08/07/2011
Christian Bobin
Christian Bobin, Les ruines du ciel (Gallimard, 2009)
Tandis que le soleil automnal caresse ma fenêtre ouverte et dispense ses rayons bienfaisants, j’éprouve une joie infinie à lire cet artisan rigoureux, discret, d’une intégrité irréprochable, contrepoids heureux à tant de vacuité, de bruit ou de futilité, même – et surtout – en littérature ! Munissez-vous d’une feuille de papier, d’un crayon et consignez les phrases qui sauront illuminer vos prochaines journées. Je vous en partage deux pour le plaisir : Les livres sont la résidence secondaire de l’âme. Quand elle pousse les volets de papier contre le mur, une lumière entre partout dans la pièce. Quelle merveille !
également disponible en coll. de poche (Folio/Gallimard, 2011)
06:42 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; essai; livres | | Imprimer | Facebook |
Commentaires
Mon très cher Claude, Oserai-je une voix dissidente dans ce blog qui me semble unanimiste... Je n'apprécie pas du tout la prose de M.Bobin, qui m'est toujours apparu enrobé d'une spiritualité molle, de celle qui m'écoeure, comme une confiture trop sucrée. Le combat spirituel est la plupart du temps autrement âpre, la contemplation souvent bouscule sans délices des certitudes et des "paix intérieures" factices. Saint François reçoit les stigmates et non des bouquets de fleurs des champs, qui par ailleurs l'émerveillent. Tout cela pour dire que je me sens plus en harmonie ,serait-elle douloureuse avec N.D. des Sept Epées, avec Simone Weil, avec G. Bernanos qu'avec une prose porteuse de diabète intérieur.
Je compte sur ton amitié, mon très cher Claude
Écrit par : Jean-Pierre Oberli | 11/07/2011
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