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24/01/2013

José Saramago

9782757811627.gifJosé Saramago, Les intermittences de la mort (Coll. Points/Seuil, 2008)

 

Dans un pays sans nom, un événement extraordinaire plonge la population dans l'euphorie: plus personne ne meurt. Mais le temps, lui, poursuit son oeuvre, et l'immortalité, ce rêve de l'homme depuis que le monde est monde, se révèle n'être qu'une éternelle et douloureuse vieillesse. L'allégresse cède la place au désespoir et au chaos : les hôpitaux regorgent de malades en phase terminale, les familles ne peuvent plus faire face à l'agonie sans fin de leurs aînés, les entreprises de pompes funèbres ferment, les compagnies d'assurance sont ruinées, l'Etat est menacé de faillite et l'Eglise de disparition, car sans mort il n'y a pas de résurrection et sans résurrection il n'y a pas d'Eglise. Chacun cherche alors la meilleure façon, ou la pire, de mettre fin à ce cauchemar insensé.


Et vous - tout à fait entre nous - qui lisez ces quelques lignes, n’avez-vous jamais secrètement rêvé de ne pas mourir? Vous l'avouez? Soit, alors vous voilà pris dans un piège délicieux en apparence, car tel est le sujet de ce roman exceptionnel: La Mort semble ne plus se manifester, éclipsée par la vie éternelle, sur terre! De quoi se réjouir, me direz-vous, mais attention, car passées les premières insouciances, la mariée n’est peut-être pas aussi belle que prévu. Une fable politique, religieuse et sociale qui vous fera espérer, peut-être, que la Mort reprenne du service… 

06:58 Écrit par Claude Amstutz dans Contes, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; contes; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

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