Qu'allons-nous faire de vous? 3/3 (25/11/2011)
Bloc-Notes, 25 novembre / Les Saules
En guise de conclusion au livre de Edouard et Marie de Hennezel, je vous propose trois illustrations musicales qui, chacune à sa manière, aborde le thème de la vieillesse: Jacques Brel avec Les vieux, Barbara avec A mourir pour mourir et Daniel Guichard avec Mon vieux. Pour de nombreux témoins de Qu'allons-nous faire de vous?, Barbara exprime davantage qu'un voeu pieux. N'oublions pas, cependant, qu'elle chantait encore cette même chanson à 60 ans, tout comme votre fidèle serviteur qui la compte toujours parmi ses préférées... Alors... à vous de choisir, avec le sourire!
Marie et Edouard de Hennezel, Qu'allons-nous faire de vous? (Carnets Nord, 2011)
00:07 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique; variété | | Imprimer | Facebook |
Commentaires
Les trois ont leur propre vision. Si j'adore Brel, j'ai un faible pour la chanson de Barbara. Choisir ... Nous en rêvons tous.
Écrit par : DELORD Monique | 25/11/2011
Ah, comme cela fait du bien de lire de belles choses sur le "vieillir"..! Mot ô combien tabou aujourd'hui où rester jeune à tout prix, ridicule compris, devient le must..! J'aime à penser qu'il m'est possible de devenir une vieille dame (ça marche au masculin!) indigne (ouais ouais, rebel rebel) charmante, malicieuse, joyeuse avec tout plein de rides qui rigolent... et même si la machine devient un rien branlante, contente je serai de ce temps passé, de ce temps présent.. "Vieillir, c'est un travail difficile qu'il faut mener joyeusement. L'essentiel pour une bougie n'est pas l'endroit où elle est posée, c'est la lumière qu'elle irradie jusqu'au bout."
Écrit par : Kass | 28/11/2011
Quand Arnaud Montebourg (atteint de jeunisme) veut mettre les politiques à la retraite dès un âge qu'il définit comme la limite des possibilités d'action dans ce domaine, on prend plaisir à lire Hokusaï : "A l’âge de quatre-vingts ans, j’aurai fait beaucoup de progrès, j’arriverai au fond des choses ; à cent, je serai décidément parvenu à un état supérieur, indéfinissable, et à l’âge de cent dix, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant." (http://www.guimet.fr/HOKUSAI-l-affole-de-son-art-d). Vieillir, notre lot commun, lumière ou ombre. Ombre pour cet homme mort pour rien, très récemment, suspecté d'être un pédophile, parce qu'il regarde des enfants (sans doute pour sentir encore un peu de vie et de joie, casser l'ennui), et objet d'une main courante parce qu'il ramène une enfant à sa mère. Parents qui causent la mort (crise cardiaque par stress) parce qu'ils n'ont pas eu l'intuition de penser la vieillesse solitaire d'un voisin. C'était à Brest, je crois. J'ai pensé à une grand-tante, morte à 105 ans, qui regardait longtemps la cour d'une école, de sa fenêtre, préférant cette vue à la mer, sur laquelle son appartement donnait de l'autre côté. Elle disait qu'elle serait descendue les regarder de près, les enfants, si elle avait pu marcher...
Écrit par : Claudia | 01/12/2011