08/02/2013
Musica présente - 51 Edith Mathis
Edith Mathis
soprano suisse, née en 1938
*
Joseph Haydn
The Seasons, XXI:3
III. Autumn
(Franz Crass, Werner Hollweg, Choir and Symphony Orchestra, Rafael Kubelik)
07:13 Écrit par Claude Amstutz dans Joseph Haydn, Musica présente, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique classique | | Imprimer | Facebook |
07/02/2013
Morceaux choisis - Abdelwahab Meddeb
Abdelwahab Meddeb
Blanche la ville L'homme y vogue dans les airsoù qu'il soit il ne perd pas le cielet la mer toujours à la hauteur du patiobaignoire qui flotte entre les deux bleusque les oiseaux seuls déchirentdeux trois coups d'ailes vous emportentà l'éventail des pinshaies sur le profil des jardinsl'arche et le pont sont des corpsqui étendent des passerellesentre les vivants et les morts Je monte et je redescendsje remonte encorej'aperçois l'ombre d'Ayaje la hèle la nuit sur l'autre trottoirà chaque porte elle presse le paselle ne se retourne passes talons résonnent et vibrentau silence des lampadairesmiroir où j'entends frémir les palmes Les arcs dansent à l'air de l'automnesur la chaussée noire humectée de larmesle choeur des pleureuses module son crielles forcent le thorax autour de la tombe pierre blanche coffre de terrequi enferme le corps du rebelleles paroles rassemblent ses resteset les déportent vers l'adhésion posthume Pour Aya j'ai exhumé un vieux poètequi chantait l'ivressel'herbe ployait au pied de sa tombeun cep avait crule poids des tibias avait écrasé les grappesle sang de la vigne s'était mêlé à l'encreau fond de la coupe j'ai trempé le doigtj'ai inventé des ablutionspour errer la nuit je coursles tempes battentderrière la questionj'ai l'espoir de lever un voileoh seulement un des mille voilesqui couvrent la scèneoù le maître ancien avait dit les motsqui éclairent en un petit nombre de vers Je les ai récités devant les pleureusesà l'approche de la blancheurdès qu'Aya se change en oiseausurvolant l'enceinteentre les coupoles et les tombesles femmes lèvent leurs bras hors du voilel'olive entre les doigtselles sèment des graines de chènevissous les rides du grès entre les deux stèles Elle quitte le kiosque le jardin des mortsje marche emmêlé à ses ombresje m'étonne des humains divisésdésoeuvrésdans le quartier des berges Je dis à Ayaje vois en une même racedeux peuples parlant deux languesfabulant deux coupes de costumesastiquant des signes qui divergent Où sont les passagescomment traverserentre l'une et l'autre moitiésle gouffre sera comblé par le fracas des osjetés selon le calcul de la cruautéqui traque la portée des cadavrescarcasses de fer-blanc tordules crânes seront les pavés des pontsl'autre peuple est chassé de vos cènes Le gardien de la nuit me prévientaucune table commune sera dresséene rôdez pas près de la radesous les arcadesil y a ceux qui mordenttatouant au sang la chair de la joueles deux peuplesn'orientent pas leurs oreillesvers les sons qui déclinentles lettres d'un même alphabet Chacun cache un couteau sous le matelasles ères se succèdent les fins se suiventles trappes s'ouvrentils figent le passésans prendre le temps de découvrirqu'ils disparaissentmaîtres et serfsles pasteurs occupent la villebâtie par des pèresdont les enfants étaient partis Leur don échoue sur les récifsles formes chantent la gloire du lieules ciseaux avaient taillé dans la barrièreune tunique parée de lettres et de pierresle linge flotte sur les balconsle sang de la bête immolée est avalépar la bonde des éviers Les murs tremblent les ongles creusentpeintures et crépis s'effritentle prurit atteint la chair du bâtiAbdelwahab Meddeb, Blanche la ville / Tunisie dans: Eglal Errera, Les poètes de la Méditerranée - Anthologie (coll. Poésie/Gallimard, 2010)
18:47 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Morceaux choisis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie; anthologie; livres | | Imprimer | Facebook |
La citation du jour
Nicolas de Chamfort
De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui le font en silence.
Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées (coll. Folio/Gallimard, 1989)
07:31 Écrit par Claude Amstutz dans La citation du jour, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : citation; livres | | Imprimer | Facebook |
Morceaux choisis - Alphonse Allais
Alphonse Allais
Il la rencontra un jour dans la rue, et la suivit jusque chez elle. À distance et respectueusement. Il n'était pourtant pas timide ni maladroit, mais cette jeune femme lui semblait si vertueuse, si paisiblement honnête, qu'il se serait fait un crime de troubler, même superficiellement, cette belle tranquillité! Et c'était bien malheureux, car il ne se souvenait pas avoir jamais rencontré une plus jolie fille, lui qui en avait tant vu et qui les aimait tant. Jeune fille ou jeune femme, on n'aurait pas su dire, mais, en tout cas, une adorable créature. Une robe très simple, de laine, moulait la taille jeune et souple. Une voilette embrumait la physionomie, qu'on devinait délicate et distinguée. Entre le col de la robe et le bas de la voilette apparaissait un morceau de cou, un tout petit morceau. Et cet échantillon de peau blanche, fraîche, donnait au jeune homme une furieuse envie de s'informer si le reste était conforme. Il n'osa pas. Lentement, et non sans majesté, elle rentra chez elle. Lui resta sur le trottoir, plus troublé qu'il ne voulait se l'avouer.
Nom d'un chien! disait-il, la belle fille! Il étouffa un soupir: Quel dommage que ce soit une honnête femme!
Il mit beaucoup de complaisance personnelle à la revoir, le lendemain et les jours suivants. Il la suivit longtemps avec une admiration croissante et un respect qui ne se démentit jamais. Et chaque fois, quand elle rentrait chez elle, lui restait sur le trottoir, tout bête, et murmurait: Quel dommage que ce soit une honnête femme!
Vers la mi-avril de l'année dernière, il ne la rencontra plus. Tiens! se dit-il, elle a déménagé. Tant mieux, ajouta-t-il, je commençais à en être sérieusement toqué. Tant mieux, fit-il encore, en manière de conclusion.
Et pourtant, l'image de la jolie personne ne disparut jamais complètement de son coeur. Surtout le petit morceau de cou, près de l'oreille, qu'on apercevait entre le col de la robe et le bas de la voilette, s'obstinait à lui trottiner par le cerveau. Vingt fois, il forma le projet de s'informer de la nouvelle adresse. Vingt fois, une pièce de cent sous dans la main, il s'approcha de l'ancienne demeure, afin d'interroger le concierge. Mais, au dernier moment, il reculait et s'éloignait, remettant dans sa poche l'écu séducteur.
Le hasard, ce grand concierge, se chargea de remettre en présence ces deux êtres, le jeune homme si amoureux et la jeune fille si pure. Mais, hélas! la jeune fille si pure n'était plus pure du tout. Elle était devenue cocotte. Et toujours jolie, avec ça! Bien plus jolie qu'avant, même! Et effrontée! C'était à l'Eden. Elle marcha toute la soirée, et marcha dédaigneuse du spectacle. Lui, la suivit comme autrefois, admiratif et respectueux. À plusieurs reprises, elle but du champagne avec des messieurs. Lui, attendait à la table voisine. Mais ce fut du champagne sans conséquence. Car, un peu avant la fin de la représentation, elle sortit seule et rentra seule chez elle, à pied, lentement, comme autrefois, et non sans majesté.
Quand la porte de la maison se fut refermée, lui resta tout bête, sur le trottoir. Il étouffa un soupir et murmura: Quel dommage que ce soit une grue!
Alphonse Allais, Pas de suite dans les idées, dans: A se tordre (coll. GF/Flammarion, 2005)
image: www.lemonde.fr
00:30 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Morceaux choisis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; nouvelles; morceaux choisis; livres | | Imprimer | Facebook |
06/02/2013
Le poème de la semaine
Jean Malrieu
merci à Marie-Elisabeth C
A l'usage des humbles, de ceux qui s'aiment,j'écris que la terre est dure,que tout passe, hormis l'amour.J'écris ce que je sais et ce que nous savons,mais que nous avons à mieux connaître pour vivre,que la fougère épouse le houblon,que l'amour n'est jamais malheureux. J'écris à longue haleineparce qu'au bout du souffle il y a le rire à délivrer.J'écris le monde qui sera.Ce n'est pas en un jour qu'il viendra,mais après un long respect, une longue connaissance.J'écris pour assumer le bonheur.Et que m'importe commentsi l'herbe au crépuscule a un langage stellaire.Si je dis que tout est familier,ceux qui s'aiment entrent sans hésiter dans le système des gravitations.M'entendez-vous?La mer est à ma porte et je ne la retiensque par un tout petit peu d'imagination.M'entendez-vous lorsque j'accorde audienceaux grands thèmes de passage? Je me bats avec les éclats de rire, les armes de la jeunesse,avec la centaurée sauvage, la bourrache et le lotier.J'appelle au nom de la santé des près,de la houle des sainfoins, de la sueur des hommes.J'appelle au nom des cheveux de l'aimée,d'une main prise sur l'épaule,d'un avenir commencé à deux.Aves les larmes du plaisir, avec les larmes du désir.J'écris le bonheur sur la table.
00:10 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie | | Imprimer | Facebook |
05/02/2013
Clémence Boulouque 1b
Morceaux choisis
Kippour 20... Jour du Grand Pardon.
Onze heures du matin. Il me reste neuf heures et trente-trois minutes de migraine. Dans une salle de concert, transformée en synagogue, je tourne les pages du Mahzor, le livre de liturgie. Je me demande pourquoi obéir à ces commandements. Vingt-cinq heures de jeûne et de soif au terme desquelles résonnera la bénédiction: Shana tova. Gmar hatima tova. Bonne année. Bonne inscription.
Inscris-moi, Seigneur, dans le livre de la vie, est l'une des prières répétées plusieurs fois pendant onze heures d'affilée, au long de cette journée d'affliction. Je regarde autour de moi, articule des mots sans penser à ce que murmurent mes lèvres, et essaie de sourire pour me donner des forces, et je me révolte, décide que je ne sais plus pourquoi je m'affame, après tout, c'est Dieu qui devrait jeûner pour nous, il a tout l'univers à se faire pardonner. Je doute d'arriver au bout de la journée, comme chaque année.
Et soudain, mes yeux replongent vers le livre et voient: je n'emporte rien du monde, une citation d'Isaïe, la phrase qui me relie à elle, celle que je cherchais depuis des années, et j'entends la voix de Julie, surgir un jour d'expiation. Venue m'escorter dans la faiblesse, dans le jour où tout est vain et essentiel, où tout s'efface, flotte, où le monde se suspend, consigné à la sortie de cette assemblée. Où il nous est enjoint de trouver de nouvelles définitions de soi, se redessiner. Les étymologies hébraïques m'étourdissent. Baharut signifie adolescence. Harut signifie graver. Herut veut dire liberté.
Tu n'as rien emporté, non. Tu m'a laissé cette adolescence. Quelque chose d'une liberté à graver. Un retrait, maladif, peut-être. Je regarde le monde s'agiter, blesser, me blesser parfois, et je pense que la vie est ailleurs.
Dans le baiser que tu m'as volé, et que je t'aurais abandonné, si tu me l'avais demandé.
Clémence Boulouque, Je n'emporte rien du monde (Gallimard 2013)
image: Marc Chagall, L'ange au chandelier (ipaintingsforsale.com)
00:39 Écrit par Claude Amstutz dans Clémence Boulouque, Littérature francophone, Morceaux choisis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; récit; morceaux choisis; livres | | Imprimer | Facebook |
Clémence Boulouque 1a
Bloc-Notes, 5 février / Les Saules
Trois ans après le suicide de son père, le juge Gilles Boulouque - qui est à l'origine de son premier livre, Mort d'un silence, Clémence Boulouque affronte une autre tragédie: le suicide de sa meilleure amie de lycée, Julie, dans les années 90, marquant comme une mélodie douloureuse et secrète son adolescence.
Tel est le thème de Je n'emporte rien du monde. Court, bouleversant dans sa retenue et sa sincérité, ce récit qui s'ouvre comme une boîte à musique, dépasse - de loin - le cadre strict du témoignage autobiographique, pour nous interroger sur le sens de l'écriture qui veut dire la vie, là où se déploient les ombres énigmatiques de la mort. Des pages de toute beauté jalonnent son livre sur ce sujet intime et délicat, amorcé avec le deuil du père qui lui a donné à connaître la compagnie des disparus, cette façon de lire leurs traces comme du braille, de passer la main sur du vide, de continuer d'entendre leurs voix. (...) Je voudrais croire que les disparus viennent nous retrouver, dans nos fragilités. Leur présence se fait plus intense quand nous aurons bientôt besoin d'eux. Ils le devinent. J'ai compris, une nuit, qu'ils m'empêchent d'être seule quand tout déferle. Parce que trébucher n'est rien, les coups ne peuvent rien, leur trace est une inflexion de vie.
Dans les yeux des endeuillés, pour Clémence Boulouque, se prolonge invisible, l'histoire sans fin de ceux qui nous ont quitté, nous interpellent, nous réconfortent: Je leur dois le bonheur qui a glissé entre mes mains. Eux, me filent. Je les suis, je suis eux, et ils m'ont donné leur procuration, leur énergie, et ils murmurent une envie de continuer à vivre ou, peut-être, leur regrets ne n'avoir pas assez aimé ce qu'ils quittaient.
Ainsi de Julie, l'amie inséparable, dans ce monde de titubants solitaires. La part manquante, ce fragment de vie arraché à la vie de l'auteur à laquelle répond celle de la disparue qui par des voies mystérieuses insuffle sa force aux vivants. Pourtant, avec une infinie douceur, Clémence Boulouque n'esquive pas, dans ce travail du deuil et de la résilience, la vision peut-être déformée ou mythifiée de la mémoire, prélude à la guérision, mais non à l'oubli: Le monde est fait pour qu'on s'en échappe. Alors je le fixe puis je ferme les yeux. Et je te retrouve. Et je referme un cahier sans fleurs, notre livre, le livre de deux mortes, dont l'une écrit pour l'autre.
Sans aucune morbidité mélodramatique, elle conclut son récit avec ces mots de la douleur qui s'éteint: Laisser les morts nous quitter. S'en séparer. Le temps est passé. Alors le temps est venu. Je n'emporte rien du monde peut alors résolument s'ouvrir à nouveau, sur la vie, tel un livre à venir...
Parmi tant d'ouvrages complaisants, bavards et interminables, la brieveté de Je n'emporte rien du monde, sans un mot superflu, amplifie le trouble du lecteur et laisse au coeur une trace indélébile: celle de l'un des plus beaux livres de cette rentrée littéraire!
Née en 1977, Clémence Boulouque, écrivain, journaliste et critique littéraire, notamment au Figaro et à France Culture, vit aujourd'hui aux Etats-Unis et enseigne à la New York University. Parmi ses publications antérieures, ont déjà été présentés sur La scie rêveuse: Chasse à courre (coll. Folio/Gallimard, 2007), Au pays des macarons (coll. Le Petit Mercure/Mercure de France, 2005), Nuit ouverte (Flammarion, 2007), Survivre et vivre - Entretiens avec Denise Epstein (Denoël, 2008) et L'amour et des poussières (Gallimard, 2011).
Clémence Boulouque, Je n'emporte rien du monde (Gallimard 2013)
Clémence Boulouque, Mort d'un silence (coll. Folio/Gallimard, 2004)
00:10 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Clémence Boulouque, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; récit; livres | | Imprimer | Facebook |
04/02/2013
Milena Magnani
Milena Magnani, Le cirque chaviré (Liana Levi, 2009)
Branko le hongrois débarque un jour avec son camion dans un camp tzigane où survivent des roms et migrants d’Europe Centrale, quelque part en Italie. Il n’y est pas le bienvenu. Cela pourrait être le début d’un roman de plus à ajouter sur la liste déjà longue consacrée aux exilés, aux mal aimés, aux déracinés. Pourtant, il n’en est rien, car au-delà de la détresse qui se mêle à la poésie, de la violence qui côtoie le burlesque, de la difficulté de vivre qui résiste à la pauvreté, Milena Magnani nous tend par l’intermédiaire de ce clown triste un miroir, celui de la mémoire, des intolérances, des rêves, des trahisons. Aux côtés de la petite Senija et d’Ibrahim – deux enfants à l’affût de l’histoire de Kék Circusz, le cirque du grand-père de Branko, réduit depuis la guerre à quelques boîtes dérisoires – vous serez envoûtés par l’humanité bouleversante qui se dégage de ce récit où l’espoir entretient des liens invisibles capables de modifier notre regard sur le monde. Une atmosphère qui n’est pas sans rappeler le film sublime d’Akira Kurosawa, Dodes’Kaden. Un voisinage culturel qui n’est vraiment pas usurpé !
07:56 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Littérature italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: roman; livres | | Imprimer | Facebook |
03/02/2013
Julio Cortazar
Julio Cortazar, Marelle (Coll. Imaginaire/Gallimard, 1979)
Marelle est une sorte de capitale, un de ces livres du XXe siècle auquel on retourne plus étonné encore que d'y être allé, comme à Venise. Ses personnages entre ciel et terre, exposés aux résonances des marées, ne labourent ni ne sèment ni ne vendangent : ils voyagent pour découvrir les extrémités du monde et ce monde étant notre vie c'est autour de nous qu'ils naviguent... (Florence Delay)
L’originalité de ce roman tient à sa construction littéraire. Il peut être lu de la première à la dernière page, ou alors selon un ordre suggéré par l’auteur à la page 7: Une spirale sans fin... Méditation sur le temps, la vie, l’amour et le Paris des années 50, ce roman hantera longtemps votre mémoire, de même que son personnage central, Sybille, sublime!
08:12 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Littérature sud-américaine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | | Imprimer | Facebook |
02/02/2013
Musica présente - 50 Cecilia Bartoli
Cecilia Bartoli
cantatrice mezzo-soprano italienne, née en 1966
*
(Sacrificium: Oeuvres de Nicola Porpora, Francesco Araia, Riccardo Broschi et Georg Friedrich Haendel - Il Giardino Armonico, Giovanni Antonini)
06:51 Écrit par Claude Amstutz dans Georg Friedrich Haendel, Musica présente, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique classique | | Imprimer | Facebook |