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Voici un extrait de cette pièce de Shakespeare - Acte V, Scène II - qui conclut pour ainsi dire cette comédie. Il est lu par Francis Jeater, dans sa langue originale. Ci-dessous, vous en trouvez la traduction.
Le printemps, chante les deux couplets suivants:Quand la marguerite étoilée et la violette azurée,Quand la primevère argentéeEt les marguerites d'orÉmaillent les prés de riantes couleurs,Le coucou alors, de feuillage en feuillage,Se moque des maris en chantantCoucou,Coucou, coucou. ô mot redoutable!Fatal à l'oreille d'un époux.Quand les bergers enflent leur chalumeau d'avoine;Quand l'alouette joyeuse sonne le réveil du laboureur;Quand les tourterelles se caressent, et roucoulent et murmurent,Et que la jeune bergère blanchit son linge,Le coucou alors, de feuillage en feuillage,Se moque des maris en chantantCoucou,Coucou, coucou. ô mot redoutable!Fatal à l'oreille d'un époux.L'hiver, chante à son tour:Quand les glaçons brillent aux toits;Quand le berger Guillot souffle dans ses doigts;Quand Pierrot entasse des souches dans le foyer ;Quand le lait gèle et durcit dans le vase,Que le sang se glace et que les chemins se salissent,Alors la chouette effrayante chante dans la nuitToou oüe,Tou oüe, to oüe, note faite pour plaire!Quand la grosse Jeanne écume son pot ;Quand tous les vents sifflent déchaînés ;Que la toux emporte le prône du pasteur,Que les oiseaux sont blottis dans la neige ;Quand le froid rougit le nez de Marianne ;Quand les pommes rôties sifflent sur le feu,Alors la chouette effrayante chante dans la nuitToou oüe,Tou oüe, to oüe, note faite pour plaire!
traduit par Pierre Messiaen (Comédies - Desclée de Brouwer, 1961)
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