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03/08/2011

Le poème de la semaine

Henri Pichette

Soleil, ouvre grandes les Portes:
Ce monde est parsemé d'oeuvres douces et fortes.
Eclaire-moi, qui me veux illuminateur
Tel un fou, tel un sage, oui, tel un créateur.
Que paroles du coeur voient le jour sur mes lèvres!
Si j'ai, d'interminables nuits, tremblé
De perdre la flamme tandis que je suais la fièvre,
Jamais les champs ne m'ont apparu noirs de blé.
J'ai vu la petite Aube sourire à l'Océan.
Je ne suis plus l'animal seul
A se lamenter entre deux néants,
Ni l'insane qui songe à déserter le sol.
Parmi les hommes à la peine
Je m'instruirai.
Touché, je haïrai la haine.
Je participerai plein de coeur aux efforts
De la verte forêt toutes feuilles dehors.
L'espoir, voici l'espoir, le grave espoir lucide
Qui veut qu'âme, ombre et chair on se décide.
O prometteuses fleurs! possibles fruits heureux!
Que le sang vénéré provigne, généreux.
O le travail de la contemplative prière,
Une rosée en larmes de lumière.
 
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle

10:28 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie | |  Imprimer |  Facebook | | |

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