Le poème de la semaine (01/04/2015)

Jean-Pierre Spilmont

 

L'heure n'est pas aux regrets.

Ils ressemblent aux colombes blanches et grises

qui gonflent doucement la gorge

et pleurent à petits bruits.

 

Il faudrait allumer dans la plaine

un grand feu d'oliviers,

un feu de bois mort,

et, dans une clarté haute et brève,

se délivrer de l'avenir

et habiter l'inconnu qui vient.

 

 

Quelques traces de craie dans le ciel,

Anthologie poétique francophone du XXe siècle

00:12 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; poésie | |  Imprimer |  Facebook | | |