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01/01/2013

La musique sur FB - 824 L.van Beethoven

Ludwig van Beethoven

Symphony No 7, Op 92

II. Allegretto

 

Staatskapelle Dresden

Herbert Blomstedt


14:10 Écrit par Claude Amstutz dans La musique sur Facebook, Ludwig van Beethoven, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |  Imprimer |  Facebook | | |

La musique sur FB - 305 L.van Beethoven

Ludwig van Beethoven

Symphony No 5

 

Vienna Philharmonic Orchestra

Carlos Kleiber


11:20 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, La musique sur Facebook, Ludwig van Beethoven, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique classique; facebook | |  Imprimer |  Facebook | | |

La musique sur FB - 2000 Goethe Lieder

Goethe Lieder

 

Wolfgang Amadeus Mozart: "Das Veilchen", K 476 

Ludwig van Beethoven: "Wonne der Wehmut", No 1, Op 83 

Ludwig van Beethoven: Egmont Op 84 - "Die Trommel gerühret" 

Ludwig van Beethoven: Egmont Op 84 - "Freudvoll und leidvoll" 

 Robert Schumann: Lied der Suleika, No 9, Op 25 -  "Wie mit innigstem Behagen"  

Franz Schubert: "Was bedeutet die Bewegung", D 720 

Franz Schubert: "Ach, um deine feuchten Schwingen", D 717  

Hugo Wolf: Mignon - "Heiss' mich nicht reden" 

Hugo Wolf: Mignon - "Nur wer die Sehnsucht kennt"

Hugo Wolf: Mignon - "So lasst mich scheinen" 

Hugo Wolf: Mignon - "Kennst du das Land" 

Hugo Wolf: "Blumengruss" 

Hugo Wolf: "Die Bekehrte" 

Hugo Wolf: "Anakreons Grab" 

Hugo Wolf: "Frühling übers Jahr"  

Franz Schubert: "Heidenröslein", D 257 

Franz Schubert: "Der König in Thule", D 367 

Franz Schubert: "Ganymed", D 544 

Franz Schubert: "Gretchen am Spinnrade" D 118  

Wolfgang Amadeus Mozart: "Das Kinderspiel", K 598 

 Franz Schubert: "Im Frühling", D 882 

 Franz Schubert: "Ave Maria" D 839 

 

Irmgard Seefried, Erik Werba


Musica présente 7 - Emil Gilels

Emil Gilels

pianiste ukrainien, 1916 - 1985

* 

Ludwig van Beethoven

Eroica Variations in E major, Op 35


 

 

15/12/2012

Bruno Le Maire 1c

Bloc-Notes, 15 décembre / Les Saules

Voici trois exemples de l'art de Carlos Kleiber, soit la Symphonie No 4, Op 98 de Johannes Brahms (avec le Wiener Philharmoniker), Le Freischütz / Ouverture, Op 77 - de Carl Maria von Weber (avec le Südfunk-Sinfonieorchester, et pour finir les  Symphonies No 4, Op 60 et 7, Op 92 de Ludwig van Beethoven... 




Bruno Lemaire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012)

16:44 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Carlos Kleiber, Johannes Brahms, Ludwig van Beethoven, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique | |  Imprimer |  Facebook | | |

Bruno Le Maire 1a

Bloc-Notes, 15 décembre / Les Saules

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Avant de vous parler du livre de Bruno Le Maire, une anecdote. Dans les années 80, j’ai connu l’un des chocs de ma vie en découvrant la Cinquième de Beethoven – pourtant maintes fois entendue par le passé - dirigée avec tant de fougue, de rage et de folie, que ce moment est resté gravé dans ma mémoire. Je fis ainsi connaissance avec celui qui allait devenir l’un de mes chefs d’orchestre préférés dans ce répertoire: Carlos Kleiber.

Or, c’est de lui qu’il est question dans ce récit de Bruno Le Maire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber. Pour son narrateur, la révélation fut la Septième de ce même Beethoven dont il résume à merveille l’impression que le maestro lui a inspirée : On aurait dit que le chef dirigeait avec une hache au bout du bras. Il cognait dans la musique, levait son bras, abattait son bras, cognait, cognait encore, et la musique allait son chemin et lui la faisait aller plus loin encore. Plus il tranchait dans la musique, plus elle reprenait de vigueur. Et subitement, come épuisé, il tirait de son orchestre un son d’une douceur prodigieuse, semblable à une tache de soleil dansant dans une clairière.

Par le biais d’un critique musical qui lui fait connaître Nikolaus Marek, un violoniste proche de Carlos Kleiber, il enregistre les conversations, prend des notes et se rapproche de ce musicien d’exception - il avait la sensualité des mangeurs de cerises - qui le fascine et envers lequel il nourrit une véritable dévotion.

Ainsi, nous est contée l'histoire de cet homme complexe qui avait en lui la folie de la musique – héritée de son père Erich, lui aussi chef d’orchestre et placé tout en haut de son panthéon – faisant preuve d’une audace inouïe pareille à ces conducteurs de voitures qui frôlent continuellement la sortie de route. Une trajectoire fulgurante, bâtie sur l’inquiétude et la réponse à celle-ci qui, sur la fin, le laisse épuisé, comme effacé derrière le visage de ses maîtres: Beethoven, Brahms, Schubert, Weber et Mozart. Un très beau passage du livre de Bruno Le Maire met en lumière cet aspect de la personnalité de Carlos Kleiber: Il a voulu disparaître au profit de la musique, parce que seule comptait la musique et lui ne comptait pas. Regardez ses derniers enregistrements publics. Regardez-les attentivement. Par moments, il reste totalement immobile au pupitre, les bras ballants, la tête inclinée. Et puis son corps est pris d’un soubresaut. Il bondit et il mime la musique. Il ne dirige toujours pas, il entre dans la musique. « Mon rêve: devenir superflu ». 

Parfois, quelques souvenirs amusants - à propos d’un concert consacré aux Strauss -  affluent dans la mémoire de son confident: Plus léger! Beaucoup plus léger! Imaginez que passe devant vous une femme avec de longues jambes. Une jolie femme avec de longues jambes et des talons très hauts. Vous jouez comme elle marche. Vous devez jouer comme elle marche!

On pardonnera à Bruno Le Maire la faible consistance de ses personnages de fiction – le narrateur, Nikolaus Marek et son ami Dieter – tant Carlos Kleiber occupe tout l’espace de ce modeste ouvrage: 100 pages à peine… Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber, n’est en rien une œuvre érudite réservée aux musicologues ou autres élites intellectuelles, mais au contraire, le reflet d’une passion sincère de son auteur qui a nourri le désir de la coucher sur papier, la transmettre et la partager avec ses mots à lui pour quiconque est sensible à la beauté des choses et ses exigences, dont la musique est l’une des expressions les plus hautes et les plus infinies. La musique est une incertitude, dit encore Nikolaus pour mieux définir encore la démarche de son ami Carlos. 

Maintenant, place à la musique! Sur La scie rêveuse – voir Catégories - vous pouvez retrouver quelques interprétations de Carlos Kleiber: certainement le vœu le plus cher de Bruno Le Maire...

Bruno Lemaire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012)

image: Bruno Le Maire (blog.accent4.com) 

18/10/2012

Musica présente - 36 Carlos Kleiber

Carlos Kleiber

chef d'orchestre autrichien, 1930 - 2004

*

Ludwig van Beethoven

Symphony No 4 in B major, Op 60

Symphony No 7 in A major Op 92

(Concertgebouw Amsterdam Orchestra)

merci à Dominique B


08:07 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, Ludwig van Beethoven, Musica présente, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique | |  Imprimer |  Facebook | | |

15/08/2012

Musica présente - 27 Clara Haskil

Clara Haskil

pianiste roumaine et suisse, 1895-1960

*

Wolfgang Amadeus Mozart:

Piano Concerto No 20 in D minor, KV 466 / No 24 in C minor, KV 491 / No 13 in C major, KV 415 (Orchestre des Concerts Lamoureux, Igor Markevitch)

Piano Concerto No 13 in C major, KV 415 / III. Rondo allegro (Festival Strings Lucerne, Rudolf Baumgartner)

Rondo for Piano and Orchestra in A major, K 386 (Wiener Symphoniker, Bernhard Paumgartner)

Piano Concerto No 23 in A major, KV 488 (Wiener Symphoniker, Paul Sacher)

Piano Concerto No 27 in B flat major, KV 595 (Bayerisches Staatsorchester, Ferenc Fricsay)

Variations for piano in C major, KV 265 / Piano Sonata No 10 in C major, KV 330

Variations for piano In D Major, KV 573 / Piano Sonata No 2 in F major, KV 280

 Ludwig van Beethoven:

Piano Sonata No 18 in E-flat major, Op 31 / No 17 in D minor, Op 31

Robert Schumann:

Abegg Variations, Op 1 / Kinderszenen, Op 15

Franz Schubert:

Piano Sonata No 21 in B-flat Major, D 960

merci à Sara G


10/07/2012

Au bar à Jules - De Liszt 1a

Un abécédaire: L comme Liszt

littérature; musique; livres

Ce n'est pas un hasard, si aujourd'hui sur La scie rêveuse - entre La musique sur FB, Musique classique, Musica présente et autres illustrations musicales - vous pouvez trouver 47 extraits ou oeuvres complètes de Franz Liszt, car ce dernier, aux côtés de Wolfgang Amadeus Mozart et de Jean Sébastien Bach, remporterait parmi mes compositeurs préférés la palme d'or, d'une très courte tête. 

Pourquoi donc? Je pourrais citer de mémoire - en miroir de ses phases de vie parfois tumultueuses - le répertoire extrêmement riche et varié de ses compositions, des Concertos pour piano à Via Crucis, de la Sonate pour piano aux Rhapsodies hongroises, des Années de pélerinage au Rosario pour orgue, sans oublier les célèbres Harmonies poétiques et religieuses, les Rêves d'amour, les variations sur le Salve Regina, ainsi que ses Lieder et les multiples transcriptions de Schubert, Beethoven, Wagner, Donizetti, Verdi, Bellini, Gounod ou Berlioz. Mais tout cela ne suffit à le hisser au sommet de mon panthéon. Il y a autre chose...

Dans chacune de ses notes, j'y lis l'immobilité et le mouvement, l'humilité et l'excès, la décomposition et le renaissance; ça sent le soufre - souvent - comme sur une terre volcanique, où tout est voué à l'anéantissement et renaît pourtant de ses cendres; tout respire la création, la fécondité, les orages intimes, le feu intérieur, la séduction, le mystère, la dissonance et, au bout du compte, un sentiment de paix rejoignant les origines. Aucun compositeur - hormis Hector Berlioz - n'aura autant révolutionné la musique en son temps. Dans les oeuvres de la plupart des compositeurs de génie alternent la tristesse et la joie, l'angoisse et l'apaisement, les forces de la vie et celles de la mort. Chez lui au contraire, ces expressions du coeur humain sont simultanées: une phrase musicale peut contenir à elle seule toutes ces pulsions de l'être. Et c'est là, dans ce souffle obscur et salvateur, que se dessine une parenté bouleversante qui fait la différence.

Le Totentanz - Danse macabre - en est sans doute la plus belle des illustrations. A ce jour, elle est mon oeuvre préférée de Franz Liszt. En annexe, vous pouvez écouter cette oeuvre et comprendre ce que je cherche à exprimer avec un vocabulaire limité, bien au-dessous de son inégalable talent. 

Et si nous valions mieux que le bonheur? dit Franz Liszt, lui dont la vie fut tout entière vouée à l'Amour...

Liste des oeuvres de Franz Liszt: 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_œuvres_de_Franz_Liszt_(S1_à_S350)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_œuvres_de_Franz_Liszt_(S351_à_S999)

01/07/2012

Au bar à Jules - De la joie 1a

Un abécédaire - De la Joie

Barbara.jpg

Marcel Proust, dans Du côté de chez Swann, parle de la Sonate de Vinteuil - entendue pour la première fois chez les Verdurin - comme d'un plaisir à la fois sensuel, affectif et spirituel capable de laisser ressurgir des fragments de la vie de son narrateur, moments de la mémoire retrouvée, à la fois uniques par leur empreinte indélébile et hors d'atteinte par leur fixation dans le temps, désormais: ici, le reflet de son amour pour Odette de Crécy.

Les instants - souvent brefs ou sans objet particulier - témoignant d'heures heureuses dans ma vie sont de même, autant qu'il m'en souvienne, liés à une phrase musicale. Ainsi en est-il d'un jour pluvieux à Paris non loin des Champs-Elysées où, très tôt le matin, dans un magasin de disques déserté par les clients, j'ai été saisi par le timbre pur, aérien, presque irréel de Teresa Stich-Randall, interprétant le Exultate Jubilate de Mozart. Une minute d'éternité et de joie intérieure mémorables. Bien des années, plus tard, à Londres dans Oxford Street, chez HMV, la même impression, plus ancrée dans le réel, me laisse un arrière-goût tonique et rageur - en pleine phase de reconstruction personnelle - en entendant Cindy Lauper chanter Time after Time, ou David Bowie et son We are the Dead.  

En live, trois images de plénitude et de joie mêlées, ne m'ont jamais quitté: Au Grand Théâtre de Genève, où dans un silence impressionnant au milieu de fans désarmés et au bord des larmes, j'ai vécu le plus beau des concerts de Barbara, en véritable osmose avec son public quand elle joua les premières notes de Chapeau bas: quelque chose de charnel et presque mystique jamais plus éprouvé depuis lors; dans une toute autre ambiance, ce fut The last Night of the Prom's à l'Albert Hall - à Londres encore - sous la conduite de John Pritchard avec le Jerusalem de Parry repris en choeur par tous les spectateurs, dans un climat de fierté, de liesse généreuse et de ferveur comme seuls les britanniques en pareilles circonstances savent l'exprimer; enfin lors d'une retraite à l'Abbaye cistercienne de Hauterive, dans le canton de Fribourg - un 1er août - après l'Office des Complies, l'organiste dans un silence monastique extrêmement émouvant avait interprété à l'orgue l'Hymne National Suisse, seule dérogation au rythme habituel des heures, avant l'extinction des feux: un temps fort de proximité et de distance avec le monde...

De même - dans la joie partagée mais aussi dans la douleur - les visages de mes plus belles rencontres évoquent souvent une couleur musicale: Schubert, Mahler, Beethoven, Mozart, Berlioz, Chopin ou Liszt, mais de même les airs tsiganes, le tango, Jacques Brel ou Bob Dylan. Un habillage qui ne change rien aux souvenirs ou au temps présent, mais qu'ainsi nul autre ne dessine dans sa relation à l'autre, d'une manière identique, comme un invisible ADN...

Les joies du monde sont notre seule nourriture. La dernière petite goutte nous fait encore vivre. (Jean Giono) 

Marcel Proust, Du côté de chez Swann (coll. Folio/Gallimard, 2001)

Jan Giono, Que ma joie demeure (coll. Cahiers Rouges/Grasset, 2011)

image: Barbara (theinkbrain.wordpress.com)