Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/10/2012

Rose-Marie Pagnard

pagnard.jpgRose-Marie Pagnard, Le conservatoire d'amour (Editions du Rocher, 2008)

Le Conservatoire d'amour fait entendre une musique déjantée. Sur le thème, tout d'abord, de la fugue des soeurs Gretel et Gretchen, jeunes filles de bonne famille un peu évaporées, qui ont décidé de se rendre au conservatoire malgré l'interdiction paternelle. Mais qui dit vocation, dit accords et désaccords... Parviendront-elles à surmonter la terrible épreuve qui les y attend? Bientôt s'élève le motif rampant de la flûte dont elles jouent dans l'espoir d'amadouer le maître des Enfers qui défend l'entrée de la Musique. Mais il leur faudra beaucoup de persévérance pour triompher des sentiments qui les assaillent tour à tour: peur, tristesse, colère... Car l'endroit est hanté. Est-ce à cause de la présence toute proche d'une morgue? Ou du secret de famille honteux qui ronge Madame Swan, la redoutable directrice du conservatoire aux airs de Cruella? Ou de l'amour impossible de Gretchen pour le mystérieux Hansel?

Dans ce conte fantastique célébrant l’amour de l’art, de la musique en particulier, Gretel et Gretchen qui rêvent d’entrer au conservatoire vont, trois jours durant, affronter diverses épreuves initiatiques, être chahutées ou surmonter la peur, braver les interdits, mais aussi côtoyer la mort. Un style débridé, volontiers onirique, exaltant les forces mystérieuses de l’imaginaire avec beaucoup de malice et de poésie.

03:35 Écrit par Claude Amstutz dans Contes, Littérature francophone, Littérature suisse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; roman; contes; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

03/10/2012

Le poème de la semaine

Anne Perrier

Le temps est mûr
Je n'en sais rien
Je vois le mur
Et le chemin
La vie peut-être qui s'arrête
Un plomb d'or dans la tête
Et moi toute déserte
Les mains bien lisses bien ouvertes
Vivant d'aumônes
A l'entrée des palais
Et des miettes que les balais
Chassent au vent pour personne
 
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle

26/09/2012

Douna Loup 1c - Morceaux choisis

Douna Loup

littérature; récit; morceaux choisis; livres

Je suis née Nelly Machat.

Je mourrai Linda Breuse.

Grand écart, petit pas de côté. J'aime toutes les transfigurations.

Je déguise mes peines en rires, maquille des blessures à la bombe, je tague ma vie comme une jeune blonde qui va bientôt frôler les quatre-vingt-six ans. Le temps n'y changera rien. Je suis née au-delà des frontières. Je mourrai transfrontalière.

Je ne sais me tenir qu'aux lisières. Aux passages, toujours sidérée par la puissance du vil, par la prépondérance des forts, la loi de la jungle a soumis mon corps, je ne me débattrai pas, je saurai bien mourir quand le temps sera là, mais mon esprit n'abdiquera jamais, je suis une insurgée.

La vie me révolte. A bras-le-corps je la révolutionne. Je n'y ai jamais rien gagné mais, en bafouant ses codes, je me serai au moins brûlée de près au rêve de ma liberté.

Douna Loup, La paume de tes mains (Mercure de France, 2012) 

image: Linda Naeff, Sculpture (http://wizzz.telerama.fr)

Douna Loup 1b

Bloc-Notes, 17-26 septembre / Curio

En complément au récit de Douna Loup, voici un entretien que la romancière a accordé au moment de la parution de Les lignes de ta paume. Ci-dessous également, vous pouvez apercevoir, en deux vidéos, le monde de Linda Naeff qui l'a inspirée.






Douna Loup. Les lignes de ta paume (Mercure de France, 2012)

00:20 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Douna Loup, Littérature francophone, Littérature suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; récit; peinture | |  Imprimer |  Facebook | | |

Douna Loup 1a

Bloc-Notes, 17-26 septembre / Curio

Douna Loup 3.jpg

Tu as quatre-vingt-cinq ans et tu trouves encore l'énergie d'exister si fort que ton appartement est entièrement empli de tes quelques quatre mille tableaux et innombrables sculptures. Il y en a partout, dans la cuisine, le salon, la chambre, et tes oeuvres, même serrées, emballées de plastique, restent criantes.

Ainsi commence l'étonnant récit de Douna Loup, celui d'une vieille dame un peu fantasque, qui a traversé le siècle de Bagnolet à Genève, en passant par Porrentruy et Pully, capte l'attention d'une jeune fille et se confie à elle: Je veux que tu écrives ma vie. Que tu la poses. La déroules, la dérides, la fasse divaguer dans les lignes. Je veux que tu écrives pour moi ces kilos de souvenirs calés dans mes veines. Que tu éclates ces veines lourdes d'années.

De cette musique intime à deux voix, Les lignes de ta paume, se dessine sous nos yeux le portrait d'une femme nomade aux sourdes colères, solitaire, indépendante: Nelly Machat la voyageuse immobile, devenue Linda Breuse la dame aux chocolats. Et pourquoi donc? L'un des secrets de sa vie, abrités par son art qui lui permet de façonner désormais son propre monde: Quand je peins, je suis un voilier à l'abri du vent. Ca ne dure pas. Mais avec mes pinceaux j'accoste. Je m'apaise. (...) Et puis, lorsque autour de moi le vent reprend son souffle de plus belle, j'ai des bateaux de papiers colorés, des visages ahuris, des mains de terre et des bouches vociférantes pour m'accompagner dans la houle.  

De cet effort de mémoire, quand les pinceaux se sont tus et qu'elle livre à son interlocutrice les fragments de sa vie, Nelly dévoile le visage de sa mère suicidaire, les leçons de solfège auprès d'un instituteur qui lui fait perdre l'adresse du beau temps, ses talents de coiffeuse, la rencontre de son mari dans un bal, et la rupture sur le tard - avec tous: époux et enfants - qui lui permet d'éviter l'asphyxie et de s'épanouir dans l'espace de la peinture et de la sculpture. Libre enfin, transfigurée: Je déguise mes peines en rires, maquille mes blessures à la bombe, je tague ma vie comme une jeune blonde.

L'écriture de Douna Loup est aussi personnelle que dans son premier roman, L'embrasure, et se hisse même, peut-être, à un niveau plus élaboré sur le plan poétique ici, par un éclairage qui n'est pas sans rappeler celui de Jean-Michel Maulpoix, un autre orfèvre de la langue: J'aime les fleurs. Celles qui sont belles de n'avoir rien à prouver. Ou encore: Le corps de l'été te subjugue. Tu es amoureuse de ses mains d'herbe. (...) Tu aimes le ciel qui te surprend, celui qui tombe comme un duvet d'enfant qu'un rêve trop violent a percé. 

Ce récit est une fantaisie romanesque appuyée sur un personnage bien réel, Linda Naeff, que vous pouvez découvrir par le lien ci-dessous. Des éclats de vie entre Douna Loup et cette artiste a surgi ce fil tendu, né doucement d'abord, comme un flot souterrain, puis qui a trouvé tout à coup son point de jaillissement

Même si quelques snobs ou esprits chagrins se croient obligés de remarquer chez cette jeune romancière quelques fragilités de débutante, je n'ai pour ma part décelé ni préciosité, ni artifice. Sa narration est captivante, avec un sens du récit aussi envoûtant que L'embrasure. Un très beau livre tout simplement...

Les lignes de ta paume est à ce jour, sans conteste, mon livre préféré de cette rentrée littéraire! 

Douna Loup, Les lignes de ta paume (Mercure de France, 2012)

Douna Loup, L'embrasure (Mercure de France, 2010)

Linda Naeff: http://lindanaeff.populus.org/rub/2

Le poème de la semaine

Jacques Chessex

J'aime ta peau
J'aime son odeur d'air, de chambre
De lit qui a passé le fleuve des morts
Et sur la rive attend sans fin ton ombre
Avec les disparus et les images
De ce miroir où je ne te vois pas

J'aime ta peau sous mes paumes
Ô vivante entre les morts de cette eau calme
Miroir où pourrait glisser le visible d'une autre vie

Mais le monde
Ressemble à ce reflet mal saisissable
Sur ce corps entre l'imaginaire et la mémoire
J'ai ta peau sous mes doigts j'ai la moire
Dans la bouche mais les mots ne parlent pas
Vers l'aube où la mort les apaise même sans songe

 
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle
 

20/09/2012

Friedrich Dürrenmatt

9782253932529.gifFriedrich Dürrenmatt, La promesse (Coll. Livre de poche, 2002)

Roman noir qui conduit l’inspecteur Mathieu à enquêter sur le meurtre d’une jeune fille, Gritli Moser, retrouvée morte en forêt et à promettre à sa famille qu’il arrêtera le coupable. Un suspect est rapidement appréhendé. Au cours de son interrogatoire, il avoue son forfait, puis se pend dans sa cellule. Affaire classée? Mathieu, lui, est convaincu de son innocence. Il est ainsi entraîné dans une quête obsessionnelle aux confins de la folie qui ne lui laissera plus aucun répit. Pour honorer sa promesse... La fin du récit glace les os et le sang. Un pur chef d'oeuvre!

publié dans le supplément La bibliothèque idéale des vaudois / 24 Heures

09/09/2012

Claudio Magris

Bloc-Notes, 9 septembre / Les Saules

Claudio Magris.jpg

Né à Trieste en 1939, Claudio Magris est une figure incontournable de la littérature italienne actuelle - essayiste, romancier, journaliste, spécialiste des cultures germaniques - et pourtant, c'est avec près de dix ans de retard que les éditeurs français se sont intéressés à lui et ont publié - parmi d'autres ouvrages qui ont suivi - deux de ses oeuvres marquantes: Trieste - une identité de frontière (Seuil, 1982) et Danube (coll. Folio/Gallimard 1990). Plus récemment, un de ses textes très courts - Vous comprendrez donc (L'Arpenteur, 2008) - a connu un succès assez inattendu, grâce au soutien de nombreux libraires francophones.

Il nous revient aujourd'hui avec Alphabets, regroupant environ 80 chroniques parues pour la plupart dans le Corriere della Sera consacrées aux livres qui, pour lui, ont marqué l'histoire de l'humanité, le carrefour des civilisations, la charnière entre deux périodes de l'histoire. L'originalité de cet ouvrage tient à ce que ses lectures inventoriées en quelques coups de crayon, dirait-on, s'accompagnent d'une réflexion plus universelle sur des thèmes qui, de tous temps, ont préoccupé les hommes de lettres, les philosophes ou les historiens. Il aborde ainsi l'amour avec Goethe, le courage avec Kipling, la famille avec Tolstoï, le bonheur avec Hérodote, les fins dernières avec Epicure ou le premier livre entraînant tous les autres. Pour lui Les mystères de la jungle noire de Emilio Salgari. qu'il parcourt pour la première fois à l'age de six ans: Avec lui j'étais convaincu que les histoires se racontaient toutes seules et que les hommes, écrivains ou pas, avaient pour seule tâche de les répéter et de les transmettre. Depuis lors, j'ai toujours d'une certaine manière pensé que la littérature, dans son essense, est un récit oral et anonyme; il vaudrait mieux que les auteurs n'existent pas ou du moins ne soient pas identifiés, qu'ils soient toujours morts ou contraints à l'incognito et à la clandestinité.

S'il évoque à maintes reprises Novalis, Schiller et Kafka - il consacre un article conséquent à la culture pragoise - c'est dans la présentation des résistants de la pensée qu'il se montre à la fois passionnant et personnel, de Benjamin à Semprun, de Canetti à Jancar, de Konrad à Achebe. Au fil de ses déambulations, vous pouvez découvrir aussi un portrait saisissant de Robert Walser et de Muschg, qui est capable de saisir magistralement l'intensité, la passion, le désarroi avec lesquels les hommes vivent ce jeu imprévisible, déplaçant la réalité, au moindre léger changement de perpective qui modifie ou inverse l'image et le sens du monde.

Enfin, deux articles méritent une mention particulière: celui à propos du livre Le Stechlin de Fontane, écrivain allemand de la fin du XIXe siècle - s'inscrivant dans une de ces périodes où les valeurs classiques s'estompent et préparent celles de la modernité - et le double visage de Ernesto Sabato, auteur argentin du XXe siècle à l'honnêteté rigoureuse développée à travers ses romans et écrits autobiographiques.

Pour conclure, je ne résiste pas au plaisir d'ajouter ce que Claudio Magris dit à propos de la Bible, dépassant - et de loin - la question des croyances, appartenances religieuses ou non: La Bible est le grand code de la civilisation, non seulement par le répertoire de symboles, figures, images et histoires qu'elle a offert et continue à offrir aux siècles successifs, mais aussi parce qu'elle aborde, en les insérant dans le récit épique et sensuel, des vicissitudes concrètes vécues par des hommes et par un peuple, les thèmes fondamentaux de toute vie, individuelle et collective: naître, désirer, errer, fonder, détruire et perdre des patries, aimer et haïr son frère, vivre intensément et sensuellement l'existence, sa gloire et sa vanité, s'élever jusqu'à l'intuition et à la révélation de ce qui transcende le temps, la vie, les choses créées...

Ne vous laissez pas effrayer par tous les auteurs que Claudio Magris met en lumière et que vous et moi souvent ignorons. Comme les vins d'exception, Alphabets se boit à petites gorgées, sans précipitation et à chaque page, sans que cela soit délibéré chez l'auteur, on apprend quelque chose qui nous interpelle, avec intelligence et sans pesanteur.

Claudio Magris - plus de vingt-cinq ouvrages en langue italienne - futur prix Nobel? Il le mériterait, sans nul doute, en ce qui me concerne!

Sur La scie rêveuse - dans catégories / Morceaux choisis - vous pouvez découvrir un extrait de ce livre.

Claudio Magris. Alphabets (L'Arpenteur 2012) 


03/09/2012

Jean-Louis Kuffer

9782825139592.gifJean-Louis Kuffer, Riches heures: Blog-Notes 2005-2008 (L'Age d'Homme, 1999)

Dans le sillage des Passions partagées – ouvrage indispensable à tous les découvreurs de littérature et édité par Bernard Campiche – je retrouve ici avec beaucoup de plaisir cet attachant passeur de livres qui invite au voyage, de C.F. Ramuz à Vassili Grossman, de Marcel Aymé à Joseph Czapski, de Flannery O’Connor à Georges Simenon. Veilleur attentif aux battements de cœur du monde, ses interrogations ne laissent jamais indifférent et corrigent avec ses réflexions ou ses indignations, ma propre vision de l’univers, chahutée avec bonheur. Si au passage je côtoie Paul Cézanne, Pierre Bonnard ou encore Ingmar Bergman, ce sont les notes écrites à La Désirade – son domicile fixe – qui m’envahissent de leurs humeurs délicates, là où la culture rejoint la vraie vie, sur un fond de toile impressionniste, vouée à demeurer inachevée. Merci, JLK !

30/08/2012

Prix Edelweiss 2012

 Prix Edelweiss 2012 - Deuxième sélection

Editorial de Joëlle Brack, Payot Libraire (extrait)

edelweiss-2012.jpg

Lancé en 2007 à l’initiative du magazine féminin romand Edelweiss avec Payot Libraire pour partenaire, le Prix des Lectrices Edelweiss a immédiatement gagné ses lettres de noblesse! 

D’un côté, dix femmes, lectrices du magazine Edelweiss mais de bien d’autres choses aussi, qui ont proposé de mettre leur été - voire un peu plus - de lectures à la disposition de la littérature. De l’autre, cinq libraires Payot. Entre eux, Laurence Desbordes, rédactrice en chef d’Edelweiss, et Pascal Vandenberghe, directeur général de Payot Libraire, qui arbitrent les choix et les débats.

C’est une aventure en deux épisodes, comme les histoires trop belles et trop riches pour épuiser leurs charmes en un seul volume. Chaque été, les jurées choisies par le magazine féminin romand Edelweiss dévorent d’abord dix romans francophones séectionnés par les libraires de Payot parmi les nouveautés du début de l’année. Mais de cette première moisson, seuls trois titres passent l’examen, le crible des lectrices étant particulièrement fin et leur soutien – ou désaveu – passionné! C’est ainsi que les trois rescapés auront à faire à une sévère concurrence, celle des mythiques titres de la Rentrée Littéraire...

Les jurées du Prix des Lectrices Edelweiss ont bouquiné tout l’été et retenu les trois ouvrages suivants de la première sélection:

Yasmine Char, Le palais des autres jours (Gallimard)

Raphaël Jérusalmy, Sauver Mozart - Le journal d'Otto J. Steiner (Actes Sud)

Grégoire Delacourt, La liste de mes envies (Lattès)

Trois histoires poignantes dont l’humour et la poésie ne sont pourtant pas absents, et qui du Liban en guerre à Arras en morne crise économique, en passant par le miracle de la musique contre la barbarie nazie, racontent – sur des tons variés – le combat de l’individu contre la fatalité ou l’Histoire : des parties aux dés pipés, mais dont l’issue n’est pas toujours écrite. Un très beau trio de tête!

Dans la marée des nouveautés, les libraires de Payot ont choisi au cours de l'été sept nouveaux potentiels lauréats, constituant - avec les trois titres déjà retenus - la sélection finale, qui débouchera sur l'attribution du Prix des Lectrices 2012, en octobre prochain. 

Deuxième sélection

Le second round est donc lancé, avec:

Véronique Olmi, Nous étions faits pour être heureux (Albin Michel)

Quentin Mouron, Notre-Dame-de-la-Merci (Olivier Morattel)

Cécile Guilbert, Réanimation (Grasset)

Francis Dannemark, La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis (Laffont)

Thierry Beinstingel, Ils désertent (Fayard)

Yannick Grannec, La déesse des petites victoires (Anne Carrière)

Marie-Hélène Lafon, Les pays (Buchet Chastel) 

Bonne chance à tous et que le meilleur gagne!

Au cours des éditions précédentes, ont été couronnés: Olivier Adam, A l'abri de rien (L'Olivier, 2007); Claudie Gallay, Les déferlantes (Rouergue, 2008); Véronique Ovaldé, Ce que je sais de Vera Candida (Olivier, 2009); Fatou Diome, Celles qui attendent (Flammarion, 2010); Tonino Benacquista, Homo Erectus (Gallimard, 2011).

Vous pouvez retrouver l'ensemble des présentations de ce prix littéraire Edelweiss, sur le site Payot mentionné ci-dessous.

http://www.payot.ch/fr/nosLivres/selections/edelweiss.html

http://www.edelweissmag.ch 

 

00:45 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Littérature suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; romans; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |