Le poème de la semaine (03/10/2012)

Anne Perrier

Le temps est mûr
Je n'en sais rien
Je vois le mur
Et le chemin
La vie peut-être qui s'arrête
Un plomb d'or dans la tête
Et moi toute déserte
Les mains bien lisses bien ouvertes
Vivant d'aumônes
A l'entrée des palais
Et des miettes que les balais
Chassent au vent pour personne
 
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle

19:37 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie | |  Imprimer |  Facebook | | |