Le poème de la semaine (28/12/2011)
J.G. Cecconi
Regarder le ciel ouvert, pressentir la menace des chaîneset dire non. Il faut qu'une voix demeuremême fluette, fragile,mais équitable pour tous,se réclamant du possible refus. Comme le temps qui passeentre les jointures des pierreset les portes des prisons,depuis longtemps le ferdurcit la peau. Malgré la surdité des hommes,telle une luciole perdue au creux de la nuit,que cette petite voix demeureet qu'elle n'oublie pasde dire non. Quelques traces de craie dans le ciel,Anthologie poétique francophone du XXe siècle
00:36 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature; poésie | | Imprimer | Facebook |
Commentaires
Superbe poème !
Dire non !
Écrit par : Abbassia | 28/12/2011
Ce poème est très très fort ! Je reviens pour le lire et je suis très émue par la dernière strophe :
"Malgré la surdité des hommes,
telle une luciole perdue au creux de la nuit,
que cette petite voix demeure
et qu'elle n'oublie pas
de dire non."
Écrit par : Abbassia | 29/12/2011