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02/01/2011

Anna Akhmatova 1a

akhmatova1.jpgAnna Akhmatova, L'églantier fleurit et autres poèmes (La Dogana, 2010)

Dans la même présentation soignée où ont vu le jour, en édition bilingue, Les élégies de Duino de Rainer-Maria Rilke - traduction: Philippe Jaccottet -, Quarante-sept poèmes d'Emily Dickinson - traduction: Philippe Denis -, Simple promesse d'Ossip Mandelstam - traduction: Philippe Jaccottet, Louis Martinez et Jean-Claude Schneider -, Hyperion de John Keats - traduction: Paul de Roux - et Les solitudes de Gongora - traduction: Philippe Jaccottet -, c'est au tour d'Anna Akhmatova de faire l'objet d'une magnifique anthologie, L'églantier fleurit et autres poèmes.

Traduits par Marion Graf et José-Flore Tappy - avec le texte original en regard - ces poèmes rendent hommage à l'un des plus grands auteurs russes du siècle dernier. Anna Akhmatova, elle-même traductrice de Victor Hugo, de Rabindranath Tagore et de Giacomo Leopardi, dans un style à la fois empreint d'un lyrisme inoubliable et d'une concision impressionnante. Amie d'Ossip Mandelstam, d'Amedeo Modigliani, de Joseph Brodsky, son oeuvre toute entière est un cri d'amour et de douleur dont Le requiem et Poème sans héros - traduction: Jean-Louis Backès, coll. Poésie/Gallimard - sont un témoignage bouleversant sur les horreurs du stalinisme.

Au poète Robert Frost qui lui rend visite dans sa datcha en 1962, elle écrit : J'ai tout eu: la pauvreté, les voies vers les prisons, la peur, les poèmes seulement retenus par cœur, et les poèmes brûlés. Et l'humiliation, et la peine. Et vous ne savez rien à ce sujet et ne pourriez pas le comprendre si je vous le racontais....

Elle s'éteint en 1966, à l'âge de 77 ans, et son oeuvre intégrale n'est publiée que vingt ans plus tard, à Moscou...

sources: http://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Akhmatova

01/01/2011

La scie rêveuse

Bloc-Notes, 1er janvier / Les Saules

J'ai créé La scie rêveuse en décembre 2009. Elle doit son titre à un texte de mon poète préféré, René Char. Sur le blog, dans catégories/la scie rêveuse, le texte est publié. Et voici, pour illustrer ces passions partagées, Polina Semionova - danseuse russe née en 1964 - incarnant dans ce ballet tout l'amour de la vie qu'il m'est impossible de traduire par des mots...


source YouTube: http://youtu.be/UaO7bS5Ky6M

15:19 Écrit par Claude Amstutz dans Bloc-Notes, La scie rêveuse, Polina Semionova | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; musique classique; danse | |  Imprimer |  Facebook | | |