16/04/2014
Le poème de la semaine
Fernand Gregh
Il pleut, Les vitres tintent. Le vent de Mai fait dans le parc un bruit d’automne. Une porte, en battant sans fin, grince une plainte Mineure et monotone. Il pleut... On dirait par moments qu’un million d’épingles Se heurte aux vitres et les cingle. Il pleut, Les vitres tintent. Le ciel cache un à un ses coins légers de bleu Sous de rapides nuées grises. Il pleut: La vie est triste! — N’importe! Souffle le vent, batte la porte, Tombe la pluie! N’importe! J’ai dans mes yeux une clarté qui m’éblouit; J’ai dans ma vie un grand espace bleu; J’ai dans mon cœur un jardin vert ombré de palmes Que balancent en plein azur les brises calmes: Je songe à elle! Il pleut... — La vie est belle! Quelques traces de craie dans le ciel,Anthologie poétique francophone du XXe siècle
00:16 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Quelques traces de craie dans le ciel - Anth | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; poésie | | Imprimer | Facebook |
Commentaires
On entend les gouttes de pluie légères tintinnabuler sur les carreaux...
Écrit par : cati Lapierre | 18/04/2014
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