27/04/2012
Gérard Delaloye
Gérard Delaloye, Le voyageur (presque) immobile. (Editions de L'Aire, 2009)
Passionné par les journaux d'écrivains, l'auteur nous livre ses impressions, ses angles critiques, ses admirations, ses réhabilitations autour d'une douzaine d'auteurs. Si André Malraux est reconnu dans le monde des lettres et Robert Walser aujourd'hui lu par les jeunes générations, il n'en va pas de même de Gide - injustement recalé - ou de Catherine Pozzi, cette admirable poétesse, amie de Rainer Maria Rilke, de Colette et de Paul Valéry. Jamais pédant, Gérard Delaloye nous dévoile des facettes souvent inattendues de ses auteurs favoris. Les passages consacrés à Paul Morand ou Guy de Pourtalès - remarquables pour leur portrait tout en nuances et contradictions - alternent avec ces oubliés des découvreurs de littérature, tels Jules Renard, Benjamin Constant, Alexandre Vialatte. Une lecture instructive et divertissante à la fois. L'anecdote de Gide - citée page 18 - à propos de Marx m'a bien fait rire...
07:59 Écrit par Claude Amstutz dans Alexandre Vialatte, Littérature francophone, Littérature suisse, Rainer-Maria Rilke | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; essai; livres | | Imprimer | Facebook |
Commentaires
désert traversé, retour sur les tables des libraires ? racontenos, s'il te plaît, cette anecdote de la p 18 ...
Écrit par : gilda nataf | 27/04/2012
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