26/10/2010
France Huser
France Huser, La fille à lèvre d'orange (Gallimard, 2006)
1917. Jeanne Hébuterne rencontre Modigliani. Elle a dix-neuf ans. Ses contemporains ont loué sa beauté, son allure de cygne, son visage de Vierge italienne primitive. Elle n'est pas seulement la fille à lèvre d'orange que Rimbaud a vue à la lisière de la forêt, tout entière échappée des Illuminations, elle est surtout la matière et le feu de la vie et de l'œuvre d'Amedeo Modigliani. Le 24 janvier 1920, le peintre meurt. Deux jours plus tard, Jeanne se jette par la fenêtre.
Par le biais d’un journal imaginaire tenu par Jeanne Hébuterne, la muse d’Amedeo Modigliani, France Huser nous entraîne une fois encore sur les rivages de la passion, tour à tour ténébreuse, violente, lumineuse ou fragile que croisent les silhouettes de Soutine, Utrillo ou Brancusi. Un miracle d’écriture captivant et convaincant.
00:25 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature: récit; livres | | Imprimer | Facebook |
Les commentaires sont fermés.