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27/12/2010

Steven Carroll

9782752901040.gifSteven Carroll, De l'art de conduire sa machine (Phébus, 2005)

Tout l’art de Steven Carroll consiste à nous faire partager le destin de personnages simples aux émotions brutes, contenues, violentes parfois, dans une langue précise où une économie verbale rend l’émotion plus intense encore. Situé dans une banlieue de Melbourne, nous suivons, à travers la fin des locomotives à vapeur des années 50, un monde entraîné dans la modernité, bousculant les rêves de Rita, Vic et Michael - les héros du livre - noyant les repères des uns et des autres, sans réduire à néant, malgré tout, leur instinct de survie. La fin du roman arrache les larmes, et c’est bien rare. Un des chef d'oeuvres de la décennie!

00:53 Écrit par Claude Amstutz dans Littérature étrangère, Steven Carroll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; roman; livres | |  Imprimer |  Facebook | | |

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