07/05/2013
Malika Mokeddem
Malika Mokeddem, Je dois tout à ton oubli (Grasset, 2008)
On dit souvent que l’ombre de la mère disparue peut longtemps soutenir les vivants. Mais ici – comme dans les romans de Katherine Pancol, par exemple – la blessure née du refus de la tradition, de la maternité obligée et de la soumission, amplifie l’absence d’amour de la mère pour sa fille Selma. Les circonstances de rencontre entre ces deux êtres sont découpées au scalpel, même si la mémoire de la narratrice est empreinte d’une profonde humanité. Par l’auteur de La transe des insoumis et de Mes hommes (Grasset, 2003 et 2005) autres chef d’œuvres à découvrir.
également disponible en coll. Livre de poche (LGF, 2011)
08:22 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Malika Mokeddem | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature;récit; livres | | Imprimer | Facebook |