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22/04/2011

Stewart O'Nan

9782879294964.gifStewart O'Nan, La part des ténèbres (Editions de l'Olivier, 2006)

 

J’espère sincèrement que vous partagerez mon enthousiasme pour ce roman engagé, généreux et profondément humain. Non seulement parce qu’il traduit la vacuité de la vie quotidienne d’une ville de province (avec ses silences, ses non-dits, ses grimaces de perfection, ses rêves factices, ses valeurs de réussite qui ressemblent à un « copier-coller » d’une maison à l’autre et qui n’intéressent en rien les acteurs de cette histoire) mais bien davantage par le déroulement profondément original de ce récit de vie et de mort très contemporain, tout en ombres et lumières réunies, dont la lecture s’effectue sous deux angles différents :


La trame linéaire du récit d’abord, qui décrit ces êtres meurtris, à la dérive : Tim qui a tout perdu, ne ressent plus l’envie de vivre et aspire à rejoindre ses amis disparus ; Kyle, déficient mental à la suite de l’accident et que sa mère essaie désespérément d’aimer comme un nouvel enfant, devenu étranger tout à coup ; Brooks enfin, le flic au caractère complexe, rongé par son terrible secret, dont la vie est détruite à tout jamais. Tous hantés par le culpabilité de leur tragique aventure.


La voix des morts, ensuite, plus douce (entre parenthèses, dans le livre), Marco, Toe et Danielle – la petite amie de Tim – tour à tour graves, drôles ou compatissants et qui voudraient aider leurs amis survivants, les consoler, colmater leurs blessures.


Ce roman lyrique, poignant, est admirable de style, de finesse et dépasse largement le cadre du Connecticut, parce qu’il véhicule des thèmes et des personnages universels. Aussi mérite-t-il d’être lu sans tarder !


« Il n’y a pas d’avenir, seulement le présent, cette minute-ci. Peu importe l’heure qu’il est ; nous ne voulons pas rentrer à la maison. Nous sommes jeunes et foutus dans les ténèbres au cœur de ce pays, à l’abri au sein de notre coûteuse innocence, coincés derrière des lignes ennemies. Il est tard et il n’y a nulle part où aller car cette ville craint trop, mais nous nous en fichons. Nous sommes juste une bande de mômes idiots qui s’amusent.. Nous voulons que la nuit dure éternellement. » Stewart O’Nan, Le pays des ténèbres

00:04 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Stewart O'Nan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

20/04/2011

Le poème de la semaine

Saint John Perse

 

Nous n'habiterons pas toujours ces terres jaunes,

notre délice ...


L'Eté plus vaste que l'Empire

suspend aux tables de l'espace

plusieurs étages de climats.

La terre vaste sur son aire roule à pleins bords

sa braise pâle sous les cendres ...

couleur de soufre, de miel,

couleur de choses immortelles,

toute la terre aux herbes

s'allumant aux pailles de l'autre hiver ...

et de l'éponge verte d'un seul arbre

le ciel tire son suc violet.


Un lieu de pierres à mica!

Pas une graine pure dans les herbes du vent.

Et la lumière comme une huile ...

De la fissure des paupières

au fil des cimes m'unissant,

je sais la pierre tachée d'ouïes,

les essaims du silence aux ruches de lumière;

et mon coeur prend souci d'une famille d'acridiens ...


Chamelles douces sous la tonte,

cousues de mauves cicatrices,

que les collines s'acheminent

sous les données du ciel agraire ...

qu'elles cheminent en silence

sur les incandescences pâles de la plaine;

et s'agenouillent à la fin, dans la fumée des songes,

là où les peuples s'abolissent

aux poudres mortes de la terre.


Ce sont de grandes lignes calmes

qui s'en vont à des bleuissements de vignes improbables.

La terre en plus d'un point

mûrit les violettes de l'orage;

et ces fumées de sable qui s'élèvent

au lieu des fleuves morts,

comme des pans de siècles en voyage ...


A voix plus basse pour les morts,

à voix plus basse dans le jour.

Tant de douceur au coeur de l'homme,

se peut-il qu'elle faille à trouver sa mesure? ...

"Je vous parle, mon âme ...

mon âme tout enténébrée d'un parfum de cheval."

Et quelques grands oiseaux de terre,

naviguant en Ouest,

sont de bons mimes de nos oiseaux de mer.


A l'orient du ciel si pâle,

comme un lieu saint scellé des linges de l'aveugle,

des nuées calmes se disposent,

où tournent les cancers du camphre et de la corne ...

Fumées qu'un souffle nous dispute!

La terre tout attente en ses barbes d'insectes,

la terre enfante des merveilles! ...

Et à midi, quand l'arbre jujubier

fait éclater l'assise des tombeaux,

l'homme clôt ses paupières

et rafraîchit sa nuque dans les âges ...

Cavalerie du songe au lieu des poudres mortes,

ô routes vaines qu'échevèle

un souffle jusqu'à nous!

Où trouver,

où trouver les guerriers

qui garderont les fleuves dans leurs noces?


Au bruit des grandes eaux en marche sur la terre,

tout le sel de la terre tressaille dans les songes.

Et soudain, ah! soudain que nous veulent ces voix?

Levez un peuple de miroirs

sur l'ossuaire des fleuves,

qu'ils interjettent appel dans la suite des siècles!

Levez des pierres à ma gloire,

levez des pierres au silence,

et à la garde de ces lieux,

les cavaleries de bronze vert

sur de vastes chaussées! ...


 

Quelques traces de craie dans le ciel,

Anthologie poétique francophone du XXe siècle

 

06:38 Écrit par Claude Amstutz dans Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

19/04/2011

Mélanie Chappuis

 

9782882412072.gifMélanie Chappuis, Frida (Campiche, 2008)

Un premier roman attachant pour dire la quête amoureuse, la peur de se brûler les ailes, la crainte des lendemains ordinaires. Les interrogations de son auteur touchent notre corde sensible par la finesse des perceptions, la sincérité dans l’approche des autres, le ton enjoué du récit. Un écrit de l’urgence pour dire que les amoureux sont seuls au monde, et un dénouement qui réjouit le cœur.

 

07:37 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Littérature suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; récit; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

17/04/2011

Erri de Luca 1b

Bloc-Notes, 17 avril / Les Saules

Erri de Luca parle de Il peso della farfalla (Le poids du papillon) en italien et sans sous-titres, malheureusement...



Erri de Luca, Le poids du papillon (Gallimard, 2011) 

13:51 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Erri de Luca, Littérature étrangère, Littérature italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; interview; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

Erri de Luca 1a

Bloc-Notes, 17 avril / Les Saules 

littérature; nouvelles; livres

Sa mère avait été abattue par un chasseur. Dans ses narines de petit animal se grava l'odeur de l'homme et de la poudre à fusil. Lui, c'est un chamois qui a grandi tout seul, sans règles, a rejoint un troupeau et s'y est imposé. Devenu le roi des chamois, un matin de novembre, vieillissant, il sent que l'heure de la fin de sa suprématie est proche, malgré son instinct de survie. Il sait, au crépuscule de sa vie, qu'il va devoir affronter cet autre roi, le chasseur braconnier, cet ermite des montagnes, dont le temps lui semble aussi compté et qui n'accepte pas l'idée de mourir: Les voix continueront quand son harmonica se taira. La vie sans lui est déjà en chemin. (...) Sa canne en cerisier est munie d'une pointe en fer pour goûter le sol, elle a le son ami des pas d'un aveugle.  

Entre l'homme et l'animal - deux créatures libres, solitaires et justes - le face à face aura bel et bien lieu, après tant d'années de ruses, d'observations silencieuses, de stratégies déjouées dans l'air raréfié de la haute montagne...

Métaphore de la vie, ce court récit de 70 pages pourrait être lu en une heure, mais tel une pierre brute qui prend du temps à épouser les contours de la main et se joue des jeux d'ombre ou de lumière sur le fil mystérieux des saisons, l'intensité et la signification de chaque mot impose la patience, la respiration, la lenteur. Plaisir rare de lecture, d'amour et de poésie mêlés, cernant - d'une écriture aussi ascétique que le physique de l'écrivain - avec une infinie douceur la montagne, le coeur et l'âme, plus facétieuse que la volonté de l'homme, sous la forme d'un papillon blanc qui passant de l'arme de l'homme à la corne du chamois donne un sens au récit dans tout ce qu'il effleure.  

C'est le mois de novembre, l'homme entend tomber le rideau métallique de l'hiver. Dans les nuits où le vent arrache les arbres les plus exposés à leurs racines, la pierre et le bois de la cabane se frottent entre eux et lancent une plainte. Le feu fait claquer des baisers de réconfort. L'âpreté extérieure donne des coups d'épaule, mais la flamme allumée garde unis le bois et la pierre. Tant qu'elle brille dans le noir, la pièce est une forteresse. Et l'harmonica est là aussi pour dominer le bruit de la tempête. (...) Pendant les nuits de lune, le vent agite le blanc et envoie des oies sur la neige, un vieux moyen pour dire qu'à l'extérieur se promènent des fantômes. Il les connaît, à son âge les absents sont plus nombreux que ceux qui sont restés. A sa fenêtre, il regarde passer leur blanc d'oie sur la neige nocturne.

Aussi mordante et douce que le vent qui nous pousse à travers les sentiers escarpés, l'histoire s'achève sur une victoire - que j'éprouve beaucoup de peine à ne pas vous révéler - qui ressemble à une défaite... Lisez Le poids du papillon, et vous comprendrez!

Ce texte est suivi de la Visite à un arbre - 10 pages à peine - célébration d'un pin des Alpes, à 2'200 mètres d'altitude: En montagne, il existe des arbres héros, plantés au-dessus du vide, des médailles sur la poitrine des précipices. Tous les étés, je monte rendre visite à l'un d'entre eux. Avant de partir, je monte à cheval sur son bras au-dessus du vide. Mes pieds nus reçoivent la chatouille de l'air libre au-dessus de centaines de mètres. Je l'embrasse et le remercie de durer.

Magistral! Dans ma besace de randonneur solitaire, Le poids du papillon de Erri de Luca rejoint Sentiers sous la neige de Mario Rigoni Stern et La promenade sous les arbres de Philippe Jaccottet: Trois livres qui me font presque regretter d'en parler tant la justesse de ton, la beauté de la langue et leur habit qui me sied si bien, suffisent à mon bonheur, partagé avec vous... 

Erri de Luca, Le poids du papillon (Gallimard, 2011)

Mario Rigoni Stern, Sentiers sous la neige (La fosse aux ours, 2000)

Philippe Jaccottet, La promenade sous les arbres (Bibliothèque des arts, 2009)

publié dans Le Passe Muraille no 86 - juin 2011

14/04/2011

Silvia Avallone 1b

Bloc-Notes, 14 avril / Les Saules

Pour en savoir davantage, voici un entretien en italien - sous-titres en français - de Silvia Avallone avec Liana Levi.


Silvia Avallone 1a

Bloc-Notes, 14 avril / Les Saules

littérature; roman; livres

Ca veut dire quoi, grandir dans un ensemble de quatre barres d'immeubles d'où tombent des morceaux de balcon et d'amiante, dans une cour où les enfants jouent à côté des jeunes qui dealent et des vieilles qui puent? Quel genre d'idée tu te fais de la vie, dans un endroit où il est normal de ne pas partir en vacances, de ne pas aller au cinéma, de ne rien savoir du monde, de ne pas feuilleter les journaux, de ne pas lire de livres, où la question ne se pose même pas?

C'est pourtant là qu'elles se sont connues, choisies, aimées, Francesca la blonde et Anna la brune, quatorze ans à peine, belles et insouciantes, conscientes de leur pouvoir sur les hommes et pourtant rebelles contre certains d'entre eux, leurs pères respectifs, surtout: Enrico le père de Francesca qui bosse aux aciéries Lucchini, brutalisant sa femme Rose et sa fille qu'il mate avec ses jumelles de malade; Arturo le père d'Anna, un bon à rien, escroc séducteur et mari de Sandra - une réminiscence de Anna Magnani? - qui disparaît quand ça lui chante. Elle ne désirait qu'une chose: La mort de son père. La mort de tous ces vieux dégueulasses, qui sentaient mauvais et voulaient une femme pour leur laver le cul, une petite ukrainienne arrachée à son foyer, parole d'Anna. Plus loin, elle ajoute: C'est pas juste que notre vie soit bousillée par ces deux salauds qui savent faire que des conneries, et qui valent pas un clou!

Anna s'est juré de ne ressembler ni à Sandra, ni à Rose dans vingt ans, toutes deux à trimer comme des détraquées avec leurs illusions perdues, auxquelles il n'arrive plus rien et dont personne, à leur mort, ne se souviendra. Heureusement, il y a Francesca, avec ce curieux incendie noir dans les yeux, et son frère protecteur Alessio - lui aussi employé des aciéries - qui partage avec son copain Cristiano les sorties en boîte, la coke, le marché noir du cuivre, les rêves de bolides, dont le coeur généreux atténue ses violences et masque ses blessures.

Dans ce roman tout conduit à la Lucchini SPA, emblème de cette ville toscane de Piombino près de Livourne, qui employait vingt mille hommes voici trente ans - mais n'en compte plus que deux mille aujourd'hui, délocalisations à l'Est oblige - et qui cristallise dans ses haut-fourneaux tous les conflits, les fatigues et les injustices de cette terre ingrate. De magnifiques pages lui sont consacrées par Silvia Avallone, soucieuse de prêter sa voix à ces cabossés de la vie oubliés de tous, dont pourtant les péripéties au quotidien, basculant du rire à la colère ou aux larmes avec la vivacité de l'éclair, ne laissent pas indifférent. Bien au contraire.

La crudité du ton qui déborde de ce trop plein de gâchis, d'espoirs et de misère confondus dont l'histoire s'avère captivante de la première ligne à la dernière, déjoue tous les pièges de la vulgarité gratuite. Paradoxalement, c'est peut-être à travers les non-dits, que les personnages féminins de Silvia Avallone explosent le plus d'une humanité insoupçonnée et bouleversante. Les hommes, quant à eux, pour la plupart - exception faite d'Alessio - n'y tiennent pas le beau rôle...

Malgré l'horizon rétréci d'une plage douteuse où le sable se mêle à la rouille et aux ordures, avec les égouts au milieu, face à l'île d'Elbe, berceau de tous les rêves, ce roman n'est pas désespéré. Il évoque bien sûr ce néoréalisme à l'italienne, chaleureux, fort, cruel parfois dans un univers provincial dont les contours sociaux ou économiques reflètent bien les malaises d'une époque paumant ses repères, mais il est aussi un discret signe d'espoir qui se disperse dans le sillage d'Anna et de Francesca, déterminées sous leurs faux airs peau de vache à changer les règles du jeu, touchantes au point de faire chavirer le coeur.  

Si le temps pouvait se glisser dans les maisons, sous les portes, sans que personne le sache. Si tout pouvait se terminer avec cette position de la tête renversée contre le dossier du canapé, mains sur les cuisses, oublieuses de ce qu'elles ont fait, n'en portant plus trace, comme si jamais elles n'avaient construit de maison, fabriqué de rails d'acier, roué de coups des corps humains, marqué leur descendance au plus profond.

Un autre rêve de Francesca? Peut-être, mais l'un d'entre eux se réalisera: le voyage à l'île d'Elbe où, passés les premiers émois et mauvais coups portés à l'adolescence, avec son amie Anna, parfaitement accordées l'une à l'autre, elles plongeront dans la mer comme les touristes de Milan ou de Florence, heureuses, inséparables, réconciliées avec la vie.

Le monde, c'est quand on a quatorze ans...

Silvia Avallone, née en 1984, a été finaliste en Italie avec D'acier - premier roman - du prestigieux prix Strega et couronnée par le prix Campiello Opera Prima, en 2010. 

Sylvia Avallone, D'acier (Liana Levi, 2011)

00:07 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Littérature étrangère, Littérature italienne, Silvia Avallone | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

13/04/2011

Le poème de la semaine

Jocelyne François



Trente ans déjà

que tu m'as nommée de mon nom public

que tu as écrit

sur le papier toujours prêt

cette ouverture

alors que l'air vibrait

dans la douceur palpable et transparente

 

Aujourd'hui

je mesure quelle jeunesse nous habitait

celle de l'élan pur

que ne comblera pas l'apparence

 

Tous les mots

furent dits qui devaient être dits

tous les gestes

furent faits qui devaient être faits

 

Ce qui fut écrit demeure

 

Eté de la Saint-Martin sur Paris

Le soleil glisse derrière la coupole

L'air vibre

dans la douceur palpable et transparente

 

Ici ne se récoltent

ni figues ni amandes ni raisins

Ici les pensées se chevauchent

s'accompagnent patientent

 

Aujourd'hui

dans le cimetière de l'Ile-sur-Sorgue

les lézards paressent sur ta tombe

C'est l'heure des crocus jaunes

 

Ce qui fut demeure

Moi vivante

personne ne dilacérera ce trésor


 

Quelques traces de craie dans le ciel,

Anthologie poétique francophone du XXe siècle

07:03 Écrit par Claude Amstutz dans Jocelyne François, Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; poésie | |  Imprimer |  Facebook | | |

12/04/2011

Constance de Salm

9782752902481.gifConstance de Salm, Vingt-quatre heures d'une femme sensible (Phébus, 2007)

 

Véritable petit bijou, ce roman épistolaire publiée en 1824 se présente comme une variation sur la jalousie et ses affres. Confrontée à l'image obsédante de son amant disparaissant dans la calèche d'une autre beauté au sortir de l'opéra, notre héroïne tente de comprendre et de calmer les milles émotions qui l'assaillent. Au cours d'une nuit d'insomnie et d'une journée perdue à guetter un signe de celui qui, semble-t-il, vient de la trahir, elle ne trouve d'autre consolation que de lui écrire. Quarante-quatre lettres pour dire vingt-quatre heures de fièvres, de doutes et de désespoir. 


A ranger aux côtés de la  Lettre à une inconnue de Stefan Zweig et Laissez-moi de Marcelle Sauvageot, ce texte est une célébration de l’amour conquis au jour le jour avec détermination et bonheur, dans un style admirable. A découvrir, vite …

06:24 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Stefan Zweig | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: récit; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

10/04/2011

La citation du jour 1b

Joseph Haydn

Les sept paroles du Christ en croix

Sonate VII - Largo

Navarra String Quartet


07:11 Écrit par Claude Amstutz dans Joseph Haydn, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique | |  Imprimer |  Facebook | | |