième de Schubert en démarrant si doucement que même en tendant l’oreille, pendant les vingt premières mesures, il est impossible pour une oreille normale de percevoir quoique ce soit. Dans le studio, un ingénieur du son de Deutsche Grammophon lui demanda une nouvelle prise. Il répliqua : Pourquoi une nouvelle prise? – Pour entendre, maestro. – Mais justement, je ne veux pas qu’on entende! Au moins au début, je veux qu’on cherche à entendre et qu’on n’entende pas, comme un homme réveillé en sursaut qui guetterait le bruit du cambrioleur: il faut faire peur, il faut du suspens.
Il avait le sens du silence, comme un réalisateur de cinéma le sens du noir. Il aurait pu filmer la nuit. Il jouait du silence. Je serais réalisateur, je prendrais les premières mesures de sa Huitième de Schubert comme bande son pour un Hitchcock. Cadre serré, une Chevrolet des années 60, le visage concentré et un peu inquiet d’une jeune femme au volant, la pluie qui ruisselle sur le pare-brise, et ces premières mesures à peine audibles. Oui, c’est exactement ce que je ferais.
Bruno Lemaire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012)
16:30 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, Franz Schubert, Littérature francophone, Morceaux choisis, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; musique classique; livres | | Imprimer | Facebook |
Bruno Le Maire 1a
Bloc-Notes, 15 décembre / Les Saules
Avant de vous parler du livre de Bruno Le Maire, une anecdote. Dans les années 80, j’ai connu l’un des chocs de ma vie en découvrant la Cinquième de Beethoven – pourtant maintes fois entendue par le passé - dirigée avec tant de fougue, de rage et de folie, que ce moment est resté gravé dans ma mémoire. Je fis ainsi connaissance avec celui qui allait devenir l’un de mes chefs d’orchestre préférés dans ce répertoire: Carlos Kleiber.
Or, c’est de lui qu’il est question dans ce récit de Bruno Le Maire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber. Pour son narrateur, la révélation fut la Septième de ce même Beethoven dont il résume à merveille l’impression que le maestro lui a inspirée : On aurait dit que le chef dirigeait avec une hache au bout du bras. Il cognait dans la musique, levait son bras, abattait son bras, cognait, cognait encore, et la musique allait son chemin et lui la faisait aller plus loin encore. Plus il tranchait dans la musique, plus elle reprenait de vigueur. Et subitement, come épuisé, il tirait de son orchestre un son d’une douceur prodigieuse, semblable à une tache de soleil dansant dans une clairière.
Par le biais d’un critique musical qui lui fait connaître Nikolaus Marek, un violoniste proche de Carlos Kleiber, il enregistre les conversations, prend des notes et se rapproche de ce musicien d’exception - il avait la sensualité des mangeurs de cerises - qui le fascine et envers lequel il nourrit une véritable dévotion.
Ainsi, nous est contée l'histoire de cet homme complexe qui avait en lui la folie de la musique – héritée de son père Erich, lui aussi chef d’orchestre et placé tout en haut de son panthéon – faisant preuve d’une audace inouïe pareille à ces conducteurs de voitures qui frôlent continuellement la sortie de route. Une trajectoire fulgurante, bâtie sur l’inquiétude et la réponse à celle-ci qui, sur la fin, le laisse épuisé, comme effacé derrière le visage de ses maîtres: Beethoven, Brahms, Schubert, Weber et Mozart. Un très beau passage du livre de Bruno Le Maire met en lumière cet aspect de la personnalité de Carlos Kleiber: Il a voulu disparaître au profit de la musique, parce que seule comptait la musique et lui ne comptait pas. Regardez ses derniers enregistrements publics. Regardez-les attentivement. Par moments, il reste totalement immobile au pupitre, les bras ballants, la tête inclinée. Et puis son corps est pris d’un soubresaut. Il bondit et il mime la musique. Il ne dirige toujours pas, il entre dans la musique. « Mon rêve: devenir superflu ».
Parfois, quelques souvenirs amusants - à propos d’un concert consacré aux Strauss - affluent dans la mémoire de son confident: Plus léger! Beaucoup plus léger! Imaginez que passe devant vous une femme avec de longues jambes. Une jolie femme avec de longues jambes et des talons très hauts. Vous jouez comme elle marche. Vous devez jouer comme elle marche!
On pardonnera à Bruno Le Maire la faible consistance de ses personnages de fiction – le narrateur, Nikolaus Marek et son ami Dieter – tant Carlos Kleiber occupe tout l’espace de ce modeste ouvrage: 100 pages à peine… Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber, n’est en rien une œuvre érudite réservée aux musicologues ou autres élites intellectuelles, mais au contraire, le reflet d’une passion sincère de son auteur qui a nourri le désir de la coucher sur papier, la transmettre et la partager avec ses mots à lui pour quiconque est sensible à la beauté des choses et ses exigences, dont la musique est l’une des expressions les plus hautes et les plus infinies. La musique est une incertitude, dit encore Nikolaus pour mieux définir encore la démarche de son ami Carlos.
Maintenant, place à la musique! Sur La scie rêveuse – voir Catégories - vous pouvez retrouver quelques interprétations de Carlos Kleiber: certainement le vœu le plus cher de Bruno Le Maire...
Bruno Lemaire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012)
image: Bruno Le Maire (blog.accent4.com)
16:28 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Carlos Kleiber, Franz Schubert, Johannes Brahms, Littérature francophone, Ludwig van Beethoven, Musique classique, Wolfgang Amadeus Mozart | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; musique classique; livres | | Imprimer | Facebook |
18/10/2012
Musica présente - 36 Carlos Kleiber
Carlos Kleiber
chef d'orchestre autrichien, 1930 - 2004
*
Ludwig van Beethoven
Symphony No 4 in B major, Op 60
Symphony No 7 in A major Op 92
(Concertgebouw Amsterdam Orchestra)
merci à Dominique B
08:07 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, Ludwig van Beethoven, Musica présente, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique | | Imprimer | Facebook |
01/02/2012
La musique sur FB - 1019 Les Strauss
Vienna New Year Konzert 1989
Johann Strauss II: "Accelerationen", Op 234
Johann Strauss II: "Bauern", Op 276
Johann Strauss II: "Bei uns z'Haus", Op 361
Josef Strauss: "Die Libelle", Op 204
Johann Strauss II: "Die Fledermaus", RV 503-1
Johann Strauss II: "Künstler-Leben", Op 316
Josef Strauss: "Moulinet Polka", Op 57
Johann Strauss II: "Eljen a Magyar", Op 332
Johann Strauss II: "Im Krapfenwald', Op 336
Johann Strauss II: "Frühlingsstimmen", Op 410
Johann Strauss II: "Pizzicato Polka", Op 234
Johann Strauss II: "Ritter Pasman", Op 441-1
Josef Strauss: "Plappermaulchen Polka", Op 245
Josef Strauss: "Jockey Polka", Op. 278
Johann Strauss II: "An der schönen, blauen Donau", Op 314
Johann Strauss I: "Radetzky-Marsch", Op 228
Vienna Philharmonic Orchestra
Carlos Kleiber
pour Judith S et Roberto P
05:40 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | | Imprimer | Facebook |