01/01/2013
La musique sur FB 103 - F.Schubert
Franz Schubert
Sonata in E minor, D.566
Frank van de Laar
16:35 Écrit par Claude Amstutz dans Franz Schubert, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |
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La musique sur FB - 70 F.Schubert
Franz Schubert
Sonata No. 19 in C Minor, D.958
Wilhelm Kempff
pour Elena D
13:30 Écrit par Claude Amstutz dans Franz Schubert, La musique sur Facebook, Musique classique, Wilhelm Kempff | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |
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La musique sur FB - 1846 F.Schubert
Franz Schubert
Am Fenster D 878
An der Donau, D 553
Liebeslauchen, D 698
Auf der Bruck, D 853
Fischerweise, D 881b
Der Wanderer, D 649
Die Sterne, D 939
Im Frühling, D 882
Dietrich Fischer-Dieskau, Sviatoslav Richter
merci à Sébastien P
12:20 Écrit par Claude Amstutz dans Dietrich Fischer-Dieskau, Franz Schubert, La musique sur Facebook, Musique classique, Sviatoslav Richter | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |
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La musique sur FB - 1479 F.Schubert
Franz Schubert
Hungarian Melody in B minor, D 817
Alfred Brendel
08:25 Écrit par Claude Amstutz dans Franz Schubert, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |
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La musique sur FB - 1929 F.Schubert
Franz Schubert
"Du bist die Ruh"
Anna Moffo, Gerald Moore
merci à Hüseyin K
08:15 Écrit par Claude Amstutz dans Franz Schubert, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |
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La musique sur FB - 2000 Goethe Lieder
Goethe Lieder
Wolfgang Amadeus Mozart: "Das Veilchen", K 476
Ludwig van Beethoven: "Wonne der Wehmut", No 1, Op 83
Ludwig van Beethoven: Egmont Op 84 - "Die Trommel gerühret"
Ludwig van Beethoven: Egmont Op 84 - "Freudvoll und leidvoll"
Robert Schumann: Lied der Suleika, No 9, Op 25 - "Wie mit innigstem Behagen"
Franz Schubert: "Was bedeutet die Bewegung", D 720
Franz Schubert: "Ach, um deine feuchten Schwingen", D 717
Hugo Wolf: Mignon - "Heiss' mich nicht reden"
Hugo Wolf: Mignon - "Nur wer die Sehnsucht kennt"
Hugo Wolf: Mignon - "So lasst mich scheinen"
Hugo Wolf: Mignon - "Kennst du das Land"
Hugo Wolf: "Blumengruss"
Hugo Wolf: "Die Bekehrte"
Hugo Wolf: "Anakreons Grab"
Hugo Wolf: "Frühling übers Jahr"
Franz Schubert: "Heidenröslein", D 257
Franz Schubert: "Der König in Thule", D 367
Franz Schubert: "Ganymed", D 544
Franz Schubert: "Gretchen am Spinnrade" D 118
Wolfgang Amadeus Mozart: "Das Kinderspiel", K 598
Franz Schubert: "Im Frühling", D 882
Franz Schubert: "Ave Maria" D 839
Irmgard Seefried, Erik Werba
06:00 Écrit par Claude Amstutz dans Franz Schubert, La musique sur Facebook, Ludwig van Beethoven, Musique classique, Robert Schumann, Wolfgang Amadeus Mozart | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |
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La musique sur FB - 1904 F.Schubert
Franz Schubert
Winterreise, D 911
"Der Leiermann"
Dietrich Fischer-Dieskau, Murray Perahia
merci à Judith S
03:00 Écrit par Claude Amstutz dans Dietrich Fischer-Dieskau, Franz Schubert, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique; facebook | |
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La musique sur FB - 1889 F.Schubert
Franz Schubert
Fantasy in C minor, D 934
David Oïstrakh, Frieda Bauer
merci à Stefano B
01:45 Écrit par Claude Amstutz dans David Oïstrakh, Franz Schubert, La musique sur Facebook, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique classique; facebook | |
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15/12/2012
Bruno Le Maire 1b
Morceaux choisis
Répéter ne voulait pas dire, pour Carlos, reprendre cent fois les cinq mêmes mesures, dans une parition : répéter voulait dire tenter. Tenter quelque chose de nouveau et de proprement inouï. Il connaissait les partitions mieux que personne. Avant de rentrer en répétition, il demandait aux archives de lui sortir les fac simile des éditions originales des œuvres. Il les scrutait. Il les annotait au crayon. A Betlin, un soir, les gardiens retrouvèrent Carlos enfermé dans la salle des archives de la Philharmonie, il avait oublié de les avertir de sa présence. Pardonnez-moi, messieurs, je travaillais et maintenant je cherche la sortie.
Aucun chef ne montait à son pupitre aussi bien préparé que Carlos. Pourtant, il ne rechignait pas à assister aux répétitions des autres chefs, au contraire, il leur en faisait la demande : Muti, Sawallich, Karajan dans les dernières années. A Salzbourg, il se cachait derrière une colonne du grand théâtre et, la tête penchée, le visage appuyé dans la paume, il écoutait les répétitions. Il avait pour Karajan un respect teinté de fascination, sans doute en raison de la force que ce petit bonhomme en acier trempé dégageait, tout le contraire de sa fragilité à lui.
Donc, dans son esprit, la répétition ne correspondait en rien à ce que vous entendez en France, par une répétition. Keine Wiederholung: eine Probe. La répétition démarrait au moment précis où il pouvait tenter ce que personne avant lui, vraiment personne, ne voulait avoir tenté. Ou osé tenter. Il disait : Il faut tâtonner. Avancer en pleine obscurité, n’est-ce pas? En pleine obscurité. Imaginez, le chef le mieux préparé au monde à ses répétitions qui vous déclare : Il faut tâtonner. Vous comprenez? Vous comprenez un instant ce que cela signifie? Les instruments, il demandait à les déplacer. Mettre les percussions à un autre bout de la pièce, juste pour voir. Il supprimait une flûte sur deux. Il ralentissait les tempi. Il poussait les pianissimi à la limite du silence. Il fallait tout essayer. Et encore, il gardait pour les concerts et les enregistrements les tentatives les plus risquées.
A Berlin, il enregistra la Huitième de Schubert en démarrant si doucement que même en tendant l’oreille, pendant les vingt premières mesures, il est impossible pour une oreille normale de percevoir quoique ce soit. Dans le studio, un ingénieur du son de Deutsche Grammophon lui demanda une nouvelle prise. Il répliqua : Pourquoi une nouvelle prise? – Pour entendre, maestro. – Mais justement, je ne veux pas qu’on entende! Au moins au début, je veux qu’on cherche à entendre et qu’on n’entende pas, comme un homme réveillé en sursaut qui guetterait le bruit du cambrioleur: il faut faire peur, il faut du suspens.
Il avait le sens du silence, comme un réalisateur de cinéma le sens du noir. Il aurait pu filmer la nuit. Il jouait du silence. Je serais réalisateur, je prendrais les premières mesures de sa Huitième de Schubert comme bande son pour un Hitchcock. Cadre serré, une Chevrolet des années 60, le visage concentré et un peu inquiet d’une jeune femme au volant, la pluie qui ruisselle sur le pare-brise, et ces premières mesures à peine audibles. Oui, c’est exactement ce que je ferais.
Bruno Lemaire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012)
16:30 Écrit par Claude Amstutz dans Carlos Kleiber, Franz Schubert, Littérature francophone, Morceaux choisis, Musique classique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; musique classique; livres | |
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Bruno Le Maire 1a
Bloc-Notes, 15 décembre / Les Saules
Avant de vous parler du livre de Bruno Le Maire, une anecdote. Dans les années 80, j’ai connu l’un des chocs de ma vie en découvrant la Cinquième de Beethoven – pourtant maintes fois entendue par le passé - dirigée avec tant de fougue, de rage et de folie, que ce moment est resté gravé dans ma mémoire. Je fis ainsi connaissance avec celui qui allait devenir l’un de mes chefs d’orchestre préférés dans ce répertoire: Carlos Kleiber.
Or, c’est de lui qu’il est question dans ce récit de Bruno Le Maire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber. Pour son narrateur, la révélation fut la Septième de ce même Beethoven dont il résume à merveille l’impression que le maestro lui a inspirée : On aurait dit que le chef dirigeait avec une hache au bout du bras. Il cognait dans la musique, levait son bras, abattait son bras, cognait, cognait encore, et la musique allait son chemin et lui la faisait aller plus loin encore. Plus il tranchait dans la musique, plus elle reprenait de vigueur. Et subitement, come épuisé, il tirait de son orchestre un son d’une douceur prodigieuse, semblable à une tache de soleil dansant dans une clairière.
Par le biais d’un critique musical qui lui fait connaître Nikolaus Marek, un violoniste proche de Carlos Kleiber, il enregistre les conversations, prend des notes et se rapproche de ce musicien d’exception - il avait la sensualité des mangeurs de cerises - qui le fascine et envers lequel il nourrit une véritable dévotion.
Ainsi, nous est contée l'histoire de cet homme complexe qui avait en lui la folie de la musique – héritée de son père Erich, lui aussi chef d’orchestre et placé tout en haut de son panthéon – faisant preuve d’une audace inouïe pareille à ces conducteurs de voitures qui frôlent continuellement la sortie de route. Une trajectoire fulgurante, bâtie sur l’inquiétude et la réponse à celle-ci qui, sur la fin, le laisse épuisé, comme effacé derrière le visage de ses maîtres: Beethoven, Brahms, Schubert, Weber et Mozart. Un très beau passage du livre de Bruno Le Maire met en lumière cet aspect de la personnalité de Carlos Kleiber: Il a voulu disparaître au profit de la musique, parce que seule comptait la musique et lui ne comptait pas. Regardez ses derniers enregistrements publics. Regardez-les attentivement. Par moments, il reste totalement immobile au pupitre, les bras ballants, la tête inclinée. Et puis son corps est pris d’un soubresaut. Il bondit et il mime la musique. Il ne dirige toujours pas, il entre dans la musique. « Mon rêve: devenir superflu ».
Parfois, quelques souvenirs amusants - à propos d’un concert consacré aux Strauss - affluent dans la mémoire de son confident: Plus léger! Beaucoup plus léger! Imaginez que passe devant vous une femme avec de longues jambes. Une jolie femme avec de longues jambes et des talons très hauts. Vous jouez comme elle marche. Vous devez jouer comme elle marche!
On pardonnera à Bruno Le Maire la faible consistance de ses personnages de fiction – le narrateur, Nikolaus Marek et son ami Dieter – tant Carlos Kleiber occupe tout l’espace de ce modeste ouvrage: 100 pages à peine… Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber, n’est en rien une œuvre érudite réservée aux musicologues ou autres élites intellectuelles, mais au contraire, le reflet d’une passion sincère de son auteur qui a nourri le désir de la coucher sur papier, la transmettre et la partager avec ses mots à lui pour quiconque est sensible à la beauté des choses et ses exigences, dont la musique est l’une des expressions les plus hautes et les plus infinies. La musique est une incertitude, dit encore Nikolaus pour mieux définir encore la démarche de son ami Carlos.
Maintenant, place à la musique! Sur La scie rêveuse – voir Catégories - vous pouvez retrouver quelques interprétations de Carlos Kleiber: certainement le vœu le plus cher de Bruno Le Maire...
Bruno Lemaire, Musique absolue – Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012)
image: Bruno Le Maire (blog.accent4.com)
16:28 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, Carlos Kleiber, Franz Schubert, Johannes Brahms, Littérature francophone, Ludwig van Beethoven, Musique classique, Wolfgang Amadeus Mozart | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; musique classique; livres | |
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