Katherine Pancol (19/09/2013)
Katherine Pancol, Un homme à distance (Albin Michel, 2002)
Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. Ainsi commence ce roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle. Il raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et d'un inconnu qui lui écrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, ils se font des confidences, ils se tendent des pièges, s'engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser. Mais qui pourrait prédire vers quelle révélation l'emmène ce nouveau lien noué à travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ?
Correspondance attachante entre une libraire et un mystérieux client qui l’entraîne dans un rapport plus personnel, non exempt de danger, qui la confronte à des réminiscences douloureuses. Kay est un très émouvant portrait de femme, fragile et volontaire à la fois. De plus, ce récit est un hommage au pouvoir émotionnel des livres.
également disponible en coll. de poche (Livre de poche, 2004)
00:16 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | | Imprimer | Facebook |