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25/07/2014

Morceaux choisis - Marina Tsvetaeva

Marina Tsvetaeva

littérature; poésie; anthologie; livres

Etourdis-moi, esquif étoilé,
De ces vagues ma tête est lassée.
J’ai cherché un rivage vainement,
Ma tête est lasse des sentiments. 
 
Hymnes, lauriers, hydres, preux,
Ma tête est lasse de ces jeux.
 
Déposez-moi sur l’herbe, les aiguilles de pins,
Ma tête est lasse des guerres sans fin.
 
Toi qui m’a aimée d’un amour
Faussement vrai, sincèrement menteur
Toi qui m’a aimée, plus loin
Que l’espace ne s’étend, toutes frontières dépassées.
 
Toi qui m’as aimée plus que ne dure
Le temps. Le bras se lève.
Tu ne m’aime plus.
En cinq mots la vérité.

Marina Tsvetaeva, Insomnie et autres poèmes (coll. Poésie/Gallimard, 2011)

image: Auguste Clesinger, Woman bitten by a serpent (amalimil.blogspot.ch)

03:13 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Morceaux choisis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

20/07/2014

La citation du jour

Ossip Mandelstam

littérature; récit; morceaux choisis; livres

Les bourgeons gonfleront encore, les pousses vertes jailliront, mais brisées sont tes vertèbres, ô mon beau, mon triste temps!

Ossip Mandelstam, dans: Edith Scherrer, Préface au Bruit du Temps (L'Age d'Homme, 1972)

15:22 Écrit par Claude Amstutz dans La citation du jour, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; récit; morceaux choisis; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

17/07/2014

Lire les classiques - Fiodor Dostoïevski

Fiodor Dostoïevski

littérature; roman; morceaux choisis; livres

Qu'importe que, pour un seul homme de progrès, il y ait une telle foule de rétrogrades et de méchants? Ma joie provient de ce que je suis maintenant convaincu qu'au fond cette foule n'existe pas et qu'il n'y a que des éléments pleins de vie. L'idée d'être ridicules ne doit d'ailleurs point nous troubler, n'est-ce pas? Certes nous le sommes; nous sommes frivoles, nous avons de fâcheuses habitudes, nous nous ennuyons, nous ne savons ni voir ni comprendre; nous sommes tous ainsi, tous, vous, moi, et eux aussi! Tenez, vous ne vous froissez pas de m'entendre vous dire en face que vous êtes ridicules? S'il en est ainsi, ne peut-on pas voir en vous des artisans de progrès? Je vous dirai même qu'il est parfois bon et même meilleur d'être ridicule: on est plus enclin au pardon mutuel et à l'humilité; il ne nous est pas donné de tout comprendre d'emblée, et la perfection ne s'atteint pas d'un seul coup! Pour arriver à la perfection, il faut commencer par ne pas comprendre beaucoup de choses. Celui qui saisit trop vite saisit sans doute mal. Je vous le dis, à vous qui avez déjà su comprendre tant de choses, sans les comprendre.  

Fiodor Dostoïevski, L'Idiot, suivi de: Humiliés et Offensés (Bibliothèque de la Pléiade/Gallimard, 1977)

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13/07/2014

Luigi Carletti

1.jpgLuigi Carletti, Prison avec piscine (coll. Piccolo/Liana Levi, 2014)

Plantons le décor. Nous sommes à Rome, de nos jours, dans un ensemble résidentiel dont les différentes habitations, convergent vers une piscine commune. Son nom: la Villa Magnolia. Paisible, avec ses chênes verts, péchers, cèdres, oliviers, cyprès et magnolias, une fois franchi le grand portail de fer forgé. Les gens qu'on y côtoie sont de ceux que l'on s'attend à trouver en pareil endroit: Lele et Lorena Mortella, de prospères commerçants; Nino Laporta, un avocat; Flaminia Devoto, une blonde presque rousse, grande et mince, avec des yeux qu'on dirait des feux de signalisation; enfin Rosario Sangiusti, le maître nageur, un incorrigible bavard.

Mais l'homme qui nous intéresse - le narrateur - se nomme Filippo, fils du défunt général Evandro Ermini. Une famille respectable et sans histoires qui, pourtant, a vécu deux drames. Le premier: le suicide de la mère de Filippo. Le second: l'accident dont, à bord d'une moto, il fut lui-même victime dans sa jeunesse - un chauffard ayant pris la fuite - le laissant invalide, pour toujours. Auprès de lui, veille Isidro, l'Indispensable, un péruvien secret et dévoué à sa famille dont le pendentif, un oeil-de-tigre, inspire paix et prospérité.

Et voici que surgit dans cette communauté un nouveau personnage, Rodolfo Raschiani, un architecte dit-on: grand, presque chauve, l'allure d'un homme déterminé. Puis deux voyous agressant la belle Flaminia, éconduits par Rodolfo, qu'on retrouve un peu plus tard carbonisés dans leur voiture. Filippo est intrigué par ce séducteur, fascinant et raffiné dont le signe caractéristique peut se résumer à un dos ravagé par trois scarifications entre les omoplates et dont chaque entaille mesure au moins vingt centimètres. Inconnu de la planète Internet, qui est-il donc, cet homme si vite devenu indispensable à tous? Un exécuteur des basses oeuvres, un homme de la Mafia, un soldat de l'ombre?  

Il semble tout connaître de la Villa Magnolia, de ses résidents et surtout de Filippo avec lequel il veut entretenir une relation privilégiée. Sincère ou manipulateur? Avec cette amitié naissante - bien qu'obscure - Filippo voit ressurgir les fantômes de son passé: Christina, la petite amie de sa jeunesse - avant l'accident - qui embaumait la ferveur et l'inconscience, aujourd'hui fiancée à l'ingénieur Raniero Genovese; Alessia, la belle de Lombardie et ancienne camarade d'études, qui s'invite dans sa vie, avec une boîte de chocolats et une bouteille de champagne.

Mais surtout, à propos du drame qui a cloué le destin de Filippo, Rodolfo sait... Dès lors tout bascule dans ce décor qui rappelle le film d'Alfred Hitchcock, Fenêtre sur cour, mais avec des protagonistes plus complexes dont les frontières entre le bien et le mal sont trompeuses au fil d'une histoire captivante comme une partie d'échecs où chaque personnage tient sa place, réservant son lot de surprises ou de révélations, jusqu'à la dernière ligne, avec ces mots, Levàntate hermano, dont le sens n'échappe qu'à ceux - paresseux - qui ont sauté directement à la conclusion du livre!

Peut-on considérer comme un ami celui qui fouille dans votre passé et vous met à nu? Un type qui se démène pour vous sauver la peau, et qui la sauve pour de bon? Parce que vous lui êtes utile? Un homme qui vous insulte parce que votre horizon est bouché? Parce que vous fuyez le passé et craignez l'avenir?

Mais il arrive que les dieux fassent preuve de clémence, à moins que l'oeil-de-tigre n'inverse, mystérieusement, le cours un peu trop prévisible du destin...  

Luigi Carletti est journaliste et travaille dans de nombreux quotidiens du groupe L'Espresso. Il est l'auteur de cinq romans, dont Prison avec piscine (2012) et Six femmes au foot (2013), traduits en France.

00:13 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Littérature italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman: policier; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

08/07/2014

Henry James

littérature; nouvelles; livresHenry James, L'autel des morts - Dans la cage (Stock 2004)

 

Stransom est un gentleman hanté par la mort. Après la disparition tragique de sa fiancée, lui vient l'idée d'ériger dans une chapelle un autel à la mémoire de ses amis défunts. Mais ce qui ne devait être qu'un hommage à ceux qu'il appelle les Autres tourne progressivement à l'obsession, et l'entraîne sur les traces d'un ancien frère de coeur devenu son pire ennemi... Deux récits déroutants, chargés de secrets et d'énigmes dont Henry James, en maître des ambiguïtés, ne donne jamais vraiment la clef au lecteur.

 

Texte emblématique de ce grand écrivain, L’autel des morts croise les territoires du réel et de l’imaginaire, dans un récit qui nous entraîne aux confins de la folie. L’amour, le mysticisme et le deuil se confondent dans une brume incertaine chargée d’émotion, de souffrance, d’aspiration à la paix des âmes. Parmi les morts ou les vivants? Librement adapté au cinéma sous le titre La chambre verte, le plus bouleversant et le plus méconnu de tous les films de François Truffaut.

00:04 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; nouvelles; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

30/06/2014

Simonetta Agnello Hornby

9782867463303.gifSimonetta Agnello Hornby, L'amandière (Liana Levi, 2003)

 

La littérature italienne, décidément, nous offre toujours des surprises, de petits bijoux qui passent sans bruit – au départ – de main en main avec ferveur et gratitude. C’est ainsi que L’amandière de Simonetta Agnello Hornby a connu un succès aussi vif et mérité. Avec une construction narrative qui nous tient en haleine tout au long du roman, nous suivons le destin hors du commun de Maria Rosalia Inzerillo – dont le récit commence à sa mort – et les éclairages contradictoires que les habitants de ce village imaginaire de Sicile portent sur elle. Admirée par les uns, scandaleuse pour les autres, entre l’apparence des choses et leur réalité cachée, où se niche la vérité ? Un premier roman enchanteur.

 

Egalement disponible en coll. Points (Seuil, 2005)

05:38 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Littérature italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

28/06/2014

Erri de Luca

1246711-gf.jpgErri de Luca, Le jour avant le bonheur (coll. Folio/Gallimard, 2012)

Erri de Luca nous raconte, dans le Naples de l'après-guerre, l'histoire d'un orphelin qui, sous la protection généreuse et attentive du concierge de l'immeuble - Don Gaetano, orphelin lui aussi - distille ses souvenirs d'enfance, puis, adulte, deviendra le narrateur de cette histoire troublante. Il se remémore ses années d'école où il y avait les pauvres et les autres, ceux dont on rasait la tête à cause des poux et les autres - enfants de familles aisées - qui gardaient leurs cheveux tout au long de l'année. Deux évenements, au cours de cette période, vont bouleverser sa vie: La première, quand par curiosité il pénètrera dans une grotte, en réalité un entrepôt de contrebande avec un lit de camp et des livres où Don Gaetana avait caché un juif pendant la guerre. Dans ce lieu naîtra sa passion pour les livres, avec la complicité du libraire du village, Don Raimondo, qui lui en prêtera gratuitement, à condition qu'il lui partage ses impressions de lecture.

Le second événement surgira lors d'une partie de football, quand il apercevra, derrière un balcon, une fillette de huit ans, Anna, aux yeux écarquillés et dont la pensée ne le quittera jamais: Devant les buts à défendre s'étalait une mare, due à une fuite d'eau. Au début du jeu, elle était limpide, je pouvais y voir le reflet de la petite fille à la fenêtre, pendant que mon équipe attaquait. Je ne la croisais jamais, je ne savais pas comment était fait le reste de son corps, sous son visage appuyé sur ses mains.

Dix ans plus tard, il la retrouvera mais, fréquentant un jeune de la Camorra en prison, Don Gaetano tentera bien de l'avertir du danger, mais l'adolescent passera outre. Ainsi, réunis une seule fois pour le meilleur et pour le pire, nos deux tourtereaux connaîtront leur premier acte d'amour, comme une dette payée au désir de leur enfance, mais aux conséquences irréversibles. Je n'en dis pas davantage: Vous les apprendrez en chemin! Le jour après le bonheur, j'étais un alpiniste qui titubait dans la descente, dira notre amoureux...

En marge de cette délicate musique du coeur, ce roman, par la voix de Don Gaetano, témoigne de la douleur et de la dureté des temps de guerre à Naples - où moururent davantage de civils que de soldats - dont le narrateur, par son écoute attentive, fidèle, admirative, deviendra le témoin indirect. C'est aussi l'histoire d'une ville, d'une appartenance, d'un code d'honneur qui peu à peu deviendront un reflet unique de l'âme de notre héros. A Naples, le soleil aime ceux qui vivent en bas, là où il n'arrive pas. Plus que tous, il aime les aveugles et leur fait une caresse spéciale sur les yeux. Le soleil n'aime pas les adorateurs qui se mettent à nu sous son abondance et s'en servent pour colorer leur peau. Lui veut réchauffer ceux qui n'ont pas de manteau, ceux qui claquent des dents dans les ruelles étroites. Il les appelle dehors, les fait sortir de leurs petites pièces froides et les frictionne jusqu'à ce qu'ils sourient sous la chatouille. (...) Les vitres sont ses marches d'escalier, la lumière les descend par amour pour toi. C'est signe que le soleil te protège... parole de Don Gaetano!

Et de protection, justement - un couteau offert par le vieil homme - notre héros en aura besoin pour grandir dans la douleur et laver son honneur, à la napolitaine...

07:09 Écrit par Claude Amstutz dans Erri de Luca, Littérature étrangère, Littérature italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

26/06/2014

Ossip Mandelstam

9782844853516.gifOssip Mandelstam, Nouveaux poèmes 1930-1934 (Allia, 2010)

D'Ossip Mandelstam, poète russe contemporain d'Anna Akhmatova et de Marina Tsvetaeva, on connaît surtout son texte le plus célèbre, Le bruit du temps (coll. Titres/Bourgois) et Le voyage en Arménie (Mercure de France). Il faut y ajouter la magnifique anthologie Simple promesse (La Dogana). Le présent recueil reprend des poèmes écrits avant sa terrible fin de vie: Arrêté une première fois en 1934 pour ses critiques contre Staline, il est condamné à cinq ans de travaux forcés en 1938 pour des activités jugées contre-révolutionnaires avant de mourir d'humiliations et de mauvais traitements près de la Kolyma en cette même année, son corps jeté dans une fosse commune.

Entre autres élégies de la langue allemande, de la poésie russe, de l'âme arménienne, on peut découvrir ces vers poignants: A tes frêles épaules sous les coups de rougir, sous les coups de rougir, sous le gel de brûler. A tes mains enfantines de soulever les fers, de soulever les fers et tresser les cordages. A tes tendres pieds nus d'aller nus sur le verre, d'aller nus sur le verre et le sable sanglant. Mais à moi en ton nom, cierge noir de brûler, cierge noir de brûler, et ne pouvoir prier.

 

05:44 Écrit par Claude Amstutz dans Anna Akhmatova, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

19/06/2014

Hermann Hesse

images.jpegHermann Hesse, Une bibliothèque idéale (Rivages, 2010)

Serait-il exagéré de dire que l'auteur de Siddharta, du Jeu des perles de verre et de L'éloge de la vieillesse nous apprend à lire? Oui, car il nous invite à rester subjectifs, critiques, passionnés surtout, libres d'affirmer ces préférences qui font de nous des lecteurs uniques - avec nos contradictions, nos humeurs, nos fantaisies - plutôt que des fantômes sans saveur particulière, dressant l'inventaire convenu des incontournables. Ainsi, Hermann Hesse plonge dans la littérature universelle, pour évoquer uniquement des auteurs qui parlent à sa sensibilité personnelle, revêtent un sens, et captent son attention. Consacrant des pages nombreuses à l'Inde, à la Chine, à Goethe, Balzac, Verlaine ou Gotthelf, il nous délivre aussi un chapitre très instructif - De la lecture des livres - où Il aborde, parfois avec une sévérité excessive, les différents types de lecteurs: ses démarches, ses pulsions profondes, ses motivations.

Il ne sait pas (le lecteur), qu'il possède en lui-même toute la littérature et toute la philosophie du monde. Il ne soupçonne pas que les plus grands écrivains eux-mêmes ont puisé à cette source que nous portons tous au fond de nous. Consacre donc ne serait-ce qu'une heure, un jour de ta vie à cette étape où toute lecture est abolie. Il est si facile d'en revenir! Tu liras, écouteras et interpréteras d'autant mieux tout ce qui est écrit. Arrête-toi, ne serait-ce qu'une seule fois, en ce lieu où la pierre qui borde le chemin a autant de signification pour toi qu'elle en a eu pour Goethe et Tolstoï. Tu tireras de leur lecture et de celle des autres auteurs infiniment plus de profit, de sève et de miel. Tu seras alors en accord avec la vie et avec toi-même comme tu ne l'as jamais été...

00:42 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: essais; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

17/06/2014

Sandor Maraï

9782253933786.gifSandor Maraï, Les braises (Coll. Livre de poche, 2003)

Dans un château de la campagne hongroise, Henri, un général de l'armée impériale à la retraite, attend la venue de Conrad, son ami de jeunesse et condisciple de l'école militaire. Cela fait 41 ans exactement qu'ils se sont perdus de vue, depuis cette partie de chasse au cours de laquelle Conrad a pointé son fusil vers Henri, avant de disparaître le lendemain, sans aucune explication. Pourquoi ce geste? Pourquoi ce long silence? Pourquoi la femme d'Henri, impliquée dans l'affaire, a-t-elle toujours refusé de parler?Aujourd'hui, après toutes ces années, les deux hommes vont enfin pouvoir s'expliquer...

Méditation sur le sens de l’amitié, de l’honneur, des amours impossibles et de la solitude, ce roman – l’un des plus grands classiques de la littérature hongroise - est aussi le témoin d’un monde qui s’éteint, avec ses valeurs tombant en désuétude et le temps qui s’enfuit. Il peut rejoindre aujourd’hui Thomas Mann, Stefan Zweig ou Arthur Schnitzler dans votre bibliothèque.

00:25 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Stefan Zweig | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |