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03/08/2012

Au bar à Jules - De la qualité

Un abécédaire: Q comme Qualité

Joseph DeCamp (1858-1923) The Window Blind 1921.jpg

On peut se poser la question de savoir pourquoi certains livres incontournables - objectivement des oeuvres de qualité - ne parviennent pas à nous intéresser. C'est le cas aujourd'hui encore, en ce qui me concerne, pour Guerre et paix de Leon Tolstoï - contrairement à Anne Karénine -, Le côté de Guermantes de Marcel Proust ou L'homme sans qualités de Robert Musil, dont je ne parviens pas à dépasser le premier tiers; parmi les publications plus récentes, Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez est marqué de ce même sceau, même si je considère par ailleurs du même auteur L'automne du patriarche  comme un chef d'oeuvre de la littérature sud-américaine. Enfin, tout près de nous, j'ajoute Les Bienveillantes de Jonathan Littell, malgré les éloges de la critique et celles de nombreux de mes amis lecteurs.

Même si l'originalité du propos, la beauté de la langue ou la structure du récit peut susciter l'admiration, cela ne suffit pas à entretenir la curiosité ou stimuler le plaisir et la magie que peut nous procurer un livre. De plus, ne sont pas nombreux ceux qui se sentent à l'aise avec toutes les littératures et toutes les cultures: freins d'une traduction, d'une éducation rigide, de notre trajectoire personnelle, de désirs de voyages tôt abandonnés. Et que sais-je encore!

Dans son dernier ouvrage Alphabets, Claudio Magris soulève - à propos d'une parabole de Jorge Luis Borgès - une réflexion qui peut s'appliquer aux motivations de nos lectures, s'apparentant à la construction de notre propre visage à travers elles: Notre identité, c'est notre façon de voir et de rencontrer le monde: notre capacité ou notre incapacité de le comprendre, de l'aimer, de l'affronter et de le changer. Nous traversons le monde; ses figures, sur lesquelles se fixe notre regard, nous renvoient comme un miroir notre image, nos images, qui au fur et à mesure que nous avançons vers la destination finale du voyage restent en arrière, elles appartiennent peu à peu à un temps qui n'est plus le nôtre, épaves qui s'accumulent dans le passé.

Dans ce visage à la fois contruit et déconstruit au fil du temps, certaines lectures n'ont pas leur place; d'autres sont délaissées ou prêtes à dessiner une nouvelle empreinte, mais rares sont les ouvrages - à bien y réfléchir - à briller d'un même éclat, inaltérables dans notre souvenir, et tout autant catalyseurs de nos émotions fugitives, là, maintenant, aux premières lueurs du jour...

Claudio Magris, Alphabets (L'Arpenteur, 2012)

Gabriel Garcia Marquez, L'automne du patriarche (coll. Livre de poche/LGF, 1982)

image: Joseph De Camp, The Window Blind (1921)

02/08/2012

Bruno Arpaïa

9782867462856.gifBruno Arpaïa, La dernière frontière (Liana Levi, 2002)

 

Troublant récit que celui de cet auteur italien qui fait se croiser deux destins entre les années 1930 et la Seconde Guerre mondiale. L’un se nomme Laureano Mahoio, c’est un jeune Républicain espagnol, l’autre est Walter Benjamin, le grand philosophe juif allemand. Mêlant la réalité et la fiction avec intelligence et lucidité, Bruno Arpaia dresse, au-delà de l’histoire de ses deux principaux personnages, un tableau saisissant de l’Europe en guerre et du nazisme omniprésent. La scène de la mort de Benjamin et de l’amitié que lui voue Mahoio est bouleversante. Une œuvre singulière et passionnante.


Egalement disponble en édition de poche (coll. Piccolo/Liana Levi, 2005)

09:23 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Littérature italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

30/07/2012

Morceaux choisis - Jayne Anne Phillips

Jayne Anne Phillips

Unknown.jpg

La rivière tourbillonne, elle tourbillone encore. Le train commence à chuchoter dans les pierres. Alors il commence à parler et à parler encore.

Lark, confie-lui tes sandales, avant que le train arrive. Je ferai ce que tu diras. Tout ce que tu diras. Tu en as envie. En fait, tu en as envie tous les jours, exactement comme moi. Il les entend. Leur souffle, c'est comme un bain entre eux deux, profond comme la rivière et toujours en mouvement.

Alors garde tes vêtements. Je sais à quoi tu ressembles, mais pas en entier d'un coup. Je vais me tenir tranquille, plus bouger du tout. Voilà le train, vas-y maintenant. Confie-lui tes chaussures.

Les sandales de Lark sont douces et tièdes, le cuir a pris la forme de ses pieds, il est tout usé et luisant, et les sangles sont assez épaisses pour bien tenir dans la main. Le sol tremble et la pierre du tunnel se met à résonner à fond avant que le train finisse de s'approcher. Le train rugit de plus en plus fort jusqu'à ce qu'en face de lui la rivière devienne toute noire. L'ilôt couvert de broussailles au milieu de l'eau disparaît comme s'il coulait à pic, il ne voit plus ses contours brouillés et il n'entend plus les roseaux qui craquent et qui se couchent sur la berge boueuse. Au fond de lui le train s'illumine, il vrombit dans son ventre et le traverse avec tant de force qu'il doit ouvrir la bouche pour reprendre son souffle. Le tunnel est vide et plein à la fois, si vide qu'il plonge jusqu'au fond. Le chariot tourne sur lui-même comme un membre puissant et il le pousse toujours plus loin, toujours plus profond. Il y a une image au milieu de tout ce fracas, un tunnel à l'intérieur du tunnel. Il s'est déjà trouvé face à elle et chaque fois il regarde plus attentivement et alors, il voit. Il y a des gens endormis partout, des gens empilés les uns sur les autres. Les corps sont toujours là, ils sont tellement nombreux sous le tunnel quand le train passe au-dessus, des corps éparpillés et immobiles, et qui ne remuent plus qu'à peine. Le train les charrie, les soulève, les découvre et les agite. Ils savent qu'il les voit mais ils ne peuvent rien dire, ils ne peuvent rien voir. Aucun bruit, à part le rugissement du train qui les soulève, les paupières toujours closes, l'un après l'autre, comme les pages d'un livre. Un corps se relève et se tourne vers lui, la silhouette d'un homme ouvre ses mains qui luisent dans le noir comme pour se prouver qu'il peut le faire. La douce lueur se transforme en une lumière qui étincelle pareille à un brasier blanc et la chamade commence: des coups qui cognent encore jusqu'à ce que le train s'éloigne, qu'il file là où aucun d'eux ne peut plus l'atteindre.

Termite? Le train est parti. Lark dit tu m'entends. Tu m'entends? Respire maintenant. Termite. Plus de train pour aujourd'hui. Lâche les sandales de Lark et on ira nager. Les garçons peuvent se baigner nus. Je te tiens comme il faut, tu vois? Je sais que tu voudrais que le train revienne, mais il est déjà loin.

Jayne Anne Phillips, Lark et Termite (coll. 10-18/UGE, 2011)

traduit de l'américain par Marc Amfreville

image: autismeinfantile.com

Bruce Chatwin

9782246398141.gifBruce Chatwin, En Patagonie (Coll. Cahiers rouges/Grasset, 2002)

D'où vient la vocation, comment naît une œuvre ? A cause d'un fragment de peau de brontosaure exposé dans une vitrine chez sa grand-mère, à cause d'une carte de la Patagonie accrochée sur un mur du salon d'Eileen Gray, le jeune Bruce Chatwin a décidé, un jour, de tout quitter pour partir explorer ce bout du monde. Et le livre qu'il en a rapporté est, sans doute, l'un des plus curieux et des plus cocasses récits de voyages jamais écrits. Portrait d’excentriques, de révoltés et d’exilés perdus au bout du monde, ce voyage est bel est bien une œuvre qui renouvelle le genre, à mi-chemin entre la réalité et le monde imaginaire. Un livre culte qui modifie à tout jamais notre propre regard de voyageur.

publié dans le supplément La bibliothèque idéale des vaudois / 24 Heures

29/07/2012

Morceaux choisis - Ingeborg Bachmann

Ingeborg Bachmann

72886560.jpg

Ton chapeau se soulève légèrement,
il plane dans le vent,
ta tête découverte a jeté un charme aux nuages,
ton coeur a à faire ailleurs,
ta bouche s'incorpore de nouvelles langues,
l'amourette couvre tout
de son frêle tremblement,
l'été caressant couvre et souffle les asters,
aveugle de flocons tu relèves le visage,
tu ris, tu pleures et succombes à toi-même,
que doit-il encore t'arriver -
Amour, explique-moi!
 
Le paon solennellement étonné fait la roue,
la tourterelle remonte sa collerette,
gonflée de roucoulade,
l'air se dilate,
le canard crie,
tout le pays consomme ce miel sauvage,
et même dans le parc rangé
les plates-bandes sont ourlées de pollen d'or.
Le poisson rougit, dépasse l'essaim des autres
et se jette à travers grottes sur le lit de corail.
Le scorpion craintif danse au son du sable argent.
Le scarabée sent de loin la Merveilleuse.
Si j'avais seulement un sens,
je sentirais aussi 
que des ailes scintillent sous sa carapace
et prendrais le chemin du fraisier lointain!
Amour, explique-moi!
 
L'eau sait parler,
la vague prend la vague par la main,
le raisin gonfle dans les vignes, éclate et tombe.
L'escargot sort si innocemment de sa maison!
Une pierre sait en attendrir une autre!
Amour, explique-moi ce que je ne peux expliquer:
dois-je tout ce temps épouvantable et court
ne fréquenter que des pensées
et seule
ne rien connaître de cher,
ne rien faire de cher?
Faut-il que quelqu'un pense?
Ne manque-t-il pas à d'autres?
 
Tu dis:
un autre esprit compte sur lui.
Ne m'explique rien.
Je vois la salamandre passer à travers tous les feux.
Aucune averse ne la chasse,
et rien ne lui fait mal. 
 

Ingeborg Bachmann, Amour explique moi, dans: Anthologie bilingue de la poésie allemande (Bibliothèque de la Pléiade/Gallimard, 1995)

image:  Tamilia, Emotions (tamilia.deviantart.com)

23:08 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Morceaux choisis | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

27/07/2012

Sean Burke

9782743616298.gifSean Burke, Au bout des docks (Rivages, 2007)

 

Un matin de Pâques, dans le quartier des docks de Cardiff, le pharmacien Jack Farissey se réveille dans une arrière-boutique sur une bâche en plastique, aux côtés de son ami d'enfance, le musicien Jess Simmonds. Couverts de sang, abrutis par la drogue et l'alcool, ils n'ont aucun souvenir de ce qu'ils ont pu faire la veille. Mais le quartier est en ébullition : la prostituée Christina Villers a été sauvagement assassinée dans un appartement sordide. Heureusement pour Jack et Jess, la police a deux suspects idéaux : les frères Baja, caïds de la pègre locale contre lesquels avait témoigné la victime. Commence alors pour Jack une odyssée hallucinée, un voyage au cœur des ténèbres: celles de la nuit, de la drogue et de l'alcool, mais aussi celles de son passé, de tout ce qu'il partageait avec Jess, à commencer par Victoria, la femme qu'ils ont tous deux aimée et qui attend aujourd'hui un enfant.


Ce roman noir nous entraîne dans le monde de Jack, Jess et Victoria, qui tentent de survivre tant bien que mal dans un univers halluciné en pleine mutation où se débattent comme des fantômes les marginaux, les ratés, les laissés-pour-compte de toute sorte dont personne n’a cure. Un faux thriller lyrique et désespéré.

 

Egalement disponible en coll. de poche (Rivages/Noir, 2010)

01:22 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Littérature policière | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

24/07/2012

La citation du jour

Fernando Pessoa

Chat_Carmen Cordelia.jpg

L'ombre d'un arbre, mes enfants, est préférable à la connaissance de la vérité, parce que l'ombre de l'arbre est vraie tant qu'elle dure, et la connaissance de la vérité est fausse dans la connaissance elle-même. Le vert des feuilles, pour vous faire comprendre, est préférable à une grande pensée, car vous pouvez montrer aux autres le vert des feuilles, et vous ne pourrez jamais montrer aux autres une grande pensée. Nous naissons sans savoir parler et nous mourrons sans avoir su dire. 

Fernando Pessoa, Contes fables et autres fictions (La Différence, 2011)

image: Carmen Cordelia

08:14 Écrit par Claude Amstutz dans La citation du jour, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : citations; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

23/07/2012

Mary Wesley

9782350871110.gifMary Wesley, Rose sainte-nitouche (Héloïse d'Ormesson, 2009)

Les éditions Héloïse d’Ormesson ont la bonne idée de rééditer les romans de cette grande dame des lettres britanniques, née en 1912 et décédée en 2002, qui a publié son premier texte à l’âge de soixante-dix ans ! Après La pelouse camomille, voici donc Rose sainte-nitouche. Sur un fond de guerre entraînant les serments hâtifs, Rose représente aux yeux d’un entourage volontiers snob, mondain ou cynique, la parfaite caricature de l’épouse conventionnelle, soucieuse d’assurer sa sécurité matérielle avec un mari affectueux mais terne, plutôt qu’une femme capable de partager un amour passionné au-delà des convenances sociales. Pourtant, la réalité est trompeuse, car Rose, au décès de son conjoint Ned, se remémore ses cinquante années de mariage dont le fil conducteur, l’attachant Mylo, ne l’entraîne pas vraiment sur les chemins de la bienséance attendue… Les personnages – même les insupportables – échappent à la banalité et aux stéréotypes. Les situations sont souvent désopilantes, telles la première rencontre avec son futur mari sur un court de tennis ou les souvenirs de sa nuit de noces. Les dialogues de cette délicieuse comédie à l’anglaise sont vifs, caustiques, tranchants. Bref, il faut lire Mary Wesley, vite ! Vous ne le regretterez pas et passerez un agréable moment en sa compagnie !

Egalement disponible en coll. J'ai Lu (Flammarion, 2010)

00:16 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Mary Wesley | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

19/07/2012

Luigi Guarnieri

Bloc-Notes, 19 juillet / Thonon-les-Bains

littérature; roman; musique; livres

Nous avons presque tous entendu parler de l'histoire d'amour ayant lié les destins de Johannes Brahms, Robert et Clara Schumann, ne serait-ce qu'à travers leur Journal intime, publié aux éditions Buchet-Chastel. Luigi Guarnieri, dans Une étrange histoire d'amour, nous raconte ainsi leur destin à travers une longue lettre que Brahms écrit à Clara, au retour de ses funérailles.

Seul élément de fiction, ce message est prétexte pour Luigi Guarnieri à nous raconter combien leur rencontre, à tous les trois, allait transfigurer à tout jamais le cours de leur vie, depuis ce jour de septembre 1853 - Johannes est alors âgé de 20 ans, Clara de 34 ans et Robert de 43 ans - où le jeune Brahms tombera follement amoureux de l'épouse de Robert Schumann: Après toutes ces années, je n'ai pas oublié la salle bondée, l'atmosphère excitante, l'enthousiasme et les applaudissements. Cette pénombre presque magique et, au centre, la lueur éblouissante de ton visage, si animé et expressif, comme en suspens au-dessus du clavier du piano. Vois-tu, avant ce jour-là,je ne pensais pas que la musique puisse créer un tel son. Je ne pensais pas que l'on puisse jouer ainsi. Pour moi ce fut une révolution. J'étais enfoncé dans le fauteuil de velours cramoisi, visage anonyme et perdu parmi des centaines de spectateurs, et pourtant il me semblait que tu ne jouais que pour moi, moi seul, et les notes ne parlaient qu'à moi, qui fixais ta robe couleur d'encre, remarquais le rouge sur tes joues, et espérais te voir rester là pour toujours, clouée au tabouret, les yeux rivés sur la partition, un sourire grave, à peine esquissé, sur les lèvres.

Les âmes romantiques apprécieront cette appréhension de l'amour qui passera par des émotions rares faites de bonheurs et de souffrances mêlés. Evitant toute mièvrerie ou sensiblerie inutile, l'auteur s'est immergé totalement dans cet univers - qui se prête si bien à la langue italienne -, célèbrant outre la noblesse des sentiments, cette passion partagée pour la musique, clef de voûte de cette histoire dont le coeur est bien celui de Clara Schumann: une forte personnalité - de même que deux autres épouses ou soeurs de compositeurs: Alma Mahler et Fanny Mendelssohn -, une renommée de pianiste et des oeuvres musicales - une quarantaine - dont aujourd'hui encore les concerts et enregistrements sont plutôt avares. Luigi Guarnieri nous restitue cet itinéraire de vie qui, des premiers émois du couple Schumann épouse les contours douloureux de la maladie de Robert - désordres mentaux, éloignements du réel, alcoolisme - pour se conclure dans cet amour inachevé entre Clara et Johannes Brahms sur lequel, à la mort de Robert, plânera à tout jamais l'ombre.

J'ai écrit beaucoup de phrases au vent, mon amie, et je ne sais pas si, au moins cette fois, j'ai réussi à trouver en moi les mots pour t'ouvrir mon coeur. Pour te dire qu'entre un millier d'autres femmes, dans le désert du monde, je t'ai reconnue. Que toi seule vivais, toi seule existais, pour moi. C'était tout ce que je voulais t'écrire, et je ne sais même pas si j'en ai été capable. Même si j'ai toujours su que dans la vie, il n'y a pas d'autre choix qu'aimer, être aimé ou mourir. Et moi, je t'ai aimée plus que moi-même, plus que quiconque ou que n'importe quoi au monde. Je t'enlace et t'embrasse, ma Clara bien-aimée. J'espère seulement que tu m'as aimé autant que moi, je t'ai aimée.

Sur la Scie rêveuse - sous Morceaux choisis - vous pouvez retrouver un extrait de ce récit, ainsi qu'un Nocturne de Clara Schumann, interprété par Roberto Piana.

Luigi Guarnieri, écrivain italien, est né à Catanzaro en 1962. Plusieurs de ses ouvrages ont été traduits en langue française: La double vie de Vermeer (2006), La jeune mariée juive (2007), Les sentiers du ciel (2010) et Une étrange histoire d'amour (2012), tous parus aux éditions Actes Sud.  

Luigi Guarnieri, Une étrange histoire d'amour (Actes Sud, 2012)

Clara et Robert Schumann, Journal intime (Buchet-Chastel, 2009)

Régis Pouget, La maladie de Robert Schumann (Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, 1998)

image: Clara Wieck-Schumann (chitarra.accordo.it)

18/07/2012

La citation du jour

Epictète 

citation; livres

Si tu veux avancer dans l'étude de la sagesse, ne refuse point, sur les choses extérieures, de passer pour imbécile et pour insensé.

Epictète, Manuel (coll. Livre de poche/LGF, 2000)

image: detente-en-poesie.over-blog.com