Le poème de la semaine (16/07/2014)
Jean Grosjean
Le jour se lève au fond de l’abreuvoir, les peupliers dans la fraîcheur frémissent, les iris ont hissé leurs étendards et j’entends par-dessus la palissade des voix d’enfants inventer l’aujourd’hui. Je suis très loin des autrefois, tant pis, mais peut-être encor loin de l’avenir comme une orée l’est des forêts profondes. Quelques traces de craie dans le ciel,Anthologie poétique francophone du XXe siècle
05:28 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie | |
Imprimer |
Facebook |