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12/12/2013

Yves Navarre

littérature; roman; livresYves Navarre, Le jardin d'acclimatation (Editions H&O, 2009)

Après Le coeur qui cogne et Je vis où je m'attache, Yves Navarre revient une fois encore aux liens familiaux, mais cette fois-ci sous forme d'un sauvage réquisitoire contre la bourgeoisie: sa respectabilité, son hypocrisie, sa lâcheté. Car parmi les quatre enfants du père Henri Prouillan, ancien ministre du Général, se cache une infamie, un homosexuel qui, mineur, détournait du droit chemin un ami de la famille, le critique Romain Leval. Alors le ministre fait son devoir: il pousse le critique au suicide et fait opérer son fils d'une lobotomie. Qui donc est coupable? N'ont-ils ont pas tous laissé faire, la mère, les enfants, la fidèle Bernadette, la tante et son mari Jean, l'ami de Romain? Vingt ans plus tard, ils se retrouvent... Ce roman terrible, servi par une écriture classique - c'est un compliment - a vraiment mérité le prix Goncourt ... en 1980!

04:31 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature francophone, Yves Navarre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

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