Le poème de la semaine (08/04/2015)

Maurice Chappaz

Humer simplement une rose
ou dévaster le jardin
parce que la brise a ouvert la porte?
 
Je me suis assis devant la maison
de ma bien-aimée.
 
L'angoisse scelle mes lèvres
et fait parler mon coeur en silence.
 
Quelques traces de craie dans le ciel,
Anthologie poétique francophone du XXe siècle

00:02 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Imprimer |  Facebook | | |