07/09/2012
Cormac McCarthy
Cormac McCarthy, La route (Editions de l'Olivier, 2008)
Un homme et son fils, au milieu de nulle part, dans un pays dévasté par une tragédie dont on ne sait rien. Et ils marchent, vers le Sud, pour conjurer l’horreur humaine, le froid, la maladie et la mort, en poussant un caddie contenant le strict nécessaire à la survie… Tel est le propos du dernier opus de ce géant de la littérature américaine contemporaine, à ranger aux côtés de Stewart O’Nan et de Jay Mc Inerney. Dans ce décor apocalyptique jonché de ruines, de cadavres et de cendres, nos héros porteurs d’un feu intérieur – la mémoire du temps d’avant, peut-être – avancent sous un ciel vide et figé, comme les derniers témoins d’une époque révolue. Une oeuvre extrêmement originale dans son propos, empreinte d’une humanité bouleversante.
Egalement disponible en coll. Points (Seuil, 2009)
15:06 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | | Imprimer | Facebook |
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