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01/07/2012

Au bar à Jules - De la joie 1b

Un abécédaire - J comme Joie

Une illustration musicale signée Barbara: Chapeau bas. Un document de l'ORTF pour l'émission Cabaret du soir, réalisé le 3 janvier 1959...


17:49 Écrit par Claude Amstutz dans Au bar à Jules - Un abécédaire 2012, Barbara, Chansons inoubliables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique; variété | |  Imprimer |  Facebook | | |

01/06/2012

Au bar à Jules - De l'enfance 1b

Un abécédaire: E comme Enfance

Voici deux magnifiques chansons, illustrant ce thème. Intitulées Mon enfance, la première est signée par Barbara, la seconde par Jacques Brel ...



27/05/2012

Morceaux choisis - Erri de Luca 1b

Erri de Luca

merci à Anna E

En complément au poème de 'Erri de Luca, voici la chanson interprétée par Aurora de Luca et lui-même. Malgré la qualité discutable de la vidéo, le sin est à la hauteur de l'événement et nous restitue un moment tout à fait exceptionnel...



Erri de Luca, Aller simple - édition bilingue (Gallimard, 2012)

 

06:38 Écrit par Claude Amstutz dans Chansons inoubliables, Erri de Luca | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; musique; variété | |  Imprimer |  Facebook | | |

19/05/2012

Au bar à Jules - Du chant

Un abécédaire: C comme Chant

photo[3].jpg

en souvenir de ma mère

Le chant a toujours fait partie de ma vie. A l'âge de six ans, dans notre immeuble locatif de la banlieue bernoise, j'avais pour voisine la mère du baryton Heinz Rehfuss, d'origine suisse, naturalisé américain par la suite. Tous les soirs, elle donnait des cours particuliers à des chanteurs aspirant à faire carrière dans l'opéra. Cela se terminait généralement vers deux heures du matin, autour d'un verre, avec des éclats de rire qui ne manquaient pas de perturber le légendaire sérieux de notre entourage.

Ma mère s'était liée d'amitié avec ces artistes noctambules, dont l'un - un napolitain nommé Michele Luise - devint un proche de ma famille, malgré son retour au pays à la suite d'un chagrin d'amour dans la plus pure tradition des films d'Amedeo Nazzari... De cette époque datent mes premiers émois pour le chant. Un 45 tours du Largo de Georg Friedrich Haendel avec Margot Guillaume, et deux autres 33 tours consacrés aux opéras de Giuseppe Verdi: La Traviata avec Antonietta Stella et Giuseppe di Stefano; Rigoletto avec Renata Tebaldi et Mario del Monaco.

Autre souvenir bienheureux, même époque, à Forio d'Iscia - six ans de suite, et bien avant les fossoyeurs du tourisme de masse - où auprès des modestes propriétaires terriens du lieu, nous écoutions tous les samedis soir, éclairés par des lampes à pétrole dans un silence religieux, assis à califourchon sur un mur, la retransmission des opéras en direct, dont le son grésillant émanait d'un minuscule appareil à transistors.

Jusqu'à sa cinquantième année - une opération ratée des cordes vocales - ma mère a toujours chanté et pas seulement des airs d'opéra, mais aussi ses poètes préférés de la chanson: Edith Piaf, Charles Aznavour, Léo Ferré, Charles Trenet ou Jacques Brel, sans oublier les chansons napolitaines qui adoucissaient ses heures de mélancolie, de solitude ou de maladie, prématurément.

Il subsiste aujourd'hui, dans ces mêmes murs, une présence invisible chargée d'émotion quand j'écoute, entre sourire et larmes, Nessun Dorma de Giacomo Puccini avec Beniamino Gigli et Vesti la Giubba de Ruggero Leoncavallo avec Mario Lanza.

L'affinité avec l'Italie - une seconde patrie - est vraiment chez nous une histoire de famille...     

image: portrait de ma mère (1946)  

12/03/2012

Musica présente 5 - Beniamino Gigli

Beniamino Gigli

chanteur italien, 1890 - 1957

 *

Chansons napolitaines

"O Sole mio"

"Mamma"

"Santa Lucia"

"Torna Surriento"


19:02 Écrit par Claude Amstutz dans Beniamino Gigli, Chansons inoubliables, Musica présente, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; variété | |  Imprimer |  Facebook | | |

31/12/2011

Quand les hommes vivront d'amour

Avec beaucoup de tendresse, de simplicité et de gratitude, mes meilleurs voeux de bonheur pour l'année 2012, à vous, amis fidèles et souvent invisibles qui visitez souvent le blog de La scie rêveuse - vous êtes deux fois plus nombreux que l'année dernière, soit plus de 200 par jour! - déposant vos commentaires, impressions ou souvenirs, ici ou sur Facebook. En ce dernier jour de l'année, je vous dédicace cette magnifique chanson écrite par Raymond Lévesque, interprétée par Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois: Quand les hommes vivront d'amour ...



06:20 Écrit par Claude Amstutz dans Chansons inoubliables | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : musique; variété | |  Imprimer |  Facebook | | |

25/11/2011

Qu'allons-nous faire de vous? 3/3

Bloc-Notes, 25 novembre / Les Saules

En guise de conclusion au livre de Edouard et Marie de Hennezel, je vous propose trois illustrations musicales qui, chacune à sa manière, aborde le thème de la vieillesse: Jacques Brel avec Les vieuxBarbara avec A mourir pour mourir et Daniel Guichard avec Mon vieux. Pour de nombreux témoins de Qu'allons-nous faire de vous?, Barbara exprime davantage qu'un voeu pieux. N'oublions pas, cependant, qu'elle chantait encore cette même chanson à 60 ans, tout comme votre fidèle serviteur qui la compte toujours parmi ses préférées... Alors... à vous de choisir, avec le sourire!






Marie et Edouard de Hennezel, Qu'allons-nous faire de vous? (Carnets Nord, 2011) 

19/08/2011

Caterina Bonvicini 1b

Bloc-Notes, 19 août / Curio

En annexe au roman Le lent sourire de Caterina Bonvicini, voici la très belle chanson de Leonard Cohen, Tower of Song, citée à la page 148... Sur Youtube, vous pouvez en découvrir le texte intégral en version originale.


Caterina Bonvicini, Le lent sourire (Gallimard, 2011)

08:00 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Caterina Bonvicini, Chansons inoubliables, Littérature italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; chanson; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

01/05/2011

Lettre à ma fille

Bloc-Notes, 1er mai / Les Saules

pour Catherine P et Jean-Pierre O

Les paroles des albums de Fabien Marsaud - alias Grand Corps Malade - sont parfois a cappella mais elles sont, globalement, accompagnées d'une mélodie minimaliste en arrière-plan qui souligne le texte; texte qui est dit et non chanté. écrit toujours sans musique. Celle-ci est toujours créée après, en fonction des textes.

En voici un exemple tout à fait bouleversant intitulé Lettre à ma fille: Une lettre qui résonne au-delà des frontières, celles des contours d'un pays, d'une religion, d'une langue, d'un coeur... ces frontières extrêmes du langage, où la parole est la demeure de l'être, comme le dit si bien Hector Bianciotti

La vidéo ci-dessous est suivie du texte écrit, si cela vous intéresse... Beau dimanche à tous!


 

Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
ajuster ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu'à ce soir; 
tu m'as dit au revoir d'un regard, avant de quitter la maison; 
le bus t'emmène à la fac, où tu te construis un horizon. 

Je suis resté immobile, j'ai pensé très fort à toi; 
réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit; 
c'est vrai, je ne te l'ai jamais dit - ni trop fort, ni tout bas - 
mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas. 

Je t'ai élevée de mon mieux, et j'ai toujours fait attention 
à perpétuer les règles, à respecter la tradition; 
comme l'ont fait mes parents (crois-moi sans riposter), 
comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée. 

Je t'ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres 
mais était-ce pour ton bien ouu pour faire comme les autres? 
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse: 
c'est moi qui t'ai élevée, mais es-tu seulement « heureuse »? 

Je sais que je suis sévère, et nombreux sont les interdits: 
tu rentres tout de suite après l'école et ne sors jamais le samedi; 
mais plus ça va et moins j'arrive à effacer cette pensée: 
Tu songes à quoi dans ta chambre, quand tes amis vont danser? 

Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève; 
mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres? 
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi; 
tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas. 

Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent? 
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent? 
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux, 
si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux? 

Je veux que tu cries, et que tu chantes à la face du monde! 
Je veux que tu laisses s'épanouir tous ces plaisirs qui t'inondent; 
je veux que tu sortes, je veux que tu ries, je veux que tu parles d'amour; 
je veux que tu aies le droit d'avoir vingt ans, 
au moins pour quelques jours. 

Il m'a fallu du courage pour te livrer mes sentiments, 
mais si j'écris cette lettre, c'est pour que tu saches, simplement, 
que je t'aime comme un fou, même si tu ne le vois pas; 
tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas.

 

texte: Grand Corps Malade

Interprète: Idir

Album: La France des Couleurs

Label: SMI

Sources: Wikipédia

21/01/2011

Alexandre Jardin 1b

Bloc-Notes, 21 janvier / Les Saules

Un devoir de mémoire, signé Jean Ferrat...


12:48 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Chansons inoubliables, Documents et témoignages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique; variété | |  Imprimer |  Facebook | | |