14/05/2012
Yves Navarre
Yves Navarre, Ce sont amis que vent emporte (Flammarion, 1991 et LGF, 1994 - épuisés)
Et si Ce sont amis que vent emporte n'était pas un roman de mort - une phase terminale de sida - mais de vie? Ni moralisateur, ni militant, ce texte bouleversant évite soigneusement les clichés, les poncifs, les tabous. L'histoire de Roch - un sculpteur - et de David - un danseur - est surtout une histoire d'amour avec les hauts et les bas propres à tous les couples. Le temps des choix aussi, du crépuscule et de la mémoire. Un style volontairement épuré pour dire les sept derniers jours de David. Déchirant.
Nous ne serons jamais assez grands pour notre liberté (...) notre génération s'est perdue dans l'ambiguïté et le tapage. (Yves Navarre, sur http://culture-et-debats.over-blog.com)
disponible aux Editions H&O (2009)
09:23 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Yves Navarre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | | Imprimer | Facebook |
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