Louis-Ferdinand Céline (02/11/2006)
Louis-Ferdinand Céline, A l'agité du bocal et autres textes (L'Herne, 2006)
Parmi les textes rares de cet opuscule, il est une lecture jouissive et salutaire, À l’agité du bocal, pamphlet rageur contre Sartre qui avait dit en 1945 dans la revue Les Temps Modernes que si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des nazis, c’est qu’il était payé… Plus graves, Les carnets du cuirassé Destouches et une préface inédite à Semmelweis. Enfin, un entretien réalisé avec Jacques Darribehaude en 1960. Il y parle de sa famille, de la médecine, de la littérature [peu, sinon pour dire du bien de Morand, Ramuz et Barbusse], de l’avenir. Chaque phrase ou presque est un morceau d’anthologie. Un exemple : Je tiens de ma mère une modestie, une insignifiance absolue, alors, absolue ! Ce qui m’intéresse, c’est d’être ignoré complètement. J’ai un goût… un goût animal, pour le retrait… Oui, Boulogne me plairait assez, moi, Boulogne-sur-Mer. Des pays où personne ne va jamais. Sacré Céline, comme tu nous manques!
22:15 Écrit par Claude Amstutz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature; essais; livres | | Imprimer | Facebook |