Le poème de la semaine (14/11/2012)
Guillaume Apollinaire
Automne malade et adoréTu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraiesQuand il aura neigéDans les vergers Pauvre automneMeurs en blancheur et en richesseDe neige et de fruits mûrsAu fond du cielDes éperviers planentSur les nixes nicettes aux cheveux verts et nainesQui n’ont jamais aimé Aux lisières lointainesLes cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeursLes fruits tombant sans qu’on les cueilleLe vent et la forêt qui pleurentToutes leurs larmes en automne feuille à feuilleLes feuillesQu’on fouleUn trainQui rouleLa vieS’écoule Quelques traces de craie dans le ciel,Anthologie poétique francophone du XXe siècle
07:39 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature; poésie | | Imprimer | Facebook |
Commentaires
Trés beau poème, merci Claude de nous le partager..Et, bravo Guilllaume
Écrit par : omar iman | 14/11/2012