Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/08/2011

Thierry Laget

littérature; roman; livresThierry Laget, La lanterne d'Aristote (Gallimard, 2011)

Invité au château dune comtesse - Azélie, descendante de la princesse de Clèves - afin de recenser les ouvrages de sa bibliothèque, un homme entre ainsi dans le monde fascinant des livres, dont certains sont déplacés ou disparaissent au fil des nuits. Un fantôme ou un locataire soigneusement dissimulé aux yeux de tous? Que cache cette fenêtre éclairée du château où pourtant nul n'est sensé habiter? Les relations entre la cuisinière, le factoton - l'homme à tout faire - et Azélie, ne sont-elles scellées par un lourd secret?

Si le style rappelle immanquablement Marcel Proust - dont Thierry Laget est un fervent admirateur - c'est du côté de Henry James qu'on retrouve cette ambiance singulière, à la fois étrange, un peu irréelle, où s'insinuent les passions les plus meurtrières. Malgré quelques longueurs, ce roman érudit exalte la beauté de la langue française, le pouvoir incandescent des livres, les remous du bonheur et de l'oubli.

Je vois que tous, tant que nous vivons, nous ne sommes que des simulacres ou une ombre légère...

10:26 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Marcel Proust | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

Les commentaires sont fermés.