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01/06/2014

La musique sur FB - 1061 B.Martinu

Bohuslav Martinu

Suite Miniature

 

Christian Benda, Sebastian Benda

 

01:37 Écrit par Claude Amstutz dans La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |  Imprimer |  Facebook | | |

La musique sur FB - 1035 S.Prokofiev

Serge Prokofiev

Cinderella, Op 87

 

USSR Radio Symphonic Orchestra

Gennadi Rozhdestvensky


01:31 Écrit par Claude Amstutz dans La musique sur Facebook, Musique classique, Serge Prokofiev | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique classique; facebook | |  Imprimer |  Facebook | | |

La musique sur FB - 238 J.S.Bach

Jean Sébastien Bach

Goldberg Variations, BWV 988

 

Glenn Gould


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La musique sur FB - 1207 C.Saint-Saëns

Camille Saint-Saëns

Allegro appassionato, Op 70

 

Jacqueline et Iris du Pré


00:29 Écrit par Claude Amstutz dans Jacqueline du Pré, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique classique; facebook | |  Imprimer |  Facebook | | |

Lire les classiques - Emile Verhaeren

Emile Verhaeren

littérature; poésie; anthologie; livres 

Très doucement, plus doucement encore,
Berce ma tête entre tes bras,
Mon front fiévreux et mes yeux las;
Très doucement, plus doucement encore.
Baise mes lèvres, et dis-moi
Ces mots plus doux à chaque aurore,
Quand me les dit ta voix,
Et que tu t'es donnée, et que je t'aime encore.
 
Le joug surgit maussade et lourd; la nuit
Fut de gros rêves traversée;
La pluie et ses cheveux fouettent notre croisée
Et l'horizon est noir de nuages d'ennui.
 
Très doucement, plus doucement encore,
Berce ma tête entre tes bras,
Mon front fiévreux et mes yeux las;
C'est toi qui m'es la bonne aurore,
Dont la caresse est dans ta main
Et la lumière en tes paroles douces:
Voici que je renais, sans mal et sans secousse,
Au quotidien travail qui trace, en mon chemin,
Son signe,
Et me fait vivre, avec la volonté,
D'être une arme de force et de beauté,
Aux poings d'or d'une vie insigne.

Emile Verhaeren, Les Heures d’après-midi, précédé de: Les Heures claires (Mercure de France, 1922)

image: John Charles Arter (1st-art-gallery.com)

00:12 Écrit par Claude Amstutz dans Lire les classiques, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

31/05/2014

La musique sur FB - 2103 R.Clarke

Rebecca Clarke

String Quartet

Comodo e Amabile

 

Flesch Quartet


00:09 Écrit par Claude Amstutz dans La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique classique; facebook | |  Imprimer |  Facebook | | |

30/05/2014

Morceaux choisis - Virginia Woolf

Virginia Woolf

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Le soleil ne s’était pas encore levé. La mer ne se distinguait pas du ciel, sauf que la mer se plissait légèrement comme si une étoffe avait des rides. Progressivement à mesure que le ciel blanchissait une ligne sombre marqua l'horizon qui séparait le ciel de la mer et l’étoffe grise se barra de traits épais qui se déplaçaient, les uns après les autres, sous la surface, se suivaient, se poursuivaient, perpétuellement. 

À mesure qu’elles approchaient du rivage chaque barre se soulevait, s’enflait, se brisait et balayait un fin voile d’eau blanche sur le sable. La vague s’arrêtait, et puis se retirait à nouveau, soupirant comme un dormeur dont le souffle va et vient inconsciemment. Progressivement la barre sombre sur l’horizon se fit claire comme si au fond d’une veille bouteille de vin les sédiments s’étaient déposés et avaient laissé du vert sur les parois. Derrière elle, aussi, le ciel s’éclaircissait comme ci là-bas les sédiments blancs s’étaient déposés, ou comme si le bras d’une femme allongée sous l’horizon avait levé une lampe et des barres plates de blancs, de vert et de jaune s’étalaient sur le ciel comme les lames d’un éventail. Puis elle leva sa lampe un peu plus haut et l’air sembla devenir fibreux et s’arracher à la verte surface voltigeant et flambant  en fibres jaunes et rouges comme les flammes fumantes qui s’échappent d’un feu de joie. Progressivement les fibres enflammées du feu de joie se fondirent en une cule nuée, une seule incandescence qui souleva la laine lourde et grise du ciel au-dessus d'elle et la transforma en un million d'atomes d'un bleu tendre. La surface de la mer devint lentement transparente et s'étendit ondulante et étincelante jusqu'à ce que les raies sombres fussent presque effacées. Lentement le bras qui tenait la lampe la souleva plus haut et puis plus haut encore jusqu'à ce qu'une large flamme devînt visible; un arc de feu brûla au bord de l'horizon, et tout autour la mer se mit à flamboyer d'or.

La lumière frappa les arbres du jardin, une feuille devint transparente et puis une autre. Un oiseau gazouilla très haut; il y eut une pause; un autre gazouilla un peu plus bas. Le soleil avivait les murs de la maison, et se posait comme la pointe d’un éventail sur le store blanc et laissait l’empreinte d’un doigt d’ombre bleue sous la feuille près de la fenêtre de la chambre. Le store frémissait légèrement, mais à l’intérieur tout était obscur et insubstantiel. Les oiseaux chantaient leur vide mélodie au-dehors.

Virginia Woolf, Les vagues, dans: Romans - Essais (coll. Quarto/Gallimard, 2014)

00:09 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Morceaux choisis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; morceaux choisis; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

28/05/2014

Le poème de la semaine

Marie-Claire Bancquart

O vous du petit matin dans une chambre 
qui demandez si la grappe du jour 
vous réserve un grain délectable 
ne vous levez pas encore, attirez vers vous l'ordinateur, 
écrivez en italique votre espoir 
puis vivez vos heures et revenez au cœur du soir. 
Vous voici devant l'écran, les lettres
s'inclinent 
toujours 
Et vous les transposez en corps dix-huit pour lire 
Comme une affiche 
L'inscription de votre désir déçu - qui renaît. 
 
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle

07:44 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie | |  Imprimer |  Facebook | | |

La citation du jour

Heinrich Heine

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J'aime la mer comme mon âme. Souvent même je pense que la mer est vraiment mon âme: des plantes cachées y poussent qui seulement au moment de l'épanouissement montent en surface, puis se fanant, s'enfoncent à nouveau; de même des profondeurs de mon âme montent de merveilleuses floraisons d'images, et elles embaument, et elles éclairent, et elles disparaissent.

Heinrich Heine, Tableaux de voyage (Cerf, 2000)

image: http://poemes-provence.fr

00:17 Écrit par Claude Amstutz dans La citation du jour, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : citations; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

27/05/2014

La musique sur FB - 2102 G.F.Telemann

Georg Philip Telemann

Ouverture in A minor for Recorder, Strings & Continuo

 

Orfeo Barockorchester

Carin van Heerden


07:49 Écrit par Claude Amstutz dans La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |  Imprimer |  Facebook | | |